Mines du Laurion

mérinos est une race ovine d'origine espagnole, qui fournit la laine vierge du même nom. La réputation de cette matière raffinée n'a rien d'exagéré : la figure d'amplification est moins outrancière ici. Il est question par ailleurs de « plusieurs mines d'or et d'argent dans ce beau pays ». Le déterminant indéfini « plusieurs » implique une abondance de ces minerais précieux. Mais les habitants ne semblent pas se préoccuper de l'utilité de ces ressources minières. L'or et l'argent ne servent visiblement

Cléon. Cette mesure est très populaire, car il règne une grande pauvreté parmi les héliastes. En effet, la perte de l’Empire a entraîné une sensible diminution des revenus de la cité, encore aggravée par le ralentissement de l’exploitation des mines du Laurion, et aussi probablement de l’activité du Pirée. Dans le même temps, on assiste à une multiplication des dépenses coûteuses pour reconstituer la flotte athénienne, car l’on se situe en pleine Guerre du Péloponnèse. De ce fait, il y a à Athènes

grande flotte permanente qui permettra de se protéger contre Égine, qui abrite de nombreux pirates, et de commercer au delà de l'Hellespont ou vers la Grande Grèce (Sicile et sud de l'Italie). Le financement des trières sera assuré par les mines d'argent du Laurion, au sud-est d'Athènes, découvertes en 483 avant Jésus-Christ. Les cent citoyens les plus riches recevront chacun un prêt d'un talent pour construire et armer un navire. Cent talents seront offerts à 50 naucraries (regroupement de citoyens)

vers la flotte navale (Thalassocratie). A partir de cette époque, on va avoir 8 000 ou 10 000 hoplites et toute la force navale : les Thrières (34 0000 ou 35 000 hommes) tout cela demande beaucoup d’argent ; on le trouve : découverte de mines d’argent dans le Laurion + on demande aux riches. On intègre sur les bateaux les dernières classes (les Thètes) : ce sont les Rameurs. On intègre les étrangers qui résident à Athènes et qui n’en n’ont pas la citoyenneté (les Métèques). Alors que la situation

sens péjoratif), , sans droits politiques - Esclaves - Il y a différentes catégories d’esclaves (ex.: mineurs, pédagogues, artisans, médecins). Il faut distinguer entre esclaves publics, utilisés par la cité pour des travaux pénibles (ex.: mines de Laurion) et esclaves des particuliers L’esclavage pour dettes a été supprimé par Solon 3 § 3: L´organisation des pouvoirs L’on retrouve les trois organes de la cité aristocratique (assemblée, conseil, magistrats) mais c’est ici l’organe populaire

sont des fils d'esclaves ou des prisonniers de guerres. Certains appartiennent à l'Etat (balayeurs, policiers..) mais la majorité travaille pour les particuliers.. Les esclaves sont assez biens traités en général (ceux qui travaillent dans les mines du Laurion ont les conditions les plus pénibles) mas on les considère comme des "outils animés" susceptibles d'être vendus, loués, cédés comme n'importe quelle marchandise. Sans l'esclavage, le citoyen ne pourrait se consacrer pleinement aux affaires de

J.-C. pour qu'un second monnayage d'or soit organisé. Statère grec représentant Zeus En revanche les mines d'argent du Laurion en Attique emploient en permanence entre 20 et 30 000 personnes, principalement des esclaves, ce qui donne une idée de l'importance de la monnaie dans le monde hellénique 16. Alexandre le Grand, après Philippe II de Macédoine, enrichi par la conquête des mines du Mont Pangée, profite de la révolution monétaire qui permet de rémunérer des mercenaires pour financer de

D’après les sources, l’hypothèse est que le montant de l’aparchè donnée à la déesse revenait à Athènes. De plus, en cette période, des arguments ont montrés qu’Athènes avait une situation économique largement prospère, notamment grâce aux mines de Laurion (entre Thorikos et le cap Sounion) pour financer les travaux elle-même. L’idée que la participation financière des alliés aux constructions se seraient alors limités à l’aprachè, soit environ 7 talents par an. A. Giovannini (Historia 46

attique en argent (de 17,2 grammes environ). Or, au début du Ve siècle, la monnaie athénienne s'imposa progressivement dans le monde égéen et même au-delà, non seulement à cause de son excellent aloi et de son abondance, due à la richesse des mines du Laurion, mais aussi grâce à la domination politique de la première confédération athénienne, fondée en 478 avant J.-c. Plusieurs cités abandonnèrent peu à peu la frappe de l'argent et adoptèrent les « chouettes» pour leurs échanges extérieurs, tout en

avec ses deux noyaux urbains, Athènes proprement dite au centre et son port, le Pirée, distant de 5 km environ. Exemple 1 : la 4e tribu : son héros éponyme est Léontis. Elle est formée de la région du cap Sounion (4) où se trouvent les mines d’argent du Laurion, ainsi que d’une trittye de l’intérieur (4) distante d’environ 50 km et d’une portion du district urbain située au sud-est du Pirée. Exemple 2 : la trittye de Marathon (IX) est unie à celle (dans la ville) de la rade de Phalère, au sud-est