Musicalité Poétique

elle peut, par ce biais, permettre au lecteur de voyager, de s'évader grâce au poème. La poésie est un art de suggérer par des images, des rythmes et surtout par l'emploi du vers. C'est une vision du monde transmise au lecteur par le langage poétique qui donne l'impression de vivre les instants, les lieux évoqués par le poète. Dans un premier temps, nous allons constater que malgrè la liberté dont bénéfie le poète, la poésie obéit à des lois telles que la versification. Puis, nous aborderons

monotone et lasse/Est ton âme, en mon automne hélas » (vers olorime). Du Bellay, Défense et Illustration de la langue française: « une bien amoureuse musique tombante en un bon et parfait accord » (D.B conseille les rimes riches). Boileau, Art poétique: « la rime est une esclave et ne doit qu'obéir » (les classiques ôtent le prestige de la rime). Emile Deschamps, Études françaises et étrangères, Préface, 1828: « la rime est le trait caractéristique de notre poésie ». Victor Hugo, Préface de Cromwell

conditionnel, la troisième reviens à l'impératif et à l'indicatif présents. Sur se plan, la boucle se referme. La strophe fait alterner des vers de cinq syllabes et des vers de sept syllabes. Il acquière ainsi la musicalité légère que recommandera plus tard Verlaine dans son "art poétique" ( p.80 ). Chaque strophe comporte douze vers : un distique de pentasyllabes, un quatrain à rimes embrassées, soit un heptasyllabes, deux pentasyllabes, un heptasyllabes; un quatrain sur le modèle du premier. Autrement

enfer est donc un recueil charnière qui marque une rupture dans l’œuvre du poète. Il prend une dimension autobiographique dans lequel se mêlent le passé, le présent, le futur. L’œuvre apparaît comme le récit de l’expérience d’une vie et d’une quête poétique. Ce recueil qui oscille entre l’échec et la révélation déploie les paradoxes de l’âme du poète. Le titre du recueil le place le poète dans la position d’un damné envoyé dans un lieu de tortures et de souffrances. Néanmoins, l’ajout d’un marqueur

« soir », « les temps », « ton souvenir ». Dans ce poème, Baudelaire évoque l’atmosphère harmonieuse d’un crépuscule qui s’apparente à une célébration religieuse. Les sensations sont diverses mais fusionnent en « tournant » comme une « valse ». La musicalité du poème et le mouvement du pantoum suggère, tout aussi, le tournoiement de la valse et des parfums. Il n’y a que deux rimes dans ce poème en « ige » et « oir » ce qui présente de façon quasi obsessionnelle les deux motifs principaux du poème. :

Introduction : Le poème « Correspondance » est le 4e poème de la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal de Baudelaire (2e édition, 1861). Il fait partie des poèmes liminaires (c’est-à-dire qui ouvrent l’œuvre) et contribue à définir la démarche poétique de Baudelaire. Baudelaire est considéré, du point de vue de l’histoire littéraire, de l’histoire de la poésie, comme le dernier des poètes romantiques qui radicalise leurs conceptions et ouvre également la voie du symbolisme. Les premiers poèmes

poésie est un art. Elle reste cependant difficile à définir, et cette définition varie d'ailleurs au fil du temps, au point que chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression qui varie aussi d'auteur en auteur. Le poète privilégie la musicalité d’où le recours au vers et aux rimes qui apportent aussi un rythme particulier. Mais le poète recherche aussi l'expressivité par le poids accordé aux mots comme par l'utilisation fréquente des figures de styles. Un poète écrit toute sorte de choses

politiques. La poésie engagée permet d'exprimer ses opinions politiques. On le retrouve surtout au XlXème siècle chez les Romantiques. Certains poèmes servent également à affirmer un refus des genres et des formes convenues comme dans Meditations poétiques d'Alphonse de Lamartine. Le poète par ses écrits guide les opprimés. Il incite les lecteurs à l'action afin de changer la société.  3. Jeu et réflexion sur le langage, les mots et les formes Quels que soient ses thèmes, la poésie a une fonction

un souci d’esthétisme et de rythme. On peut donc considérer la poésie comme un art traitant du passé. Or Apollinaire nous parle ici de « fait quotidien » et de « nouveau », la poésie se transpose alors dans le présent. Le sujet même de la création poétique est ici remis en cause, comme il le fut au XVIIe siècle avec la querelle des Anciens et des Modernes. Apollinaire dit que la banalité et le quotidien sont des sujets formidables d’inspiration. On peut alors se demander : Peut-on faire de la poésie

une situation douloureuse. Le rythme très régulier du vers 4 sans aucune coupure forte, donne à cette fin de strophe la musicalité d'une incantation obsessionnelle. III. Le triomphe de la vie sur la mort : l'immortalité La négation de la mort passe par plusieurs procédés propres au langage poétique, et mis en relief par les techniques de versification.  Le jeu poétique Le dialogue "je"/"tu" fais apparaître un interlocuteur vivant et présent, aussi bien réellement que dans la pensée et dans