Milan Kundera Mon Héroine

la dénonciation des crimes de la terreur soviétique est plus systématique. Des romans tels que une journée d'Ivan Denissovitch d’Alexandre Soljenitsyne (1962), un Tombeau pour Boris Davidovitch de Danilo Kis (1976), ou encore la Plaisanterie de Milan Kundera (1967) ont été pour beaucoup dans la prise de conscience des méfaits du totalitarisme soviétique. Plus spécifiquement, c’est la destruction de la sphère de la vie privée, lieu par excellence du roman, qui est dénoncée dans ces œuvres. Enfin, on

généralité que celui qui apparaît dans leur manifestation historique."3 Il faut évidemment tenir compte du fait que les genres littéraires n'existent pas isolément : "Un genre existe aussi peu pour lui seul qu'une œuvre individuelle."4 Chaque 1 Milan Kundera, L'art du roman, Editions Gallimard, Paris, 1986, p. 19. Hans Robert Jauss, Littérature médiévale et théorie des genres, dans Théorie des genres, Editions du Seuil, Paris, 1986, p. 42. 3 Ibid. p. 42. 4 Ibid. p. 64. 2 16 genre fait partie du

dans sa famille, comme elle le sera au couvent, Suzanne est en prison. Le roman exploite les thèmes romanesques conventionnels de l'innocence persécutée et des malheurs de la vertu. Le récit des persécutions qu’elle subit annonce les sévices des héroïnes de Sade et on peut parler du sadisme de sœur Sainte-Christine. Si la supérieure du couvent de Saint-Eutrope est une obsédée sexuelle, si, dans ce couvent, ce n'est plus Suzanne qui est le diable et fait peur aux autres religieuses, la mère supérieure

l'Armée rouge rétablir l'ordre. Contrairement à la Hongrie, la répression se heurte à une résistance passive, il y a donc eu peu de morts mais des dizaines de milliers d'arrestations et plusieurs centaines de milliers de réfugiés (dont l'écrivain Milan Kundera). Char soviétique à Prague en août 1968 3) Etude de cas : la Pologne de 1945 aux années 1980 En Pologne le régime communiste installé par l'armée rouge en 1945 a toujours été considéré par la majorité des Polonais comme un régime

ne voulaient pas s’attacher et cherchaient comme lui à prendre du bon temps : restaurants à la mode, boîtes branchées, jeux « entre adultes », week-ends à Long island… Le lendemain, elles rappelaient ou ne rappelaient pas, prenaient un avion pour Milan ou pour Londres, laissaient passer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ces relations se dénouaient généralement sans acrimonie et il avait beau chercher, il n’avait pas de souvenirs récents d’une idylle qui se soit terminée dans l’affrontement

divers types de focalisation (groupe µ). Analyses rhétoriques apparaissent directement impliquées ds réalité de la création romanesque puisqu'un écrivain les met en scène ds une sorte d'auto-réflexion sur la compo et l'élaboration de son roman (Kundera). 38.Genette, Figures III, 1972 Ds le chap 1 du livre, G signale que la "fonction essentielle de la critique (…) reste d'entretenir le dialogue d'un texte et d'une psyché, consciente et/ou inconsciente, individuelle et/ou collective, créatrice

situations romanesques est parfois douteuse, la présence assumée de la débauche, de comportements parfois vulgaires est également incompatible avec les codes de la tragédie classique. La condition sociale inférieure de Manon n’en fait pas non plus une héroïne de tragédie. La liste des incompatibilités ne s’arrête pas là, mais la question a surtout pour objectif de permettre aux élèves de réactualiser les connaissances acquises sur la tragédie en seconde. 12. Toutes proportions gardées, l’inspiration

situations romanesques est parfois douteuse, la présence assumée de la débauche, de comportements parfois vulgaires est également incompatible avec les codes de la tragédie classique. La condition sociale inférieure de Manon n’en fait pas non plus une héroïne de tragédie. La liste des incompatibilités ne s’arrête pas là, mais la question a surtout pour objectif de permettre aux élèves de réactualiser les connaissances acquises sur la tragédie en seconde. 12. Toutes proportions gardées, l’inspiration

détermine les récits du narrateur dans Le Périple de Baldassare. Il répond en cela à la conception de Milan Kundera qui écrit dans Le Livre du Rire et de l’Oubli : « Depuis James Joyce nous savons que la plus grande aventure humaine de notre vie est l’absence d’aventure (…) L’Odyssée d’Homère s’est transportée au-dedans. Elle s’est intériorisée. » 392 Si nous reprenons cette citation de Kundera ce n’est évidemment pas dans le but de nier la part d’aventures que recèle l’œuvre de Maalouf mais pour

j’aurai écrit, ils verront le gigantesque rébus que j’aurai créé – parce que je pense que c’est un gigantesque rébus – donc mais bien sûr pour ça, il faut que je sois morte et que je vois de big picture parce que là, il est beaucoup trop tôt. »132 Milan Kundera rappelle que « l’originalité d’un romancier est déterminé tout d’abord par quelques grands thèmes existentiels qui l’obsèdent toute sa vie. Ceux d’Amélie Nothomb sont notamment l’autre (comment l’aborder, être en relation avec lui, l’aimer (d’amour