Baudelaire "L'Invitation au voyage" p.78-79

Baudelaire est héritier du 18ième siècle; de son père tôt disparut il a hériter un goût prononcer pour la peinture, il est l'auteur de Salons comme le fut Diderot et il réserva le meilleur accueil aux peintre modernes, il reçut aussi favorablement la musique de Wagner. C'est un moderne mais qui c'est reconnaître la beauté éternelle à travers le transitoire.
"Les fleurs du mal" sont organisées en sections et l'invitation au voyage appartient à la première section "Spleen & Idéal" ou les poèmes évoques tous la tension en le spleen, la mélancolie et l'idéal. Par ailleurs, ces poèmes appartiennent souvent à des cycles qui se rattachent à des figures féminines : l'invitation au voyage se rattache ainsi au cycle de Marie Daubrun, ce qui n'a pas autant d'importance qu'on peut le croire.
Dans ces "Fleures du Mal", Baudelaire retravaille la forme traditionnelle du sonnet mais il innove aussi. C'est le cas dans notre poème qui comporte trois strophes séparées l'une de l'autre pas un distique ( couple de vers qui riment ensemble et se suivent ). Le poème se caractérise ainsi par une recherche formelle et "l'invitation" nous emmène dans un voyage qui va du lieux à la langue et finalement à la mort dans une chaude lumière.

1. Une recherche formelle

Chaque strophe se caractérise par l'emploi d'un mode ou d'un temps, la première comporte l'indicatif et l'impératif présent, la deuxième est au conditionnel, la troisième reviens à l'impératif et à l'indicatif présents. Sur se plan, la boucle se referme.
La strophe fait alterner des vers de cinq syllabes et des vers de sept syllabes. Il acquière ainsi la musicalité légère que recommandera plus tard Verlaine dans son "art poétique" ( p.80 ). Chaque strophe comporte douze vers : un distique de pentasyllabes, un quatrain à rimes embrassées, soit un heptasyllabes, deux pentasyllabes, un heptasyllabes; un quatrain sur le modèle du premier. Autrement dit, la strophe de douze vers