Mme Arnoux Personnage

Qui peut me définir ce qu’est le réalisme ? Le roman réaliste a pour mission d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel. Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité (importance de la documentation). En théorie, ces deux courants se sont succédés mais en réalité ils s’entremêlent. Les romans de Flaubert se développent en fait

La rencontre avec Madame Arnoux par Flaubert Flaubert (1821-1880 : originaire de Normandie, considéré comme un écrivain réaliste. Dans sa jeunesse, il a été romantique, mais il a été déçu par le Romantisme. Il appartient à la bourgeoisie, mais décrit ce monde en s’en moquant, il a une véritable hantise, haine pour la bêtise bourgeoise. Il connait très bien ce milieu et en fait voir les vices, les ridicules. Remarque : Flaubert critique l’embourgeoisement de l’IDÉAL ROMANTIQUE, devenu une POSTURE

impressionnisme. L’extrait que nous étudierons, ici , relate la rencontre entre le naïf Fréderic Moreau et Mme Arnoux qu’il nous décrit comme la femme idéale. Nous verrons que cet extrait n’est pas du tout un cliché de rencontre amoureuse. Problématique : Comment un travers un portrait de femme originale, Flaubert parvient-il à renouveler le stéréotype de la rencontre amoureuse ? I_ Le portrait de Mme Arnoux 1. Une apparition • « Elle était assise, au milieu du banc, toute seule. » (ligne 2) 

et de Mme Arnoux Situation finale : épilogue Thème abordé -L’amour, la politique, l’amitié Caractéristiques des personnages principaux Frédéric Moreau : est le personnage-phare du roman tombé amoureux de Mme Arnoux elle-même mariée. Lâche et prétentieux, inapte à réaliser ses désirs : « L’action, pour certains hommes, est d’autant plus impraticable que le désir est plus fort » (p192), il connaitra l’échec professionnel, politique, artistique et sentimental Madame Arnoux : est mariée

la partie 2 décrit la révolution à travers le personnage de Frédéric. Nous pouvons donc nous demander en quoique passage est représentatif de la figure de l’anti-héros. Dans un premier temps nous verrons que c’est un personnage en décalé avec son temps et ses désirs pour ensuite voir qu’a travers ce personnage aux valeurs médiocres, la révolution est tournée en dérision. I. Un personnage en décalé avec ses désirs A. Un romantique désabusé - personnage animé par ses pulsions : retrouvailles bestiales

premier portrait : M. Arnoux → prosopographie à travers le regard de F. p.44Puis MME ARNOUX p.46, portrait introduit par « ce fut une apparition » et qui se dvp tout au long de l’œuvre, s'achevant de façon parfaitement circulaire à la fin du roman par « et ce fut tout » p.621.→ commence par prosopographie (point de vue de F.) p.47 puis éthopée développée au fil du romanDussardier, par des phrases simples placées ça et là au fil du texte :→ p.83 : « le jeune homme à moustache »Mme Dambreuse : p.161 et

début de roman : quelles sont les pistes suggérées au lecteur ? importance du cadre et des décors / regard arrêté au détails de « second plan » : « le soleil dardait d’aplomb » présence de personnages : Frédéric / Mme Arnoux, son mari dialogues qui ont pour fonction de donner une idée des personnages : mise en place et déclenchement du récit, par justement la rencontre . 1.2 - Un décor atypique : paysage terrestre, bucolique mais marqué pa r « l’ennui » : « le même » / « vide » / « insignifiant

d’apprentissage, est le récit de l’existence de Frédéric Moreau, anti-héros flaubertien par excellence. Frédéric Moreau, nouvellement reçu bachelier, rentre chez sa mère. Sur le bateau du retour, il rencontre une femme qui attire son attention : Mme Arnoux. I. Un espace de mise en scène A. L’importance de la description 1. Dès la première phrase, le regard est présent (" une apparition "), et le champ lexical de la vue s’étend sur tout l’extrait, concentrant toute l’attention sur l’inconnue

à Paris mais aussi dans la région de Nogent de 1840 à 1867, de la révolution de 1848 au coup d’état de Napoléon III. Personnages principaux : Frédéric Moreau : jeune homme de 18 ans, avec des longs cheveux. Il reste indécis tout au long du récit, amoureux de Mme Arnoux tout au long, il préfère « traîner » dans Paris que prendre partie. Marie Arnoux : mariée à Jacques Arnoux mais est profondément amoureuse de Frédéric. Elle reste indécise et préfère ne pas s’engager avec Frédéric de peur de

cette scène, elle reste totalement banale pour tous les gens autour de lui, Mme Arnoux comprise. On remarque par ailleurs plus tard dans l'extrait l'endroit où se déroule le coup de foudre, n'étant pas précisé dès le début dû à l'éblouissement de Frédéric par Mme Arnoux ; en effet, la réplique "il affectait d'observer une chaloupe sur la rivière" (L.15) nous