Moreau Defarge Mondialisation

Rédaction : 2002 Les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center de New York et contre le Pentagone américain ont-ils marqué une rupture ou ont-ils été de simples révélateurs de tendances lourdes apparues dans le sillage de la mondialisation ou de l’échec du multilatéralisme que le système international avait jusqu’alors réussi à maquiller ? Dans l’un et l’autre cas, c’est l’idée même de puissance qui est en jeu : peut-être avait-on prêté trop d’attention à l’accumulation impressionnante

les organisations internationales, notamment au sujet des nouveaux enjeux mondiaux (réchauffement climatique, les paradis fiscaux, l’immigration …etc.). Sa grande ouverture au multilatéralisme et son insertion dynamique dans le processus de la mondialisation, lui confèrent un statut particulier dans les expériences d’intégration économique régionale. Contrairement aux suppositions –légitimes- d’une éventuelle incompatibilité entre les intérêts régionaux d’une Europe unie envers et contre tous et les

de Relations internationales, PUF, 2007 * Lorot P. (dir.), Dictionnaire de la mondialisation, Ellipses, 2001 * Macleod A. (dir.), Relations internationales, Théories et concepts, Athéna éd., 2002 * Merle M., Bilan des relations internationales contemporaines, Economica, 1995 * Mélanges M. Merle : Les relations internationales à l’épreuve de la science politique, Economica, 1993 * Moreau Defarges Ph., Relations internationales, Seuil, 2010 * Roche J.J., Relations internationales

internationales p.204 I Le masque de la « menace globale » p.205 A) Une représentation héritée de l’histoire p.205 1) Un « prototype de l’ennemi de l’humanité » p.205 2) De la menace universelle à la menace globale p.206 B) Une « scorie de la mondialisation » p.207 1) La maritimisation des échanges p.207 2) Un impact économique variable p.208 3) Mais un défi pour le commerce international p.215 C) Enjeux internes et enjeux de puissance p.220 1) Des enjeux politiques internes p.220 8

Institutions Européennes. Bibliographie : -A.RENOUD « institutions européennes ». -Michel Clapié Manuel d’institutions, Flammarion. -Philippe Moreau-Defarges « institutions européennes ». -Jean-Luc Sauron «  le puzzle des institutions européennes ». -Christophe Lescot «  institutions européennes ». (Réflexion sur la crise grecque). -Jean-Claude Zarka, « l’essentiel des institutions européennes » et « les institutions de l’UE ». -Jean-Paul Jacqué « droit institutionnel de l’UE » Dalloz

du second XXe siècle (cadre économique, mutations sociales, civilisation matérielle, évolution des sciences et des techniques, révolution informatique). Il inclut le fonctionnement du marché mondial des biens culturels et la question de la « mondialisation de la culture ». 2. Les grands modèles idéologiques et la confrontation Est-Ouest jusqu’aux années 1970 On étudie les traits majeurs des modèles soviétique et américain,en se centrant sur les années 1950-1960, et les lignes de force de la

discussions essentielles : celle de l’ambivalence de la nature humaine à une époque où la violence terroriste se déchaîne à travers le monde ; celle de l’ethnocentrisme culturel et de l’égocentrisme des acteurs, tous les deux exacerbés par la mondialisation ; celle de la portée des représentations cognitives du monde des acteurs qui se résument le plus souvent à de simples images. Ceci non pas en raison d’un intérêt irrépressible pour la métaphysique, sachant que tout un chacun est prêt à admettre

Japon a su par deux fois - en 1853 et en 1945 - se réunir tout entier derrière le projet national de rattraper l’Occident, aujourd’hui cet objectif est dépassé sans qu’aucun autre objectif d’intégration sociale ait pris le relais. Alors que la mondialisation et les règles qu’elle impose paraît constituer une « troisième ouverture » selon les mots de Christian Sautter, les Japonais ne seraient plus aussi prêts qu’avant à communier dans un projet collectif, qui légitimerait à leurs yeux tous les sacrifices

politique de réinsertion des détenus en Gironde par deux grands axes s’articulant autour de deux grandes dimensions de la politique pénitentiaire. D’abord, la politique pénitentiaire demeure une politique éminemment régalienne. Dans un contexte de mondialisation ou du moins d’européanisation des politiques publiques, la politique pénitentiaire demeure sous l’entière compétence de l’Etat. De plus, tout en étant, indépendamment des alternances politiques, régulièrement reléguée à la marge de l’agenda politique

conviendra donc de faire le portrait de la puissance étasunienne en 1945, au sortir d’une guerre victorieuse mais coûteuse. L’analyse pourra s’appuyer sur des connaissances acquises par les élèves durant leur année de Première (croissance et mondialisation, Seconde Guerre mondiale, Guerre froide), tout en prenant la peine de les problématiser de manière différente. La permanence de certains fondements de la puissance étasunienne est remarquable (prétention à incarner et défendre le libéralisme