Monomanie

établissements consacrés aux aliénés en France et des moyens de les améliorer. Comme PINEL, il voit à la folie des causes à la fois physiques et morales et ramène les maladies mentales à 4 groupes principaux : la démence, l’idiotie, la manie, les monomanies. Il inspira la loi française de 1838 qui perdurera jusqu’en 1990. Charcot (1825-1893) arrive a la salpêtrière en 1862 oriente ses recherches vers les affections du système nerveux. Il laisse une œuvre neurologique importante. - 1865 :

du roman. Sa discrétion et sa générosité sont peintes avec une grande délicatesse. Son mode de vie, son silence, son physique sont ternes, mais c’est justement sur un vide que peuvent s’exercer les effets physiologiques et mentaux de cette autre monomanie qu’est l’amour. Balzac la fait naître (page 82), la fait apparaître physiquement dans le roman (page 76, après l’arrivée de Charles), lui permet de juger son père (page 107), enfin de trouver le seul mode par lequel elle puisse s’opposer à lui :

Georges Lanteri-Laura → 3 grands paradigmes de la psychiatrie française selon l’auteur : 1. L’aliénation mentale (fin XVIIIe-fin XIXe siècle). C’est l’unique affection. Pinel : aliénation mentale = manie, mélancolie, démence et idiotisme. Esquirol : monomanie avec actions bizarres et impérieuses, craintes, inquiétudes et appréhensions => effets sur la personnalité du sujet. 2. Les maladies mentales (1854-1926). Falret : Sujet aux prises avec même mots, actes, idées sans jamais de satisfaction. Janet

l’Autriche par les nazis, isolé avec le néant. Torture psychologique : il ne voit pas âme qui vive. Seul et rien à faire. Méthode pour obtenir des informations. Il vole un livre d’échecs et il cherche à se dédoubler pour jouer contre lui même. Souffre de monomanie. Il bat Czentovic. On peut comprendre l'opposition entre le champion Czentovic et Monsieur B. comme l'affrontement de la force nazie et des valeurs culturelles qui furent la raison d'être de Zweig. Témoignage accablant contre les tentatives de

comme une lutte dont il décline le paradigme de la malignité avec les expressions « tours rusés », « subtiles trames » (v. 3) ou « leurs dextérités » (v. 5). Molière exploite donc le motif du cocuage pour dépeindre le protagoniste dans toute sa monomanie. Reflet de la mentalité religieuse misogyne de son temps, Arnolphe incarne en fait tous les bourgeois de son temps. Le motif du cocuage, de la misogynie et de la folie sont depuis le Moyen Âge de puissants ressorts du théâtre comique, notamment

définie:  les précieuses ridicules, les faux dévots, les bourgeois enrichis, les pédants, les médecins charlatans. • La force de ce personnage:  il est vraiment au centre de la comédie.  C'est lui le héros véritable (titres des pièces).  Sa monomanie à caractère obsessionnel marqué rend la conversion finale du personnage difficile sinon impossible.  D'où le problème du dénouement chez Molière (recours à un deus ex machina dans Tartuffe, retraite d'Alceste dans Le Misanthrope, départ d'Arnolphe

peintures sur le thème de la folie. Son ami médecin-chef de la Salpêtrière et pionnier en études psychiatriques, Étienne-Jean Georget, lui propose de peindre les portraits de dix malades, Plusieurs œuvres seront ainsi produites dont L'aliéné avec monomanie du commandement militaire qui montre un homme ancien soldat de l'épopée napoléonienne, mis à pied par la monarchie restaurée, obsédé par la gloire perdue. Outre ses peintures à l’huile, Géricault réalise également des lithographies, des sculptures

ne peut parler à personne, et ne peut compter que sur son cerveau pour se distraire. Stefan Zweig décrit très bien la longue perte de conscience de M. B, sa folie lui provoquant des amnésies et le faisant divaguer. Une folie qui est en fait une monomanie pour les échecs et qui va presque l'entraîner à sa perte durant la guerre, mais aussi à la fin de la nouvelle. 3) Les antagonismes Il y a de très nombreux antagonismes dans la nouvelle de Stefan Zweig : le joueur d'échec. Le plus flagrant est sans

spectateur – et Arnolphe – imaginer un geste à connotation sexuelle. LE COMIQUE DE CARACTERE Le comique de caractère naît toujours d’un décalage par rapport à la norme sociale. Chez Arnolphe, l’obsession de ne pas être « cocu » tourne à la monomanie, et le rend ridicule, par exemple quand il tombe dans l’excès en parodiant le tragique (III, 5). Quant à Agnès, sa naïveté est tellement exagérée qu’elle fait sourire, notamment quand elle fait le récit de sa rencontre avec Horace, ou qu’elle prend

mécanismes de la société, Illusions perdues; méprisant, cynique ; figure de tentateur, de séducteur. Un criminel génial et indestructible. GORIOT – évolution de la passion au délire. D’un type à un héros mythique – le ‘Christ de la paternité’. La monomanie traditionnelle d’un personnage classique. Obsession – amour pour Anastasie et Delphine – ‘monomaniaque’. Appellation ‘père Goriot’ – familière et péjorative (pension) – ‘père’ – ‘papa’ de Rastignac – dénomination affective. Décadence du personnage