Mon âme Est Ce Lac Même

en talus. Pâle, il marchait. - Au bruit de son pas grave et sombre, Il voyait à chaque arbre, hélas ! se dresser l'ombre Des jours qui ne sont plus ! Il entendait frémir dans la forêt qu'il aime Ce doux vent qui, faisant tout vibrer en nous-même, Y réveille l'amour, Et, remuant le chêne ou balançant la rose, Semble l'âme de tout qui va sur chaque chose Se poser tour à tour ! Les feuilles qui gisaient dans le bois solitaire, S'efforçant sous ses pas de s'élever de terre, Couraient

qu'auprès de ma sœur Amélie. Une douce conformité d'humeur et de goûts m'unissait étroitement à cette sœur3 ; elle était un peu plus âgée que moi. Nous aimions à gravir les coteaux ensemble, à voguer sur le lac, à parcourir les bois à la chute des feuilles2 : promenades dont le souvenir remplit encore mon âme de délices. O illusion de l'enfance et de la patrie5, ne perdez jamais vos douceurs ! Tantôt nous marchions en silence, prêtant l'oreille au sourd mugissement de l'automne ou au bruit des feuilles séchées2

bonnes mœurs, Baudelaire à réécrit et remodelé son œuvre (il a même rajouter une section entière : Tableau parisiens). En effet son œuvre avait été mal accueilli par la presse. UN RECUEIL - D’une vie. (10 ans pour l’écriture + 10 ans de réécriture = jusqu’à sa mort) - Plutôt classique dans la forme mais moderne dans les thèmes développés. - Jugé provocateur et censuré. - Aux multiples matériaux poétiques. - Du parcours d’une âme (reflète la vie de Baudelaire). - D’une quête créatrice de l’artiste

d'argent, j'aime à te voir briller, Sur les mâts inégaux d'un port plein de paresse Et je rêve bien mieux quant ton crayon caresse Dans un vieux parc, le marbre où je viens m'appuyer. J'aime ton jeune éclat et tes beautés fanées, Tu me plais sur un lac, sur un sable argentin, Et dans la vaste nuit de la plaine sans fin, Et dans mon cher Paris, au bout des cheminées. Jean MOREAS (1856-1910) (Les Stances) LA LUNE BLANCHE La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix Sous

temps fuit sans retour, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail ». Et encore dans notre propre siècle, des auteurs comme Esther Granek reprennent ce thème : « En quoi la fuite du temps influe-t-elle sur l'homme et son ressenti même de la vie ? » Car c'est bien là que se situe toute la question. Notre existence a une fin, nous le savons tous, nous n'y pouvons rien et c'est ce qui provoque cette peur ou ce désespoir à la vue des jours qui s'écoulent sans que nous ayons pour autant

Savoie. En 1816, lors de sa convalescence à Aix-les-Bains sur les bords du lac du Bourget, il rencontre Julie Charles, celle qui deviendra sa femme , avec qui il partage une relation tendre, naïve et intense mais brève puisque la jeune femme meurt de maladie, l'année suivante.Fin mars 1820, Lamartine est nommé attaché d’ambassade à Naples. Le 5 juin à Chambéry, il épouse Marry-Ann Birch, une épouse dévouée et admirative. Cette même année, il rédige les Méditations poétiques, des poèmes qui le rendent

théories sont très variés au sein du monde des scientifiques, certains croient à une nouvelle espèce, à un tronc d’arbre de forme bizarre, à un dinosaure rescapé ou même tout simplement à un nageur solitaire ! Dans une des hypothèses possibles, Williamson (1988) suggère que le monstre serait en fait un ou plusieurs phoques ou otaries dans le lac. Toutefois, l'unanimité de tous les témoignages quand au long cou du monstre, montrent que ces hypothèses sont insuffisantes pour expliquer ce phénomène. C’est

ce beau jeune qui allait tous les jours contempler sa propre beauté dans l'eau d'un lac. Il était si fasciné par son image qu'un jour il tomba dans le lac et s'y noya. A l'endroit où il était tombé, naquit une fleur qui fut appelée narcisse. Mais ce n'était pas de cette manière qu'Oscar Wilde terminait l'histoire. Il disait qu'à la mort de Narcisse les Oréades, divinités des bois, étaient venues au bord de ce lac d'eau douce et l'avaient trouvé transformé en urne de larmes amères. - Pourquoi pleures-tu

c’est elle que la raison observe et consulte. Car vivre heureusement et vivre conformément à la nature est une même chose. » Les premières questions que se posent ces penseurs face au monde c’est sa persistance dans le changement perpétuel. * Héraclite : « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. » L’eau coule et change tout le temps et pourtant le fleuve reste le même. Le contenu change mais la forme reste. Ils en viennent peu à peu à concevoir un ordre naturel, la nature est

français né à Mâcon en 1790 et mort à Paris en 1869. Son premier recueil lyrique, les Méditations poétiques (1820) fut inspiré de sa courte et tragique histoire d’amour entretenue avec Mme Charles entre 1815 et 1816, la fameuse Elvire de son roman Le Lac. Ce recueil, considéré comme la première manifestation du mouvement romantique en France, lui assura une immense célébrité. Entre 1820 et 1830, la jeune génération de poètes romantiques le salua comme son maître. Il publia ensuite les Harmonies poétiques