Mohammad Khatami

média parle beaucoup de l’Iran en ce moment, il serait donc intéressant de connaitre l’histoire politique iranienne pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Après des mois de protestations et manifestations du peuple contre son régime Mohammad Reza Pahlavi (le shah d’iran) quitte l’Iran le 16 janvier 1979. Peu de temps après l’ayatollah (RELIGION autorité religieuse de l'islam chiite (mollah)) Khomeiny profite de la faiblesse politique du pays et des manifestations populaires pour

Le gouvernement de l'Inde choisit un de ses officiers de renseignement (« Political Officer ») Alexander Burnes, qui parle couramment dari et ourdou, avec probablement de très solides notions de pachtou, pour aller enquêter sur la situation politique à Kaboul. Accompagné d'une équipe modeste, il y séjournera à plusieurs reprises entre 1836 et 183827. Cette mission prélude à l'invasion de l'Afghanistan par les Anglais, qui ont décidé, contrairement à l'avis de Burnes, de déposer l'émir Dost Mohammed

projeté au Festival de Cannes et recevra le Prix du Jury, ainsi que deux Oscars l’année suivante, malgré le boycott de la République Islamique d’Iran. CONTEXTE HISTORIQUE En 1979, l’Iran, alors la Perse, est une monarchie avec à sa tête le Shah Mohammad Reza Pahlavi, l’Empereur. Lors de la célébration des 2 500 ans de l’Empire Perse en 1971, des festivités somptueuses sont organisées, la population est alors très critique envers ces dépenses, elle exprime son mécontentement envers la politique

vers des courants d’idées et des formes esthétiques appartenant à l’Iran moderne. Depuis le début de la Révolution islamique, le fossé entre la culture imposée par les pouvoirs politique et religieux et les aspirations du présent s’élargit. Mohammed Khatami était parvenu à imposer une politique culturelle moins crispée sur la religion et à donner sur ce plan un peu d’oxygène au pays. La plupart des intellectuels, des artistes et des créateurs iraniens lui en savent gré. Mais l’élection de Mahmoud Ahmadinejad

entraînèrent la crise révolutionnaire de 1978-1979 puis l'instauration de la République islamique, les problèmes enfin que doit affronter l'Iran aujourd'hui, alors même que les élections présidentielle de 1997 (ayant porté au pouvoir le réformiste Mohamad Khatami) et législatives de 2000 (confirmant cette tendance) traduisent une profonde volonté de changement. Écrit par Christian BROMBERGER 1. Géographie et économie de l'Iran contemporain L'Iran est un haut plateau, dont l'altitude varie le plus souvent

retombées de ce rejet ont été vraiment importantes pour l’économie iranienne et pour la technologie : il y a une sanction de la part des Etats-Unis, et on assiste presque à un embargo américain sur l’Iran. La population est vraiment déçue des années Khatami qui avait promis une nouvelle liberté d’expression. Ahmadinejad a été lui aussi élu sur des promesses démagogiques et en aucun cas sur une politique d’opposition au modèle américain. 2) Les droits de l’homme et les libertés Sous le règne

flagrante de femmes à des postes d’élus n’a pas changé. Alors elles se battent. Lors des manifestations étudiantes, les jeunes femmes déferlent dans la rue et érigent des barricades. Elles ont contribué à porter à la présidence le réformateur Mohammad Khatami. Mais celui-ci, empêché d’agir par le Guide Suprême de la République, a du mal à faire bouger le statut des femmes. Depuis la fin des années 1980, les magasines féminins restent leurs armes principales. Depuis la révolution, les lois sur le

cette crise, qui peut être considérée comme l’une des pre- mières de la guerre froide, se solde par une répression brutale de ces jeunes républiques après le départ des sovié- tiques en mars 1946. En 1951, les élections portent le nationaliste Mohammad Mossadegh au siège de premier ministre. Ce dernier nationa- lise le pétrole dont les revenus étaient alors largement ponctionnés par les Britanniques. Ces derniers, qui craignent que l’Iran bascule dans le giron soviétique, fomentent un complot

et l’Iran entretiennent des relations houleuses à cause notamment de la prise d’otages de 52 diplomates par des étudiants islamiste radicaux pendant quatre-cent quarante-quatre jours à compter du 4 Novembre 1979. Cependant, avec l’élection de Mohammad Khatami en 1997, les relations se tournent vers la voie de la normalisation. Trois jours avant la rencontre, Bill Clinton, Président des Etats-Unis d’Amérique, espère que le match permette un rapprochement qui amorcerait la fin de l’animosité entre les

les événements révolutionnaires, l'Iran tend aussi à s'ériger en référence centrale pour le monde musulman, voire en puissance mondiale, orchestrant un front du refus. Ces velléités, qui s'étaient tassées sous les présidences de Rafsandjani et de Khatami, s'affichent avec ostentation depuis l'élection de Mahmoud Ahmadinejad en 2005, dans un contexte international tendu où les projets nucléaires de l'Iran suscitent des inquiétudes et des réactions de plus en plus vives des puissances occidentales.