Misanthropie

Giono termine Naissance de l'Odyssée, un roman qui revisite le mythe grec avec une certaine impertinence. Giono y évoque un Ulysse craintif et volage, qui a inventé l'Odyssée pour dissimuler un beau mensonge : l'occasion pour l'auteur d'évoquer la misanthropie et les vertus du retour à la terre. Giono y donne aussi sa vision du rôle de la littérature, qui serait selon lui, un joli mensonge. Naissance de l'Odyssée est refusé par Grasset et ne sera publié qu'en 1930, après Colline. 1929 Publication en

lueur de bonheur, juste toute la douleur du monde et une bonne dose d'amertume. -Sa biographie tient en quelques mots : conflits avec tout le monde (à commencer bien sûr, par sa mère), dettes, quête d'argent, colères, amours pitoyables, maladie, misanthropie. Alors il me prend ici l'envie de dire un mot de "réhabilitation" de l'homme Baudelaire. Sa poésie n'en a évidemment pas besoin, il a écrit les plus beaux vers jamais forgés dans notre langue ! Mon plaidoyer tient

découvrir un autre style de vie, simplement le temps de la lecture, qui le détache du monde courant. Ainsi, il peut expérimenter la folie comme les personnages principaux dans « Le Horla » de Guy de Maupassant et dans « Hamlet » de Shakespeare, ou la misanthropie de Alceste, dans l’œuvre de Molière. Cependant, dire que seule la lecture fait vivre est réducteur et inexact. D’abord, l’Homme peut vivre sans lire. Un individu peut ne pas ressentir le besoin de lire, quel que support que ce soit. Aussi

berger » (voir anthologie ERPI) s'érige contre les dangers du progrès. Lamartine voit dans Chatterton un drame « socialiste ». P. 19 : Politiquement, Vigny est républicain, tendance USA.P. 20 : Vigny = le Quaker. Misanthropie face à la nature humaine.P. 21 : Vigny pense que le suicide est a) un crime religieux et social, et b) qu'il faut non pas le condamner mais en chercher la cause, toujours liée à la torture qu'inflige la société.P. 22 : « Le poète tue une partie

femmes, il est le déçu dans Le Misanthrope, il rit de sa peur de la mort dans Le malade imaginaire. Mais ses pièces valent aussi pour nous : nous rions de notre avarice avec L’avare, de notre coquetterie avec Les précieuses ridicules, de notre misanthropie avec Alceste, et de notre jalousie avec L’école des femmes. Une fois le rideau tombé, le spectateur est ainsi apaisé de ses passions, soulagé d’avoir pleuré pour ce qui l’effrayait, et ravi d’avoir ri de ses défauts ou du ridicule des autres. Car

un. Quant à celui que l'argousin avait désigné sous le nom poétique de Gabriel, sans doute son compagnon de boulet, qui n'avait pas voulu renoncer au repas, l'avait forcé de s'asseoir avec les autres ; mais, toujours en proie à son accès de misanthropie, il les regardait dédaigneusement manger sans toucher à rien. En m'apercevant, tous les forçats se levèrent, quoique, comme je l'ai dit, leur repas ne fût point achevé ; mais je leur fis signe de finir ce qu'ils avaient si bien commencé, et

connaissance de soi. C'est souvent un "moi" douloureux atteint par le "Mal du siècle" que met en scène le Romantisme. Le héros peut être banni ( comme Jean Valjean ou Quasimodo ), ou s'exclure lui-même ( comme Frollo ou Lorenzaccio ) à cause de sa misanthropie. 2 - Amour malheureux Dans un monde guetté par l'ennui et la désillusion, l'amour semble être le refuge des idéaux. Pourtant, l'histoire d'amour romantique se termine rarement bien. Séparés par des malentendus, la loi, les préjugés, les couples

classe nobiliaire. Il possède « beaucoup d’esprit, un taille élevée, des manières nobles, de grands yeux noirs les plus beaux du monde ». Il aurait tout, en apparence, pour être heureux mais il est en proie à une mélancolie, une tristesse et une misanthropie qui inquiète sa mère, la marquise de Malivert. Octave est un être solitaire, il regrette sa petite cellule d’étudiant et se sens à part des autres hommes. Pour enrayer cette maladie que les médecins ne parviennent pas à expliquer, sa mère l’invite

malgré sa lucidité, malgré sa haine, Bardamu n'agit pas: jusqu’au bout, il reste passif : incapable d'imaginer un quelconque avenir, ou un revirement de situation, il souhaite simplement revenir en arrière, avant la guerre ... Son pessimisme et sa misanthropie l'empêchent d'entreprendre quoi que ce soit de constructif, puisqu'il ne fait pas confiance à l'humanité. Le personnage de Ferdinand Bardamu inspire donc pitié et compassion ... On comprend mieux le destin de cette génération sacrifiée de 14-18…

philosophiquement l’idée d’une condamnation des artistes, s’insurgeant, par exemple, contre le théâtre de Molière car il met en scène et fait admirer les vices les plus détestables tels que l’avarice d’Harpagon, la concupiscence de Don juan, la misanthropie d’Alceste. Néanmoins, tous ces gestes d’exclusion, toute cette violence iconoclaste, toutes ces condamnations restent inefficaces. Les artistes continuent d’exercer leur art. Cette permanence de l’activité artistique ne serait-elle pas alors