Miroir magique

est non seulement celle des gestes, mais aussi celle des âmes : les adultes jouissent de l’innocente liberté de l’enfance, les enfants prennent l’attitude posée et réfléchie de leurs aînés. Ce mécanisme du texte est comme l’élaboration d’un jeu de miroirs : « encore, aussitôt que nous avons cessé de parler, ont-ils modéré par imitation leur caquet ». Le spectacle que constitue le groupe des enfants pour les adultes est aussi la manifestation d’une relation spéculaire : « Ce spectacle qui semblait être

symbole du miroir dans l'œuvre de Mallarmé In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1959, N°11. pp. 159-181. Citer ce document / Cite this document : Gill Austin. Le symbole du miroir dans l'œuvre de Mallarmé. In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1959, N°11. pp. 159-181. doi : 10.3406/caief.1959.2145 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1959_num_11_1_2145 LE DANS SYMBOLE L'ŒUVRE DU DE MIROIR MALLARMÉ

des objets du quotidien : miroir, escaliers... 2) Les classes sociales montrées du doigt. -La manière dont Duroy se "transforme" pour coller à l'image de son ami.Les vêtements qui désignent l'appartenance à telle ou telle classe. -Tout est porté sur l'apparence, le qu'en-dira-t'on : le regard des personnages les uns sur les autres (Duroy sur lui-même). 3) Les symboles. -Les vêtements, les décors utilisés pour désigner les différentes classes sociales.(le miroir à barbe, puis les glaces

un vase de cristal, répondant à droite au cristal du sablier. Tous deux sont traversés par la lumière provenant d'une fenêtre située sur le côté gauche. Le cristal nous en montre le reflet amenant nos pensées vers un autre monde, de l'autre côté du miroir, vers la mort. Au centre, le crâne, debout sans support apparent qui l'empêcherait de basculer en arrière, d'un aspect luisant et cireux, fait face au spectateur. Figure emblématique de la mort dont les trous noirs des orbites happent le regard.

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remarque un tableau, puis vers la droite où l’on voit apparaître trois nouveaux personnages dans le reflet d’un miroir. Notons bien ici que la construction de ce paragraphe regroupe les principales caractéristiques du discours descriptif, notamment l’orientation dans l’espace, ici par rapport à la fenêtre. La description détaillée et burlesque des trois personnages se reflétant dans le miroir, l’un « est déguisé en gros bébé », l’autre porte « une coiffe de quakeresse » et le dernier « est vêtu d’un

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accusait toujours les miroirs d'être faux, Vivant plus que content dans son erreur profonde. Afin de le guérir, le sort officieux Présentait partout à ses yeux Les conseillers muets dont se servent nos dames : Miroirs dans les logis, miroirs chez les marchands, Miroirs aux poches des galands, Miroirs aux ceintures des femmes. Que fait notre Narcisse? Il se va confiner Aux lieux les plus cachés qu'il peut s'imaginer, N'osant plus des miroirs éprouver l'aventure

vérité générale nottament présent dans le premier paragraphe. II. La ville, les fenêtres, symbole du miroir. 1. La fenêtre = un miroir : - La fenêtre est décrite dans une accumulation d’adjectifs mélioratifs l. 2 et 3. Il emploie d’ailleurs parmi ces adjectifs le terme fécond qui traduit la transformation de cet objet banal en miroir fécond qui l’inspire. - On peut en effet parler de miroir dans la mesure où cette fenêtre est le reflet des souffrances qu’engendrent la vie. Le champ lexical

SYMBOLISME DU MIROIR A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers Vénérable maître, Dignitaires qui illuminez l’Orient et vous tous mes Frères en vos degrés et qualités Lors du rituel d’initiation, le postulant est particulièrement marqué par deux séquences : le cabinet de réflexion et ce qui est convenu d’appeler « la scène du miroir ». Dans le cabinet de réflexion, le Néophyte doit écrire son testament philosophique dans un décor sommaire d’où se remarque un miroir. Dans la scène du miroir, au moment