Mutazilisme

ultimes par la création de ce dogme n’étaient pas de « concurrencer » l’Islam, mais de l’affranchir de ce poids appliqué à cette société qui a du bon travail et de bonnes réflexions à préparer. Pour résumer ce développement des idées, l’exemple du mutazilisme nous prouve (à tort ou à raison ?) l’impossibilité de concilier Islam et modernité. Par ailleurs, on trouvera toujours un fondamentaliste religieux prêt à réagir aux « agressions » extérieures. Moralité : Les musulmans doivent se battre afin

abbassides furent constamment confrontés aux revendications chiites. Le fils et successeur d'Haroun, Mamun, tenta de rallier les chiites modérés en favorisant les influences iraniennes. Il proclama un descendant d'Ali héritier du califat et adopta le mutazilisme comme doctrine officielle. Les mutazilites s'opposaient notamment aux docteurs de la foi sunnite et professaient que la raison, et non l'imitation, devait être source de la connaissance religieuse. Cette alliance fut vaine et, durant les IXe et

position ne s’est pas imposée immédiatement dans l’islam. Au milieu du VIII° siècle, se crée à Bassorah une école de théologie musulmane qui se pose en tierce position entre la tradition et le chiisme en cours de constitution, le motazilisme ou mutazilisme (« ceux qui s’abstiennent » ou « ceux qui se séparent », mais ils se désignent euxmêmes comme « Peuple de la justice et du monothéisme »). Entre beaucoup de points discutés, les mutazilites lancent une controverse sur le Coran dont ils considèrent