Mon âme Est Ce Lac Même

quand nous respirons, la Mort dans nos poumons Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. Si le viol, le poison, le poignard, l‘incendie, N‘ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins, C‘est que notre âme, hélas! n‘est pas assez hardie.  Mais parmi les chacals, les panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, II en est

quand nous respirons, la Mort dans nos poumons Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas! n'est pas assez hardie. Mais parmi les chacals, les panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, II en est un plus

On date la fin du Romantisme vers 1843, avec l´échec de l´oeuvre de Victor Hugo “Les Burgraves”. Cependant, il faut aussi prendre en compte les précurseurs; c´est à dire les pré-romantiques comme Madame de Staël, Sénancour ou bien Chateaubriand. De même qu´il faudrait citer les continuateurs du Romantisme tels que Flaubert et Baudelaire. “Le romantisme ne dépend pas du paysage mais de l´effet qu´il provoque en accord avec une nouvelle sensibilité.” Sénancour C´est Rousseau qui fût le premier

yeux le voient, ma main touche ses objets. Je sors. Marche sur lui, admire ses couleurs, respire son air, apprécie sa solidité. Plus je vois, plus je fais et plus il est en moi et plus je suis en lui. Nous sommes congénères, nés ensemble, faits de même matière. La différence entre nos matières, c’est que la mienne pense et la sienne non. Bien sûr, je peux dire je suis matière, mais Je qui parle est non-matière. Pensant le monde je suis hors-monde mais par mon corps je suis bouclé dedans. En mon cerveau

espagnols ne parvinrent pas directement à capturer l’empereur, ils se mirent donc à couper méthodiquement les bras des porteurs, qui, cependant se relevaient et utilisaient leurs autre bras. Le massacre fini, Atahualpa fut capturé et emprisonné. Le soir même, le prêtre s’adressa aux hommes, il leurs apprenait que des hommes de cette couleur ne peuvent avoir d’âme, « ne commencez pas a penser que ces sauvages sont des hommes ou bien, dès lors vous commencerez à douter de votre propre Dieu et donc de votre

parle à voix basse à son âme » De V.Hugo ds «  Fonction du poète » : montre le pouvoir de la parole du poète : guide, prophète, élu. Seul le poète voit la vérité, il est dc la personne à suivre, il guide le peuple vers la lumière, le progrès. - « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid » De Téophile Gautier ds la préface de Mademoiselle de Maupin. Théorie de l’art pr l’art : l’art n’a pas d’autre but que lui même. Il refuse la poésie lyrique

Saint-Lambert, des Duclos, qu’on a cru aux vampires, et que le R. P. dom Augustin Calmet, prêtre bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes et de Saint-Hidulphe, abbé de Sénones, abbaye de cent mille livres de rentes, voisine de deux autres abbayes du même revenu, a imprimé et réimprimé l’histoire des vampires avec l’approbation de la Sorbonne, signée Marcilli! Ces vampires étaient des morts qui sortaient la nuit de leurs cimetières pour venir sucer le sang des vivants, soit à la gorge ou au ventre,

épouse le comte Horace de Beuzeval pour qui elle a eu de l’admiration et qu’elle aimait « j’étais faible… j’étais femme… je l’aimais.. » (p.120). Alfred étant moins riche qu’Horace et n’ayant pas le même niveau sociale que Pauline, se fut contraint de ne pas l’épouser « Je l’aimais alors de toute mon âme, que j’eusse certes tenté d’être son époux, si, à cette époque, j’avais eu la fortune que je possède aujourd’hui, et que je me suis tu, parce que j’étais pauvre comparativement à elle » (p.53). Mais

respirons, la Mort dans nos poumons Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. 2 Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins Le canevas banal de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie. Mais parmi les chacals, les panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, II en est un plus

  J'ai vu mourir mon père,  J'ai vu partir mes frères  Et pleurer mes enfants.  Ma mère a tant souffert  Qu'elle est dedans sa tombe  Et se moque des bombes  Et se moque des vers.  Quand j'étais prisonnier,  On m'a volé ma femme,  On m'a volé mon âme,  Et tout mon cher passé.  Demain de bon matin  Je fermerai ma porte  Au nez des années mortes,  J'irai sur les chemins.  Je mendierai ma vie  Sur les routes de France,  De Bretagne en Provence  Et je crierai aux gens:  «Refusez d'obéir,