Moraliste Est Il Un Moralisateur

Littérature d’idées, du XVIe au XVIIIe siècle Texte 3 : La Bruyère, Les Caractères, “De la Cour” (VIII, 74) Voyage au pays de la Cour INTRODUCTION Jean de La Bruyère (1645-1696) est un moraliste, terme qu’il ne faut pas confondre avec “moralisateur”. Ayant observé ses contemporains, il en tire des maximes et brosse le portrait de quelques “types” humains : le pédant, l’hypocondriaque, l’égoïste... Si la vision qui s’en dégage se révèle pessimiste, le projet consiste à peindre l’homme

tout aussi bien « faire passer » une morale qu'en faire varier le sens de façon nullement négligeable Les Fables sont prédestinées aux lecteurs avertis, or elles sont enseignées aux enfants Jean de La Fontaine serait donc plutôt un moraliste ou bien un moralisateur ? Pour comprendre au mieux les vers de notre sujet nous devons, dans un premier temps, étudier et tenter de justifier l’affirmation de Jean de La Fontaine « Une morale nue apporte de l’ennui ; / Le conte fait passer le précepte avec

respect des règles morales assure une position, alors que ceux qui les respectent font figure de victimes. La ruse et la force sont toujours victorieuses tandis que les faibles sont sans recours. Exemple : 3) Argument 3 : Le moraliste ne prend pas toujours clairement position dans ses fables. Certaines fables n’ont pas de morale ; d’autres contiennent une moralité donnée par des personnages qui ne sont pas recommandables et perdent ainsi de leur valeur éducative. Exemple :

et passions satisfaites » l.4). Elle rejette la thèse des moralistes (antithèse) en la citant explicitement : l.2 et l.3 (« réprimez vos passions et maîtrisez vos désirs »). Dans le deuxième paragraphe, elle délibère en acceptant par une question rhétorique (c’est une question qui n’attend pas de réponse car elle est évidente) d’envisager les conséquences néfastes d’une vie faite de passions (le malheur, conséquence prédit par les moralistes). Sous forme d’humour pointé d’ironie, elle classe les individus

La Fontaine, « Les Deux Amis » Jean de La Fontaine : 1621/1695 La Fontaine est un poète, fabuliste, moraliste (texte moralisateur), dramaturge et romancier français essentiellement connu pour ses fables (qui mettent souvent en scène des animaux), ses contes, ses poèmes… (Daphné = livret pour un Opéra). La Fontaine explique dans sa préface aux Fables qu’une fable est composée d’un Corps (le récit) et d’une Ame (la morale). Il s’inspira des sujets de Phèdre (pour lui, la fable suscite le rire

humour et sa vivacité ainsi que sa philosophie de la vie. Quel regard J DLF porte sur son travail d’écrivain au travers de ses fables ? Pour J DLF, « la littérature doit être utile autant qu’agréable » (biographie Encyclopédie Larousse). Moraliste et non moralisateur il porte un regard lucide sur les rapports de pouvoirs et la nature humaine. Au travers des 4 fables étudiées pour ce commentaire, nous nous intéresserons à la critique de la société du 17ième s chère à J DLF, à son écriture qu’il veut

dans cette fable, ce jugement sera à remettre en perspective lors de l’étude du texte. En outre, bien que la morale du texte soit étonnamment longue et apparaisse dès l’entrée de la fable, il faudra bien se garder de faire de La Fontaine un moralisateur. [A l’oral] Lecture de la fable1 La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'un(e) année [5] Et

Tout en faisant un portrait à charge du libertin qu’est Dom Juan, Sganarelle son valet se révèle et apparaît comme un moraliste aux sentiments ambivalents. Les rapports valets maître sont traditionnels dans les comédies de Molière où les valets servent les intérêts de jeunes maîtres pour déjouer l’autorité abusive des pères rien de cela dans Dom Juan où Sganarelle se pose en moralisateur qui tout au long de la pièce va tenter sans succès de ramener Dom Juan à la raison et au droit chemin. Ses échecs

le narrateur joue du tutoiement et du voussoiement pour faire sentir les décalages entre les personnages. Morale et polyphonie * La pluralité des voix (polyphonie) est utilisée par Gide pour mettre en perspective, en situation, le discours moralisateur (morale bourgeoise et morale protestante). Ainsi, l’affaire de prostitution est révélée à Édouard par Molinier (III. 1, p. 228), donc sous l’angle bien-pensant de l’hypocrisie bourgeoise – puisque Molinier veut éviter le scandale – et l’affaire

Une scène emblématique de l'oeuvre A La visée moraliste annoncée C : tirade d'Arlequin, l91-105. O : Le valet dénonce le système. I : L'auteur, par la bouche d'Arlequin, effectue une satyre de la société. C : "comme un pauvre animal", l95. O : Animalisation. I : Critique de la condition des esclaves, qui sont réduits à se qualifier eux même de "pauvre animal". O : Arlequin adopte un niveau de langue élevé. De plus, il est moralisateur. I : Arlequin est le porte parole de Marivaux.