Mousseline

Elle raccourci sa jupe et bat l’entrechat quatre. Elle est la gigoteuse.) Marie SALLE Elle cultive la grâce et l’expression. Elle abandonne les paniers et les boucles traditionnelles. Elle se produit sur scène vêtue d’une simple tunique de mousseline, les cheveux lâchés. Elle crée l’acte des Fleurs dans « les Indes Galantes » de Jean-Philippe Rameau. Elle est célèbre par la pureté de son art et préfigure 100 ans plus tôt, les stars du romantisme, Fanny ESSLER et Marie TAGLIONI. Théâtre du

gros sel Cérébos • 1 brin d’origan • 2 petites étoiles de badiane • 1 graine de cardamome verte • 1 pincée de coriandre en grains • 1 lamelle de zeste de citron jaune • 2 fines lamelles de gingembre frais Dans un sachet de thé jetable ou une mousseline, disposez l’origan, les étoiles de badiane, la graine de cardamome légèrement écrasée, la lamelle de zeste de citron jaune, le gingembre et la coriandre Au dernier moment, ajoutez le gros sel Cérébos et plongez l’aumônière dans l’eau de cuisson

seule des enfants royaux à survivre à la Révolution française. Condamnée par les insurgés puis réduite à l’exil, l’héritière du trône, devenue dauphine de France en 1824, reste attachée à la monarchie jusqu’à la fin de sa vie. Madame Royale, ou « Mousseline » comme l’appelle sa mère Marie-Antoinette,  est baptisée le jour de sa naissance en 1778, dans la chapelle du Château de Versailles. Quelques années plus tard, en 1793, ses parents sont guillotinés par les révolutionnaires. Marie-Thérèse Charlotte

description n’est point objective, Chateaubriand utilise ici bon nombres de termes péjoratifs : « tignasse, sale, faux, usé, bleuâtre, énorme ». Le personnage semble vêtu a grand recours d’artifices, comme un acteur de théâtre : « poudrée, manchettes en mousseline, brillants, satin ; soie ». Par cette description singulière du charlatan, Chateaubriand discrédite totalement ce dernier, qu’on a bien du mal à prendre aux sérieux. Deuxième paragraphe : Chateaubriand décrit l’intervention du charlatan, on

procréation. Revêt des connotations premier temps mortifère (Jocaste et Laïus ont donné naissance à Oedipe) et ensuite inceste. Le berceau occupe bcp de place et dans la chambre et ds le discours. Il désigne un vide affectif. « Joli fantôme de mousseline » c’est bien le petit fantôme qui revient. Pour Œdipe ce berceau a une fonction positive, bénéfique «  il sera le berceau de ma chance » pour le spectateur, il matérialise l’inceste. D’une façon étrange, il est passé du berceau au lit de sa mère

grande consommatrice. Ils vendent des textiles de toutes sortes : cotonnades écrues (l’aboudjedid, base du vêtement commun) ou colorées des Indes et d’Amérique, imprimées de France (Rouen) ou d’Angleterre, soieries et damas précieux, draps noirs, mousseline de coton, filés de coton, vêtements divers et uniformes. À cela s’ajoutent sucres, pétrole, verroterie, tapis persans et arabes, bonnèterie, quincaillerie, coutellerie, parasols, parapluies, parfums, vins, tabac, sabres russes et allemands, armes

Louis Les tissus étaient très variés allant du coton à la soie en passant par la laine et toutes sortes de mélanges qui avaient pour nom : basin, étamines, ratine, panne, taffetas... Les Indes fournissaient des étoffes précieuses telles les mousselines vaporeuses ou les indiennes qui seront interdites à partir de 1686. La siamoise, dont le nom évoque le pays de provenance, était un tissu composé de soie et de coton, souvent rayé, et utilisé pour les vêtements féminins les plus somptueux.  

beautés blondes. On aurait pu lui reprocher trop d’embonpoint ou plutôt un négligé artistique – aussi les femmes la trouvaient-elles de mauvais ton. Elle parlait lentement : c’était une voix modulée, musicale et douce. Elle avait une robe fine de mousseline blanche qui laissait voir les contours moelleux de son bras. Quand elle se leva pour partir, elle mit une capote blanche avec un seul nœud rose. Elle le noua d’une main fine et potelée, une de ces mains dont on rêve longtemps et qu’on brûlerait

comprendre le caractère de la beauté présente. Les draperies de Rubens ou de Véronèse ne vous enseigneront pas à faire de la moire antique, du satin à la reine, ou toute autre étoffe de nos fabriques, soulevée, balancée par la crinoline ou les jupons de mousseline empesée. Le tissu et le grain ne sont pas les mêmes que dans les étoffes de l’ancienne Venise ou dans celles portées à la cour de Catherine. Ajoutons aussi que la coupe de la jupe et du corsage est absolument différente, que les plis sont disposés

viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l'entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue, à laquelle pendaient de petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment douloureux. » (Marcel Proust, Du côté de chez Swann) Elle emploie tous les temps et tous les modes, notamment : — le passé simple de l'indicatif pour raconter ;