Mort De Gervaise

plus précisément l’incipit, d’un de ses célèbres romans, l’Assommoir. Il retrace la vie de Gervaise Macquart, de sa rupture avec Lantier à sa mort. Abandonnée à Paris avec deux enfants, elle lutte contre la misère en tant que blanchisseuse, s'éprend de Coupeau, un zingueur. Mais celle-ci, désespérée, va finalement tomber dans l’alcoolisme. Ce passage annonce déjà la vie difficile et les mésaventures que Gervaise va subir. Cet incipit est il traditionnel ou original ? Tout d’abord, cet incipit est typique

Emile Zola, L'Assommoir, chapitre X, 1877 Au milieu de cette existence enragée par la misère, Gervaise souffrait encore des faims qu'elle entendait râler autour d'elle. Ce coin de la maison était le coin des pouilleux, où trois ou quatre ménages semblaient s'être donné le mot pour ne pas avoir du pain tous les jours. Les portes avaient beau s'ouvrir, elles ne lâchaient guère souvent des odeurs de cuisine. Le long du corridor, il y avait un silence de crevaison, et les murs sonnaient creux, comme

contemporaines, la mort du héros ou de l'héroïne est un moyen idéal de clore un récit. En effet, la mort met un terme définitif à l'histoire et permet de terminer la vie du personnage sur une note positive ou négative, selon le message que l'auteur cherche à faire passer et le genre de son roman. Dans ce corpus de cinq documents, qui s'étend sur près d'un siècle -de Manon Lescaut,, écrit en 1733 par l'Abbé Prévost, à l'œuvre de Tolstoï, Anna Karénine, parut en 1878- les auteurs ont tous choisis la mort de leur

n’y a pas une définition unique de la famille. D’une part, les formes familiales sont diverses, de mariages a la cohabitation, de la famille classique a la famille monoparentale et a la famille recomposée. Au moment de la naissance, du mariage, de la mort, la famille se donne en représentation sous des contours différents. La famille, pour l’état civil, se distingue également de celle mise en œuvre par les politiques sociales. Elle est donc un groupe d’appartenance flexible. La famille concerne une

ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l’ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l’oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement la honte et la mort. C’est la morale en action, simplement. L’Assommoir est à coup sûr le plus chaste de mes livres. Souvent j’ai dû toucher à des plaies autrement épouvantables. La forme seule a effaré. On s’est fâché 5 contre les mots. Mon crime est d’avoir eu la

ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l'ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l'oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénoûment, la honte et la mort. C'est de la morale en action, simplement. L'Assommoir est à coup sûr le plus chaste de mes livres. Souvent j'ai dû toucher à des plaies autrement épouvantables. La forme seule a effaré. On s'est fâché contre les mots. Mon crime est d'avoir eu la curiosité

naturaliste ; elle fait partie du plus vaste projet des Rougon Macquart. Gervaise, fille du contrebandier Macquart, d'une marchande à la Halle, est montée à paris pour suivre son amant, Auguste Lantier, dont elle a eu deux fils. Lantier finit par l'abandonner, la jeune femme se laisse alors courtiser par un ouvrier zingueur, Coupeau. Il l'invite dans notre extrait à prendre une prune à "L'Assommoir", cabaret du père Colombe où Gervaise et Copeau vont faire la découverte de l'alambic, machine à distiller

retrace la vie de Gervaise Macquart, de sa rupture avec Lantier à sa mort. Abandonnée à Paris avec deux enfants, elle lutte contre la misère en tant que blanchisseuse, s'éprend de Coupeau, un zingueur. Elle parvient à ouvrir sa propre boutique, a une fille de Coupeau, Nana (qui donnera nom à un autre roman de Zola). Mais à la suite d'un accident, Coupeau prend l'habitude de l'oisiveté, fait société avec un Lantier revenu. Ce dernier s'installe dans le ménage, et ruine la boutique de Gervaise en buvant régulièrement

« C'est le plus grand chef d'œuvre de la littérature française, après Les Misérables ». Les grandes influencent de l'artiste pour une vie sont la Femme de trente ans de Balzac, Madame de Bovary et l’éducation sentimentale de Flaubert, Madame Gervaise de Goncourt Trois adaptations au cinéma furent tournés. Il raconte une vie, banale, une vie, parmi d'autres, celle de Jeanne qui reve de la vie qu'elle n'aura jamais. 3/ Les themes Maupassant souhaite avec Une vie, dénoncer le vrai, et

l’existence du personnage de Gervaise, née en 1828 et conçue dans l’ivresse et la violence selon son portrait génétique ainsi que son infirmité physique à la jambe qui la rend boiteuse. L’Assommoir, étant principalement un roman sur le peuple, traite essentiellement des problématiques sociales, alors en plein essor, tel que l’alcoolisme et ses dérivés. Zola en fera l’analogie selon sa dégénérescence sur le milieu social et particulièrement sur le milieu familial. Gervaise aura eu deux enfants de son