Mortel Pense Chassignet

…………………………………………………………………………………………….3 L’ennemi de Charles Baudelaire………………………………………………………………………………………..5 Chanson d’automne de Paul Verlaine………………………………………………………………………………..6 Assieds-toi sur le bord d’une ondante rivière de Jean-Baptiste Chassignet..........................…..6 Le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire ……………………………………………………………………….7 Soleil couchant de Victor Hugo……………………………………………………….…………………………………8 Quand je suis vingt ou trente moi de Pierre de Ronsard………………………

Guillaume Appolinaire Page 5 & 6 : "L’Horloge" de Charles Baudelaire Page 7 & 8 : "Le Lac" de Alphonse de Lamartine Page 9 & 10 : "Le Ballet des heures" de Gérard de Nerval Page 11 & 12 : "Assied toi sur le bord" de Jean Baptiste Chassignet Page 13 & 14 : "Soleils Couchants" de Victor Hugo Page 15 & 16 : "Chansons d'automne" de Paul Verlaine Page 17 & 18 : "L'Ennemi" de Charles Baudelaire Page 19 & 20 : "Le Temps..." d'André Laugier Page 21 à 24 : Biographie des

Clemenceau La naissance et la mort en cela seul diffère. Que l’enfant sort sans peur du ventre de sa mère et nous, tremblons d’effroi quand mourir il nous faut. J-B Chassignet Le temps passé n’est plus, l’autre encore n’est pas. Et le présent languit, entre vie et trépas. Bref, la mort et la vie, en tout temps est semblable. J-B Chassignet La mort est d’abord le néant du savoir .. « on ne sait pas ». Ce sont les premiers mots qui viennent et qui conviennent. Christian Chabanis Nombreux sont ceux

(Gérard de Nerval). On a des poèmes qui racontent la naissance d’un fils alors qu’à l’opposé on a deux poèmes qui font l’éloge d’un fils venant de mourir et a coté, Chassignet émet une possibilité sur la mort d’un enfant («  Si tu meurs en jeunesses »). Au XVIème siècle, l’enfant est considéré comme plus vieux qu’il ne l’est, Chassignet l’imagine mourir, dans le poème de Bouchet, on lui apprend des choses dont il n’est pas capable de réaliser, et Fontaine, veut déjà lui montrer le monde alors qu’il

La poésie a souvent été pensée comme illustrant la beauté et la joie de la réalité et vue comme quelque chose de positif, dans laquelle beaucoup aiment se réfugier; elle est alors considérée comme esthétique. Mais la poésie doit-elle nécessairement embellir cette réalité, ce monde réelle qui est pourtant celui dans lequel tout le monde vit? Pourquoi le poète ne témoignerait-il pas de cette routine, ces réalités sociales, événementielles ou politiques qui nous concernent personnellement et nous touchent

les sens, ces années ? Moi, je les ais déjà oubliées. Puis elles reviennent d’un coup et dans mon c' ur font des trous. Tu les vois, ces minutes ? Je les accompagne dans leur chute Puis à nouveau, elles recommencent Moi, je reste en bas et je pense : Le temps entre mes doigts s’amuse. Toujours masqué, souvent il abuse. Se jouant de mon âme pour son bon usage il est le plus fort et c’est bien de son âge. Philistin PANGER. Poète contemporain « L'horloge » Horloge ! dieu sinistre, effrayant

IV, succession de régences…  Cette incertitude donne naissance à la représentation d’un monde toujours en mouvement.  Auteurs : Agrippa d’Aubigné                  Théophile de Viau                 Jacques Davy du Perron          Jean-Baptiste Chassignet                 Pierre Corneille   Caractéristiques : les effets de pittoresque, les effets de masse et les effets de mouvement. Les auteurs parlent souvent de leurs expériences dans la guerre de religion, et défendent souvent leur croyance à

grands ennuis entremêlés de joie. Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure, Mon bien s’en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être en haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur. Charles Baudelaire (1821-1867): Spleen : Quand le ciel bas et

comme aujourd’hui du pauvre corps humain La force que le temps abrévie et consomme : Le nom sans varier nous suit jusqu’au trépas, Et combien qu’aujourd’hui celui ne sois-je pas Qui vivais hier passé, toujours même on me nomme. Jean-Baptiste Chassignet, « Mépris de la vie et consolation contre la mort », 1594. Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour ?

votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. COGITA MORI – Poésie baroque Cogita mori : locution latine signifiant : « pense que tu vas mourir », « rappelle-toi que tu vas mourir » Jean-Baptiste Chassignet, Le Mépris de la vie et consolation contre la mort, Sonnet 75 (1594) Mortel pense quel est dessous la couverture D’un charnier mortuaire un corps mangé de vers, Décharné, dénervé, où les os découverts, Dépoulpés, dénoués, délaissent leur jointure