Molière Le Malade Imaginaire Satire Sociale

fois, un auteur, précisément Mme d’Aulnoy, associe dès son titre les contes merveilleux avec des fées. L’œuvre (comme celle de Perrault), est présentée sans cadre, rompant par là même avec l’ancienne tradition qui insérait ses récits dans un cadre social et des circonstances déterminées (cf. le Decaméron de Boccace, Les nuits facétieuses de Straparole et l’Heptaméron de Marguerite de Navarre). Quant à l’expression « conte de fées » comme titre de collection, elle paraît pour la première fois avec

de Garin de Monglane ou Geste de Guillaume (d'Orange), dont la figure centrale est Guillaume de Septimanie, que l'on suit jusqu'à sa retraite dans un couvent et sa mort édifiante (Moniage Guillaume) et autour duquel s'organise toute une parenté imaginaire : son aïeul, Gerin de Monglane, son père, Aymeri de Narbonne, ses frères et neveux (évoqués dans les Enfances Vivien, la Chevalerie Vivien, etc.). Ce cycle manifeste un début d'affaiblissement du mythe impérial. - le Cycle de Doon de Mayence ou

dans la première moitié du siècle une voie qu'approfondiront Gustave Flaubert et Maupassant puis Zola et son naturalisme. Le roman du XIXe siècle fera parallèlement une large place au roman d'apprentissage, en accompagnant les débuts dans la vie sociale des personnages. Honoré de Balzac (1799-1850) est un créateur d'exception, auteur d'une œuvre immense qu'il intitulera tardivement La Comédie Humaine en classant en trois groupes les 91 romans , contes, et nouvelles écrits entre 1829 et 1848

les pièces avant de s’endormir. Plus tard, lorsqu’il vit les vrais dénouements, il fut souvent fort déçu. Très tôt pris de passion pour le théâtre, de douze à seize ans, il écrivit de «fausses pièces» et découvrit les grands auteurs classiques : Molière, Marivaux et Musset, «mille fois relus». La famile étant venue s’établir à Paris, il entra à l’école primaire Colbert puis au Collège Chaptal (où il eut comme condisciple Jean-Louis Barrault, et lut Claudel, Pirandello et Shaw). Traînant des heures

Horla de Maupassant. Ce jeu avec un cadre en apparence réaliste est capital. Le merveilleux, au contraire, nous plonge dans une atmosphère complètement surnaturelle où les événements arrivent parfois par magie, où les personnages sont totalement imaginaires. Ces récits merveilleux offrent donc aux lecteurs de nombreux personnages « extraordinaires »... Réalisme et naturalisme Au XIXe siècle, les romanciers réalistes cherchent à représenter le monde qui les entoure sans l’idéaliser. Balzac et Flaubert

les pièces avant de s’endormir. Plus tard, lorsqu’il vit les vrais dénouements, il fut souvent fort déçu. Très tôt pris de passion pour le théâtre, de douze à seize ans, il écrivit de «fausses pièces» et découvrit les grands auteurs classiques : Molière, Marivaux et Musset, «mille fois relus». La famile étant venue s’établir à Paris, il entra à l’école primaire Colbert puis au Collège Chaptal (où il eut comme condisciple Jean-Louis Barrault, et lut Claudel, Pirandello et Shaw). Traînant des heures

d'un signe négatif, « colorée d'une ombre noire », selon l'expression de ~Rousset, comme la poésie de Sponde, ou ~qu'elle soit perçue positivement. Cette inconstance « blanche » est à l'origine du mythe de Don Juan, chez Tirso de Molina, puis chez Molière. La mort elle-même n'est ~qu'une transition dans la transformation de la matière, aussi n~'hésite-t-on pas à la théâtraliser de façon ostentatoire. Les poètes baroques sont attirés par toutes les formes changeantes, par l'eau, qui est image de

songes, coquine, à préparer ma maison pour la compagnie qui doit venir tantôt. Nicole Ah ! par ma foi ! je n’ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. Molière, Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Document 2 : Premièrement, peut-on rire de tout ? Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ? A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour

ni la période ni le syllogisme ne sont des instruments de séduction. Mais la leçon, qui oppose ces deux cultures antagonistes que sont, à l’âge classique, la raison et le sentiment, n’est pas nouvelle : elle fi gurait déjà dans Le Malade imaginaire . Le déclassement du rhétorique, en tant que modèle prédéterminé de l’effi cacité du verbe, est sans doute beaucoup plus profond chez Marivaux. Son théâtre met un terme à une conception rhétorique du langage théâtral dans laquelle le

: des littéraires en passant par les sociologues jusqu’aux politiciens. Les structures sociales du nouveau monde ont sans doute influencé les philosophes et les structures des utopies qui suivent. Mais, pour expliquer cette profusion d’œuvres, il convient maintenant de définir la démarche utopique. On peut en distinguer trois éléments fondamentaux : le conflit avec la réalité, la création d’un univers imaginaire et enfin une spéculation sur l’univers ainsi créé. Ces trois principes éclaireront certainement