Molière Le Rire Fonction Morale

en scène des personnages de bas niveaux, contrairement à la tragédie. Malgré les apparences, la comédie n'est pas systématiquement axé sur le registre comique (divertissement, légèreté, rire etc.), même si la plupart des comédies le sont. Lacomédie larmoyante, par exemple, n'a rien d'humoristique mais fonctionne comme une comédie, notamment à travers la caractéristique classique de la fin heureuse. Au xixe siècle apparaît, notamment avec Alfred de Musset (On ne badine pas avec l'amour, Les Caprices

Au XVIIe siècle, la littérature classique cherche à divertir et instruire ou encore à corriger les mœurs par le rire. Sous le règne du roi soleil Louis XIV le théâtre comme aussi toute une littérature d'idée propre au grand siècle se pensent à la fois comme une forme de divertissement et comme un moyen d'instruction visant à la réformation de l'homme et de ses défauts, de ses vices, de ses travers ou encore de ses ridicules, perceptible dans les attitudes et les comportements qu'ils adoptent

Dom Juan[1] ou le Festin de pierre est une comédie de Molière en cinq actes (comportant respectivement trois, cinq, cinq, huit et six scènes) et en prose jouée pour la première fois le 15 février 1665 au Théâtre du Palais-Royal. Sommaire [masquer] 1 Personnages 2 Résumé 3 Réception 4 Intentions de Molière 5 Analyse de l'œuvre 5.1 Dom Juan 5.2 Sganarelle 5.3 Les rapports maître-valet 5.4 Dénouement 6 Registres 7 Répliques célèbres 8 Adaptations 9 Notes et références 10 Voir aussi

et parlent. On comprend alors que le théâtre est un lieu qui ne se limite pas seulement à la parole mais confère aussi une grande importance aux attitudes, aux mouvements et aux regards. La critique désigne un examen en vue de porter un jugement moral et intellectuel sur quelque chose. Une "telle" critique nous renvoie aux "abus qui désolent la société" pouvant être définis comme les entraves, les injustices réprimées par les usages et les coutumes du monde dans lequel nous vivons. Quant aux termes

le public au profit de Racine. Il mourut dans l'indifférence. Molière: Fils du tapissier du roi, licencié en droit, Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom renonce à reprendre l'affaire paternelle, et fonde l'Illustre-Théâtre. En compagnie de Madeleine Béjart, il vit treize années de en province, avant que la troupe ne décide de regagner Paris en 1658. C'est alors qu'il épouse Armande Béjart, qui lui donne un fils, Louis. Molière écrit toutes sortes de pièces, de la farce à la comédie-ballet en

consiste à ne pas choquer le spectateur. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés aux spectateurs sous forme de récits. De plus, les personnages doivent agir selon leur rang social pour respecter la vraisemblance, la morale.​ 2. La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé. La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l'Antiquité grecque ou romaine. Les personnages sont confrontés à un dilemme et doivent lutter contre le destin

LE RIRE « Le rire est le propre de l’homme » Expression due à Aristote (4eme siècle). Réactualisée par Rabelais dans le prologue de Gargantua. * Mais depuis une vingtaine d’années cet adage a été mis à mal. Les grands singes seraient capables de rire, de même que les rats sensibles aux chatouilles. * Les agélastes seraient des hommes n’ayant jamais ri. Newton n’auraient ri qu’une seule fois dans sa vie. Staline, Tatcher seraient des agélastes. Le corps et l’esprit provoquent le rire

des acteurs est fictif , le décor, les costumes, le maquillage, tout est faux. Les comédies-ballets notamment «Le bourgeois gentilhomme» de Molière est un genre ou (OU ACCENT) le beau et l’apparence sont amplifiéS jusqu’à L'excès, l’intrigue est mise au second plan pour laisser au spectateur la pleine vue du spectacle. Les ajouts scéniques auraient pour fonction de créer un monde de l’imaginaire et du rêve, pour éloigner le spectateur de ses problèmes, mais de faux décors ne suffisent pas au spectateur

verbe specto signifie regarder, observer. Par définition, le spectateur est donc avant tout un regard. Son attitude est réceptive comme le demande L'Annoncier au tout début du Soulier de Satin de Claudel : « Écoutez bien, ne toussez pas ». Pourtant, Molière dans La Critique de L'École des femmes met en scène des spectateurs de L'École des femmes, une comédie jouée quelques mois auparavant et objet d'une querelle. D'une façon plus marquée encore, Edmond Rostand, dans l'ouverture de son drame Cyrano de

femmes lui fut évidemment comparée, d'autant plus que les deux pièces présentent une intrigue similaire (un mari jaloux qui tente de se préserver du cocuage, thème déjà abordé par Molière dans La Jalousie du barbouillé et dans Le Cocu imaginaire6.) Évaluant les mérites de l'une et de l'autre pièce, les détracteurs de Molière suggérèrent que la seconde n'était qu'une redite moins convaincante de la première, opinion qui était encore partagée un siècle plus tard par Voltaire, qui dans son Sommaire de