Mélancolie Dans Alcools

la poésie moderne fait donc totalement éclater les genres traditionnels, prônant le « lyrisme de la matière ». De nombreux poètes suivront donc cette fonction nouvelle de la poésie, tel que Guillaume Apollinaire, particulièrement dans son recueil Alcools, (1913), regroupant des poèmes représentatifs d’une époque lassée : « Qu'est-ce que cela peut me faire ô ma maman, D'être cet employé pour qui seul rien n'existe […] » (La Porte). De plus, c’est dans le célèbre Pont Mirabeau que le poète renoncera

rap respire encore,Loin des clichés d'une musique idéalisée par des chaînes en orDès lors, le rap français est devenu un univers saleOù beaucoup se vendrait pour finir à universal{Refrain :}Dans la vie trop deroutéLa haine de ma famille m'a degouté Alcool, h et davbé Paroles, teuch et rapper malheuresement le rap part en couilles cest un monde plein de magouilles nn je te parle pas de douilles mais du rap et de sa depouille {2ème Couplet :}C'est parce que le rap est devenu trop sélectif,Car

gens Qui resourient les yeux humides 40 Mais moi j'ai le coeur aussi gros Qu'un cul de dame damascène Ô mon amour je t'aimais trop Et maintenant j'ai trop de peine Les sept épées hors du fourreau 41 Sept épées de mélancolie Sans morfil ô claires douleurs Sont dans mon coeur et la folie Veut raisonner pour mon malheur Comment voulez-vous que j'oublie Les sept épées 42 La première est toute d'argent Et son nom tremblant c'est Pâline

pauvres gens Qui resourient les yeux humides 40 Mais moi j'ai le coeur aussi gros Qu'un cul de dame damascène Ô mon amour je t'aimais trop Et maintenant j'ai trop de peine Les sept épées hors du fourreau 41 Sept épées de mélancolie Sans morfil ô claires douleurs Sont dans mon coeur et la folie Veut raisonner pour mon malheur Comment voulez-vous que j'oublie Les sept épées 42 La première est toute d'argent Et son nom tremblant c'est Pâline

toujours, — ce qu’est d’attendre! — Quelque fuite atroce de vous. Du houx à la feuille vernie Et du luisant buis je suis las, Et de la campagne infinie Et de tout, fors de vous, hélas! Apollinaire (1880-1918) : Sous le pont Mirabeau, Alcools (1913) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine           Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à

3 Voir également à ce sujet les pages 11 à 15 dans l’ouvrage des Mots aux Textes de BIÉTRY Roland. 4 ARAGON Louis, Strophes pour se souvenir, 1955. 5 RACINE Jean, Andromaque, acte V, scène 5, 1667. 6 APOLLINAIRE GUILLAUME, Alcools, 1913. 7 Jacques Prévert, Paroles, 1946. 8 Jules Laforgue, Complainte du fœtus de poète, 1885. http://fr.wiktionary.org/wiki/voyellehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Strophes_pour_se_souvenirhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Pr%C3%A9verthttp://fr

et variété des tonalités lyriques ou élégiaque (=Tirant son nom des élégies, poèmes au ton plaintif particulièrement adapté à l'évocation d'un mort ou à l'expression de souffrances amoureuses, elle est une tonalité lyrique fortement empreinte de mélancolie). Pétrarque eut de nombreux imitateurs : Marot, Du Bellay, les poètes de la Pléiade mais surtout dans la première moitié du XVIème siècle : l'Ecole Lyonnaise. Lyon abritait alors un groupe de poètes brillants (oeuvres marquées par la subtilité

« Chacun de mes poèmes est la commémoration d’un événement de ma vie et le plus souvent il s’agit de tristesse, mais j’ai aussi des joies que je chante » et dans une lettre des Lettres à sa marraine en 1915 : «Pour ce qui est de la poésie libre dans Alcools il ne peut y avoir aujourd’hui de lyrisme authentique sans la liberté complète du poète et même s’il écrit en vers réguliers c’est sa liberté qui le convie à ce jeu ; hors de cette liberté il ne saurait y avoir de poésie » Pour Décaudin, « il ne

1880 à Rome, ami très proche de Picasso, Il eut une liaison avec Marie de Laurencin (une peintre) avec la quel il vivra jusqu’en 1912. Dans le poème « le pont Mirabeau »l’auteur fait allusion à sa rupture avec marie. « Le pont Mirabeau »tiré de Alcool (1913) écrit par Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine             Et nos amours        Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine        Vienne la nuit sonne l'heure     

INTRODUCTION : Apollinaire, qui a vécu une période marquée par la Première Guerre mondiale et la perte de sa muse, exprime son désespoir et sa quête de sens à travers une poésie à la fois lyrique et moderne. Le recueil Alcools, publié en 1913 par Guillaume Apollinaire, rassemble des poèmes écrits entre 1898-1912 .Il présente un parcours personnel depuis les poèmes de jeunesse jusqu’à « Zone », poèmes qui sont séparés en plusieurs sections. Dans ce poème, le