Michel Foucault Les Mots Et Les Choses

les sucreries » par exemple (alors qu'en anglais, on dira respectivement « to love » et « to like » et, en espagnol, « querer» ou « amar » et « gustar »). On constate aussi une telle variété pour le mot « amour », par exemple dans la pluralité des mots grecs désignant l’« amour ». Les différences culturelles dans la conception de l'amour redoublent donc la difficulté d'en donner une définition universelle. Le substantif « amour » a néanmoins une extension moins large que le verbe « aimer » : on parlera

l’homme-Dieu, Grasset GILLES LIPOVETSKY, L’ère du vide, Folio Gallimard JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD, Le goût de l’avenir, Seuil CARL GUSTAV JUNG, L’homme à la découverte de son âme, Folio Gallimard HANS JONAS, Evolution et liberté, Rivages. MICHEL MAFFESOLI, La part du Diable, Gallimard EXPOSES POSSIBLES : Le nihilisme contemporain Le sentiment de l’absurde Le conditionnement socio-économique ( métro, boulot, dodo ) Le problème de la violence Le besoin de philosophie Terrorisme

capacité universelle à parler. Nous devons délimiter ici le langage comme discours et définir ce dernier avec Aristote « Le discours est un son vocal possédant une signification conventionnelle. » Tout discours est composé de phrases, elles mêmes de mots, et eux de syllabes. Il existe différents niveaux de langage. On apprend alors que toutes langues est un système de signes obéissant à des règles conventionnelles. Aristote rappelle que « tout discours est un instrument servant à partager nos idées

histoire littéraire La fabrique de l’histoire du Moyen Âge Auteur : Année de création et de mise à jour : Sandrine LAVAUD 2009 2010 Les cours sont strictement réservés à l’usage privé des étudiants inscrits à l’UFR d’Histoire de l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux 3. Toute personne qui utiliserait ce document à d’autres usages ou qui en ferait une reproduction intégrale ou partielle sans le consentement de l’UFR d’Histoire de l’Université s’exposerait aux poursuites judiciaires et sanctions

Il semblerait que Marx nous dise qu’on y arrive de manière automatique (déroulement automatique de l’histoire) : il est inévitable que la classe bourgeoise soit remplacée. Dans d’autres humeurs, Marx est plus révolutionnaire. Il faudra prendre les choses en main. Marx lui-même n’ira pas plus loin. Le débat persiste jusqu’à ce jour. Lénine est-il l’héritier de Marx ou a-t-il transformé ces idées ? Lénine dit qu’il ne faut pas compter que sur la pédagogie, cette pédagogie ne peut réussir qu’avec certaines

possibilité d’accéder au Conseil ou aux fonctions judiciaires dans une Cité, nous disons qu’il est un citoyen de cette Cité », en ce sens qu’il participe pendant une « durée indéfinie » « aux fonctions publiques en général »2. Ce qui donne à penser trois choses : premièrement, que la citoyenneté se caractérise par une activité qui a partie liée au devenir de la Cité tout entière, c’est-à-dire à son histoire politique et sociale. Être citoyen, c’est à la fois contribuer à définir les structures générales

manière de se conduire dévotement dans la vie mondaine (François de Sales, Clugny…), de 8 REVUE D’HISTOIRE MODERNE ET CONTEMPORAINE 4. Voir les travaux de Jacques ROSSIAUD, notamment La Prostitution médiévale, Paris, Flammarion, 1988. 5. Par Michel FOUCAULT, dans L’histoire de la sexualité. 1. La volonté de savoir, Paris, Gallimard, 1976. vivre chrétiennement en famille (Cordier, Cernay,Villethierry…), de surmonter les problèmes rencontrés dans le mariage (Le Blanc, Courtin…). Les traités d’origine

Littré, cherchez dans le dictionnaire « Trésor de la langue française » édité par le CNRS, le mot dangerosité n’existe pas. Les grands dictionnaires boudent ce néologisme. En revanche, chez les juristes, depuis la fin du XIXe siècle, vous trouvez deux mots qui semblent bien des synonymes de « dangerosité » : la nocuité et la périculosité. Le « TLF » connaît la notion de nocuité. C’est, nous dit-il, un synonyme rare de nocivité, et la nocivité est définie comme le caractère de ce qui est nuisible à la

concernant leur démarche. Nous nous interrogeons sur l’impact du soin et la démarche vers une éventuelle action de formation, l’apport véritable de ses expériences, et leurs expressions. La transmission à autrui, le témoignage, passe par la mise en mots de l'expérience vécue. Il existe donc une double lecture, un double "décodage" : l'explicitation de l'expérience corporelle par le témoin et la reconstruction de cette expérience par son auditeur. À la lumière de ces considérations, nous avons choisi

que ce regard critique soit postérieur aux œuvres dont il parle, ou qu’au contraire il en prescrive la pertinence ; d’évaluer comment les conditions matérielles de la création et de la représentation et les pratiques artistiques s’ajustent avec les mots d’ordre théoriques ou se distinguent d’eux ; de s’interroger sur les temps et lieux d’innovation ou d’illustration des traditions séculaires, sur les contraintes et implications logistiques d’un souci de respect d’une tradition ou au contraire d’une