Mme Arnoux Personnage

SÉRIE L Objets d'étude : Les réécritures - Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde. Textes : Texte A : Gustave Flaubert, Mémoires d'un fou (posthume 1901), chapitre X. Texte B : Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale (1869), première partie, chapitre I. Texte C : Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, troisième partie, chapitre VI. Texte D : Louis Aragon, Blanche ou l'oubli (1967), troisième partie, chapitre 3, "Une mèche de cheveux n'est pas une hypothèse"

cohérentes des personnages.11/20 29/35 2) Une description qui s'oppose. Nous allons analyser dans un deuxième temps le réalisme de l’œuvre, en étudiant les différentes descriptions des personnages et leur cohérence, puis ensuite en distinguant une description qui s'oppose à elle même. Voyons tout d'abord les différentes descriptions cohérentes des personnages. On note au début de l'extrait l'emploi d'une grande quantité d'adjectifs, qualifiant la description de Mme Arnoux, ce qui nous

sur rien, de decrire une vie ou il ne se passe rien. Les actions succedent aux actions, les rencontres aux rencontres, comme le diner chez les Arnoux. L’auteur cherche a donner l'impression de ce qui se produit souvent dans le reel ou il ne se passe rien, ou c'est la vie qui passe. Frederic aurait pu reussir avec l'aide des Dambreuse, conquerir Mme Arnoux, se marier avec la petite Roque. Tout est en amorces d'aventures possibles, de drames qui ne se produisent pas. Ce roman de Flaubert, c'est donc

Coefficient : 3 L'usage des calculatrices et des dictionnaires est interdit. Le candidat s'assurera qu'il est en possession du sujet correspondant à sa série. Page 1 sur 8 10.FRLI.ME1LR1 Objets d'étude Les réécritures Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Le sujet comprend : Texte A – Gustave Flaubert, Mémoires d’un fou (posthume, 1901), chapitre X Texte B – Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale (1869), première partie, chapitre I Texte C – Gustave Flaubert

Coefficient : 3 L'usage des calculatrices et des dictionnaires est interdit. Le candidat s'assurera qu'il est en possession du sujet correspondant à sa série. Page 2 sur 8 10.FRLI.ME1LR1 Objets d'étude Les réécritures Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Le sujet comprend : Texte A – Gustave Flaubert, Mémoires d’un fou (posthume, 1901), chapitre X Texte B – Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale (1869), première partie, chapitre I Texte C – Gustave Flaubert

Il fait ses études à Rouen ; il se lie d’ amitié avec Louis Bouilhet dont le jugement apporte beaucoup. A 10-12 ans, Flaubert écrit peu. En 1836, Flaubert va à la mer, y rencontre Mr et Mme Schlésinger. Flaubert tombe amoureux de Mme Elisa dont on pense qu’ elle a pu inspiré par certains côtés Mme Arnoux. Il est ami du couple jusqu’ en 1872. En 1838, il écrit un petit récit Mémoire d’ un fou (relation d’ un jeune homme et d’ une femme mariée plus âgée) qui n’ est pas publié. En 1840, il obtient

claire/blanche, un manteau/un châle ramassé par le personnage masculin, qui sert d’objet « de médiation » et qui facilite la rencontre. la rencontre est relatée essentiellement du point de vue masculin. On note le même embarras (lignes 16 à 20 texte A, ligne 4, 13,14 texte B). la présence d’un mari. Les différences sont de l’ordre de l’écriture : le texte A est un récit rétrospectif de facture autobiographique, écrit à la 1ère personne et avec un narrateur-personnage. Le texte B est beaucoup plus élaboré :

apprécié se trouve à la page 309. Deslauriers, le meilleur ami de Fréderic, tente sa chance auprès de Mme Arnoux, l'amoureuse de son ami, mais en vain. Il décide donc de lui dire que Fréderic va se marier. Celle-ci défaille pendant un court instant en se demandant pourquoi donc ; et si elle l'aimait. Elle en conclut que oui. J'ai bien apprécié ce passage car Fréderic tente de séduire Mme Arnoux, elle ne laisse transparaître aucunes émotions, elle reste indifférente à ses avances malgré ses multiples

femme : le terme d’ « apparition » suggère une forme d’illumination mystique, donnant à la jeune femme un caractère surnaturel. Le personnage semble d’ailleurs baigné de lumière. Sa personne se découpe « sur le fond de l’air bleu ». On retrouve ce champ lexical dans le portrait qui est faite d’elle : « cette finesse des doigts que la lumière traversait ». Mme Arnoux diffuse également une lumière éblouissante, qui provoque chez Frédéric un véritable aveuglement faisant disparaître tout ce qui n’est

par Lamartine. * 22 - 23 – 24 février 1848  « journée de février », première phase de la révolution de 1848. Fin de la monarchie de Juillet et début de la seconde République. (p.304) Frédéric spectateur des journées de février (il attend Mme Arnoux). « Vive la réforme ! A bas Guizot ». (p.314-322) Frédéric assiste à la prise du Palais. * 21 juin 1848 : fermeture des ateliers nationaux qui donnaient du travail aux ouvriers. 22 au 26 juin 1848 : « journée de juin », émeute qui opposent