Munichois Antimunichois

Blum relance la politique d’armement 2/ Ces clivages s’accentuent avec la montée des tensions. Après Munich, conscience du danger allemand est trop forte pour laisser subsister des espoirs de sécurité collective affrontement entre munichois et anti-munichois : entre ceux qui se résignent à l’expansion de l’Axe en détournant le danger et ceux qui veulent la contrer 3/ La politique extérieure française n’en demeure pas moins passive La France n’a pas d’alliés: ni les EU, ni le RU L’alliance

spirituelles + solidarité + respsbilité. Vision pessimiste de la nature humaine : seul l’appât du gain motive donc capitalisme peut canaliser ce travers. Avant 1930 : rancune à l’égard de l’Allemagne MAIS laisser-aller aussi. Après : camp des Munichois. A l’intérieur : préserver ordre politique et social mais pas fermés au progrès social pour les modérés (cf. Loi Loucheur) - les traditionnalistes : les + conservateurs. Fédération Républicain puis après 1924 Union Républicaine. Veulent décentralisation

d’éviter cette guerre. Dans le monde politique français, ces accords révélent des positions très opposées, il y a les munichois ceux qui préférent la paix et soutiennent les accords de Munich, il y a les antimunichois qui estiment que ces accords sont une lacheté et un encouragement signifié à Hitler de poursuivre sa politique d’expansion. En 1938, les communistes sont antimunichois. On apprend en 1939, l’existence d’un pacte germano-soviétique qui est un accord de non agression réciproque entre Staline

signés par Edouard Daladier le 30 septembre 1938 (qui est alors Président du Conseil). --> (Le message Républicain entachée ?) Après le démantèlement de la Tchécoslovaquie par les accords, l’opinion public français se divise en deux : les munichois et les antimunichois. Certains acceptent les concessions, les autres y sont hostiles. La République acceptent donc de fermer les yeux sur la politique belliqueuse de Hitler pour essayer de préserver la paix en Europe mais cela entache le message démocratique

républicains espagnols pendant la guerre civile, elle va se rapprocher d’une URSS perçue comme le principal rempart contre le fascisme · 2 directions opposées.En 1938, par ailleurs, la division très sensible en France et en Angleterre, entre les munichois et les antimunichois (c’est-à-dire entre ceux qui veulent combattre absolument l’Allemagne et ceux qui acceptent un certain nombre de concessions) symbolise clairement les enjeux :· D’un côté Chamberlain et Daladier qui veulent la paix même au prix de concessions

validité des pactes antérieurs. A l’intérieur les français sont divisés entre munichois et antimunichois. Parmi les premiers, on trouve les socialistes et les radicaux, pacifistes convaincus. On trouve également une large fraction de la droite, soit par inquiétude devant l’impréparation militaire du pays, soit par admiration du régime hitlérien, soit aussi par haine du communisme. Au contraire, parmi les antimunichois, on trouve tous les communistes, ils sont solidaires de l’URSS et conscients

très à gauche représenté par Pivert très minoritaire, mais très critique envers le Front Populaire. Il est exclu en juin 1938 Mais il y a des clivages au gré des circonstances : tensions européennes en 1938 entre pacifistes (les Munichois) et bellicistes (anti-Munichois) α. La SFIC. On note un dynamisme apparent puisqu’elle attire pour des périodes plus ou moins longues des intellectuels, notamment les romanciers H.Barbusse et P.Nizan, des surréalistes (A.Breton, Aragon, Eluard), ou des «

permettaient le recours massif aux engins motorisés=> privilégient le mouvement et l'offensive: la Blitzkrieg 8 2) Les Français devant la guerre: 10 a) Une opinion résignée à la guerre: 10 b) Mais il reste des forces hostiles à la guerre 11 les münichois: 11 la gauche non coco: 12 Le Parti communiste, 12 c) l'absence d'Union sacrée:. 12 2) la « drôle de guerre » ( sept 39- mai 40): 13 a) sur le front , une inaction lourde de conséquence: 13 b) A l'arrière, l'offensive anticommuniste: 15

de Munich. Les autres formations sont divisées sur la question : les pacifistes intégraux de gauche (comme Paul Faure, de la SFIO), certains radicaux et la plupart des droites sont munichois : ils croient en la bonne foi d’Hitler ou alors ils pensent que la France n’est pas prête encore pour la guerre. Les antimunichois voit cette conférence comme un abandon honteux : certains radicaux, la majorité de la SFIO avec Blum. La division va affecter aussi le syndicalisme : la CGT est munichoise et la

On venait l’acclamer. Faible mais lucide, il marmonna : « Ah ! les cons. » La capitulation de Munich est devenue un symbole. Encore aujourd’hui, on parle (souvent hors propos) de « munichois » et d’« antimunichois ». De fait, ce critère divisa les partis. Il y eut des munichois de gauche (Blum) et des antimunichois de droite (Reynaud) en France, mais aussi en Grande-Bretagne. On ne dira jamais assez la responsabilité, ou plutôt l’irresponsabilité, des gouvernants anglais de l’époque, en particulier