Montaigne Sur Le Démenti

Trois d’entre elles ont été créées après 1968 : Université Bordeaux 1 (UB1), Sciences et Technologies, Droit, Economie, Gestion ; Université Victor Segalen Bordeaux 2 (UB2), Sciences de l’Homme de la Vie et de la Santé ; Université Bordeaux 3 (UB3) Montaigne, Sciences Humaines et Sociales ; En 1995, les secteurs du droit, de l’économie et de la gestion se sont séparés de l’Université Bordeaux 1 pour constituer l’Université Montesquieu Bordeaux IV (UB4). Le périmètre scientifique de ces quatre établissements

procède que des préjugés. Quelques termes clefs relatifs au thème « intolérance » : - Le fanatisme : les écrivains et les philosophes n’ont pas cessé, depuis des siècles, de combattre le fanatisme qui fait naître l’injustice et les guerres. Montaigne, Montesquieu, Voltaire ont dénoncé ces ravages et ils leur ont opposé le principe du droit à la différence. - Le dogmatisme : c’est le fait de prétendre détenir la vérité, il s’oppose à l’ouverture d’esprit. - Les préjugés : sont des jugements

caractère unique, incomparable de la démarche. ( Rousseau présente son ouvrage comme unique. Sans précédent et sans postérité: affirmations catégoriques... et discutables. ( «une entreprise qui n'eut jamais d'exemple» > saint Augustin, Montaigne (1533-1592) ont, avant Rousseau, utilisé le genre autobiographique ( «dont l'exécution n'aura point d'imitateur» > les autobiographies, carnets etc. seront très nombreux au XIXème et XXème siècles, on ne comptera plus les journaux intimes

conséquences…, op. cit., p. 195. [5] La phase préœdipienne du développement de la libido (1940), Revue française de psychanalyse, 1967, n° 2, p. 276. [6] Histoire du développement du complexe d’Œdipe chez la femme (1927), in Souffrance et jouissance, Aubier-Montaigne, 1983. [7] La naissance de l’identité sexuelle, puf, 1987. [8] In La vie sexuelle, op. cit.,p. 66. sq [9] In Œuvres complètes, 2, Payot, 1966. [10] Pour introduire le narcissisme (1914), in La vie sexuelle, op. cit., p. 94. [11] La féminité, op.

conséquences…, op. cit., p. 195. [5] La phase préœdipienne du développement de la libido (1940), Revue française de psychanalyse, 1967, n° 2, p. 276. [6] Histoire du développement du complexe d’Œdipe chez la femme (1927), in Souffrance et jouissance, Aubier-Montaigne, 1983. [7] La naissance de l’identité sexuelle, puf, 1987. [8] In La vie sexuelle, op. cit.,p. 66. sq [9] In Œuvres complètes, 2, Payot, 1966. [10] Pour introduire le narcissisme (1914), in La vie sexuelle, op. cit., p. 94. [11] La féminité, op.

l’au-delà ; on se repose dans l’intuition, pleinement satisfait du présent. Une telle connaissance se suffit à elle-même ; aussi, tout ce qui procède d’elle simplement et fidèlement, comme l’œuvre d’art véritable, ne risque jamais d’être faux ou démenti ; car elle ne consiste pas dans une interprétation quelconque, elle est la chose même. Mais avec la pensée abstraite, avec la raison, s’introduisent dans la spéculation le doute et l’erreur, dans la pratique l’anxiété et le regret. Arthur

XVIIIe siècle, qui fondait la politique et la morale sur l'assertion contraire. Alors on ne se contentait pas d'opposer l'état de nature à l'état social, on donnait au premier sur le second une prééminence décidée. « Heureux les hommes, avait dit Montaigne, quand ils vivaient sans liens, sans lois, sans langage, sans religion! » On sait que le système de Rousseau, qui a exercé et exerce encore une si grande influence sur les opinions et sur les faits, repose tout entier sur cette hypothèse qu'un jour

est si confiant, c'est que les progrès accomplis dans cette vie préfigurent pour lui ceux qui seront accomplis au-delà de la mort. Mais cette espérance n'est fondée que pour ceux qui, ayant progressé dans leur vie, peuvent réussir leur mort. Si Montaigne a pu dire, en pensant à Platon que "Philosopher c'est apprendre à mourir" c'est que, pour Socrate, seule la progression dialectique peut libérer notre être. Sinon, nous risquons fort de mourir avant que d'être nés. L'exhorte finale à Ménon l’incite

indiquant le devoir. [pic]  Antérieurement à Kant, les moralistes ont conçu des origines diverses pour ce principe déterminant de la volonté, mais elles ont toutes en commun d’en trouver la source à l’extérieur du sujet. Qu’il s’agisse de l’éducation (Montaigne), de la constitution civile (Mandeville ou, dans une version postérieure, de la société selon Durkheim), du sentiment physique (Épicure) ou moral (Hutcheson), de l’idée de perfection (les Stoïciens et Wolff) ou de la volonté de Dieu lui-même (Crusius

de l’au-delà ; on se repose dans l’intuition, pleinement satisfait du présent. Une telle connaissance se suffit à ellemême ; aussi, tout ce qui procède d’elle simplement et fidèlement, comme l’œuvre d’art véritable, ne risque jamais d’être faux ou démenti ; car elle ne consiste pas dans une interprétation quelconque, elle est la chose même. Mais avec la pensée abstraite, avec la raison, s’introduisent dans la spéculation le doute et l’erreur, dans la pratique l’anxiété et le regret. Arthur Schopenhauer