Muses

Qui est Orphée? Orphée est le fils d’Oegre, roi de Thrace, et de Calliope, muse de l’éloquence. Ayant un don réel pour la musique et la poésie, Apollon lui offrit une lyre à sept cordes. Les muses lui apprirent à en jouer et pour les remercier, Orphée rajouta deux cordes, en hommage aux neuf muses. Grâce à sa musique, il charmait les Hommes, les végétaux, les arbres, les rochers et même les êtres les plus atroces ne résistaient pas à l’envoûtement de son chant. Orphée et Eurydice A son retour

verges, se précipitant comme démentes. Elles se jetèrent sur lui, le déchirèrent littéralement, puis se débarrassèrent de la tête dans les eaux du fleuve HEBRE qui le menèrent jusqu'aux rivages de LESBOS ainsi que les membres. C'est là que les muses les découvrirent, les mirent en terre dans une sépulture au pied du mont OLYMPE. Ici, prétend la légende, les Rossignols chantent plus harmonieusement qu'ailleurs.

Même si les poètes se sont souvent auréolés de l’image prestigieuse de l’inspiration divine qui faisait d’eux des élus des Dieux et des Muses, ils ont été nombreux à rappeler aussi l’impérieuse nécessité d’un travail sur le langage. La poésie lyrique La légende d’Orphée Orphée aimait Eurydice. Un serpent la piqua et elle en mourut. Orphée, désespéré, descendit aux Enfers pour persuader les Dieux de lui rendre celle qu’il aimait. Il parvint à les charmer en jouant de la lyre et les Dieux laissèrent

qu’Ouranos est le fils de Nyx (la Nuit) ou d'Héméra (le Jour) et d'Éther (la Lumière céleste). Outre les Titans, les Cyclopes et les Hécatonchires, elles lui reconnaissent plusieurs autres enfants, tous nés de Gaia, parmi lesquels les trois plus anciennes Muses, les trois Moires ou encore les dieux agrestes Pan et Aristée. Certains font également naître de Gaia fécondée par le sang d'Ouranos mutilé le dieu Silène, père des Satyres. Enfin, Cicéron, dans son De Naturā deorum (De la nature des dieux) attribue

la tête d’Orphée. Elle baisse les yeux sur lui mais est seule à le regarder : il est mort… La lumière est sombre, c’est la tombée de la nuit : on peut le distinguer grâce au ciel qui s’assombrit. Le tableau renvoie au passage du mythe où les muses trouvent les membres d’Orphée et veulent les enterrer au pied du mont Olympe Orphée apparaît ici découpé, il ne lui reste que la tête sur une lyre. On pense que la tête d’Orphée vient d’être reprise du fleuve Hébros là où les Thraces l’avaient jetée

y parle des Muses qui lui apportaient la « liberté », la « postérité » et «l’immortalité » par leur inspiration, Baudelaire explique que sa muse n’est pas celle dont il rêve. Elle a les « yeux creux », son teint reflète « la folie et l’horreur », elle est laide et macabre .Le poète se plaint de sa muse qui ne l’inspire que des idées noires ; Il la compare à un « succube », un démon qui sous les traits d’une femme charme les hommes dans leurs rêves et leurs procure des visions érotiques et au marais

1. Dans la mythologie grecque, les Muses sont les neuf filles de Mnémosyne (Mémoire) et de Zeus. Les Muses sont au nombre de neuf et accompagnées d'Apollon : 2. Clio (histoire), Euterpe (musique et chant), Thalie (comédie), Melpomène (tragédie), Terpsichore (danse), Erato (art lyrique et choral), Uranie (astronomie), Calliope (poésie épique et éloquence), Polymnie (rhétorique). 3. Sapho, originaire de Lesbos, de la cité de Mytilène, est considérée comme la dixième Muse. Femme poète de la Grèce

enfers, Orphée, inquiet du silence d’Eurydice, ne put pas s’empêcher de se retourner vers elle, et celle-ci lui fut retirer définitivement. Orphée était inconsolable, et à son retour, les femmes de la ville lui déchiquètent les membres, puis les muses, éplorées, l’enterraient dans le mont olympe et sa lyre fut déposée dans le temple d’apollon.

Les rapports compliqués entre Mnémosyne et Clio - Mémoire et Histoire ; deux fonctions différentes, voire opposées La mythologie nous dit que c’est après une longue fornication avec Zeus que Mnémosyne, déesse de la Mémoire mit au monde les neuf muses, parmi lesquelles Clio, dont Hésiode disait qu’elle annonçait aux mortels ce qui fut et ce qui sera. L’Histoire est donc fille de la mémoire ! Pourtant, en fait tout les oppose. « L’histoire est une pensée du passé et non une remémoration ; elle

mouvement littéraire se considère plus sérieux que le romantisme, refusant le lyrisme d’un Musset ou d’un Lamartine. I.Naissance A. Le nom : Sur le mont Parnasse, situé en Grèce à proximité de Delphes, s’assemblaient, selon la mythologie, les neuf Muses (filles de Zeus et Mnémosyne), sous la conduite d’Apollon (dieu du chant, de la musique et de la poésie). Ainsi, les nouveaux poètes – les Parnassiens – ont le regard tourné vers les sommets de la perfection. B. L’origine : Le Parnasse a voulu