Meursault évolue

du personnage tel que le lecteur peut réellement les ressentir, « Emma se sentit […] enveloppée par un air chaud, mélange du parfum des fleurs et du beau linge, du fumet des viandes et de l’odeur des truffes ». Ainsi agit Camus dans L’Etranger où Meursault dit que « la brûlure du soleil gagnait mes joues ». Le romancier doit non seulement transmettre les sensations, mais aussi les sentiments et les pensées du personnage, comme le fait Madame de La Fayette dans La Princesse de Clèves, en décrivant

personnages absurdes » : les personnages de Beckett, Vladimir et Estragon d'En attendant Godot, n’ont pas conscience de l’absurdité de leur existence ; vivant dans l’absurde, ils ne vivent pas l’absurde, ils en sont presque réduit à un état d’animalité. Meursault (L'Etranger) franchit le pas pendant le récit, Caligula l’a déjà franchi quand commence la pièce. Camus évoque aussi dans son essai Don Juan ou Sisyphe comme héros absurdes, or la différence est que ceux-là sont pleinement conscients et lucides quant

XIII est fort bien dépeinte, mais là n'est pas tout ! Le romancier cherche alors à combiner ce qui peut être un reflet de la société, un miroir du monde à travers son personnage et le récit d’aventures hors normes et divertissantes. Le personnage évolue dans une société qui pourrait être celle du lecteur mais ses aventures en font un personnage « romanesque ». Donc, soit que l’écriture romanesque donne une vision du monde et du personnage dégradée, soit qu’elle en donne une image

représentent des personnages plus proches du quotidien. Zola écrit que « Le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Afin de déterminer si en effet une personne banale suffit à devenir le héros d'un roman, nous verrons que la notion de héros évolue à travers le temps. Tout d'abord nous étudierons ces héros emblématiques , dits «héros hors-du-commun» , ensuite nous verrons que de nombreux écrivains ont choisis des personnages ordinaires comme centre de leurs romans, nous étudierons également

franchement énorme, en plus que ca n’arrête pas, il y a simplement toujours de boulot aux vignes. Ca c’est quelque chose dont on est souvent pas conscient. Une vigne à Saint-Emilion 1.1 L’histoire du vin Quoique les Français ont évolué le vin vers un niveau supérieure et quelques mauvaises langues disent que c’étaient les ancêtres des Français qui ont entamés avec l’art de la vinification, en réalité le vrai début du vin est à situer en Grèce à 2000 av. notre ère. Le vrai début

d’avoir inventé des milliers de personnages plus vrais que nature, faisant ainsi « concurrence à l’état civil ». b. … d’évoluer dans un cadre, dans un monde et parmi d’autres Pour que ces personnages vivent vraiment à nos yeux, ils doivent aussi évoluer au milieu d’autres personnages : les uns éclairent les autres et leur donnent leur réalité. Ainsi, Balzac décrit d’une façon minutieuse le cadre dans lequel vivent ses créations : la ville, la rue, l’appartement qu’ils habitent, les mœurs et les habitudes

pour un romancier, peindre des personnages ordinaires présente aussi un intérêt. Aussi le romancier doit-il nécessairement choisir entre ces deux extrêmes ? Ou peut-il, comme le personnage de Jean Valjean dans Les Mésirables de Victor Hugo, faire évoluer ses protagonistes au fil de l’œuvre en révélant leur part d’héroïsme cachée ? I. Les intérêts du héros extraordinaire Phrase d'accroche 1. Par son origine l’univers romanesque est souvent « fabuleux » Héros exceptionnels depuis que l'écriture existe

pleine de contradictions. Par exemple, il déteste le confort bourgeois mais ne peut pas s’en passer comme le montre ce texte. Il n’a rien d’un loup des steppes, il ne peut se passer de la civilisation. Il sortira de l’absurde pas par la révolte comme Meursault mais par la pensée qu’il a une infinité de personnalité avant lui. Il peut choisir l’une d’entre elles puis y renoncer, puis en choisir une autre etc.. Il est donc entièrement libre. Comme le dira plus tard J.Paul Sartre son existence précède son

pure et simple création de l’auteur. C’est une personne fictive, si différenciant d’une véritable personne et ayant différentes fonctions de personnage, il peut avoir la fonction narrative, ou celle actancielle, ou encore la fictive. Néanmoins il évolue au fil des années, et selon les époques, mais aussi selon les intentions de l’auteur. Le personnage peut sembler plus vraisemblable, et ainsi sembler être un peu plus qu’une simple invention de l’auteur. Nous allons voir qu’il est parfois considéré

fiction, autrement dit ce qui relève de l’imagination, doit-il subir les caractéristiques d’une personne ? Pourquoi imiter le réel quand le lecteur peut créer son propre personnage ? Au cours des siècles et des années le personnage et le lecteur ont évolué, les personnages ont-ils joué et jouent-ils encore un rôle important dans la fiction ? Le personnage apporte la réflexion dans l’esprit des lecteurs, en cela le personnage est très important. Dans Pauline de Dumas, l’ambiguïté du personnage d’Horace