Narcisse Ovide

vol. 2, n° 3, janvier 1939, p. 194-205. [en ligne] Ressources numériques > Ressources électroniques > Livres et périodiques http://www.jstor.org/stable/750097 (consulté le 5/12/12) Voir aussi : Botticelli Aurore / Eos Voir : Guérin, Pierre-Narcisse ; Le Brun, Charles Bacchus/Dionysos Dionysiac : [exposition, Paris, Centre Pompidou, galerie sud, 16 février-9 mai 2005] / [catalogue par Christine Macel, Barbara Stiegler, Jean-Pierre Criqui]. Paris, Centre Pompidou, 2005. [246] p. Salle F

bonnes flèches, et il se met à suivre l’arc au poing le pauvre Lorris, qui prend la fuite, mais que son trouble n’empêche pas de décrire en plusieurs pages les beautés du verger. Toujours fuyant, il rencontre sous ses pas la fontaine où mourut le beau Narcisse, ce qui lui donne occasion de raconter l’histoire d’Écho, une haute dame dont Narcissus causa la mort (6), puis il avise près de la fontaine d’amour des rosiers chargés de roses. Un bouton le tente par sa fraîcheur et son parfum; il étend la main

gouverneurs : à cela près, il me semble qu'il lui échappe assez de cruautés pour empêcher que personne ne le méconnaisse. Quelques−uns ont pris l'intérêt de Narcisse, et se sont plaints que j'en eusse fait un très méchant homme et le confident de Néron. Il suffit d'un passage pour leur répondre. "Néron, dit Tacite, porta impatiemment la mort de Narcisse, parce que cet affranchi avait une conformité merveilleuse avec les vices du prince encore cachés : Cujus abditis adhuc vitiis mire congruebat". Les autres

jamais condamner les artiste qui vivent pour leur arts et qui ne pensent pas au lendemain. → on peut s’amuser et faire tous ce que l’on souhaite mais pas tout le temps, prendre du temps à travailler et faire des efforts qui seront récompensé Ovide(le mythe de Narcisse) – les personnes qui attache une importance à la beauté extérieure, vanité → condamné. Son regard descend, oublie les Dieux qui sont au-dessus. → à force d’avoir d’yeux que pour soi-même on finira par tout perdre Evangile selon St-Luc (« le

directement opposé à la vision chrétienne, pour qui le croyant doit humilier son corps devant la grandeur divine. La genèse des astres et de la Terre a, elle, donné les débats que l'on sait avec la vision du dogme chrétien ; c'est une histoire riche. Ovide, dans les métamorphoses, s'inspire de Pythagore pour affirmer que le monde est en perpétuelle mutation, que rien n'est éternel ni immuable. Pour lui, l'univers s'explique par la matière, est régi par l'interaction des atomes, sans rien devoir à une

En effet, Tahoser étant momifiée elle reste belle et jeune à jamais, comme une statue. Nous pourrions alors dire que Lord Evandale incarne le Pygmalion du XIXème siècle, c'est-à-dire qu’il faut nous replonger dans les mythes notamment racontés par Ovide dans ses Métamorphoses. Pygmalion était un sculpteur de Chypre qui tomba amoureux un jour d’une de ses statues d’ivoire qu’il avait prénommée Galatée. Quant à Lord Evandale il est « rétrospectivement amoureux de Tahoser » p.279, c’est un thème que

pourront vous apprendre 30 Par quel art, sans bassesse un auteur peut descendre ; 31 Chanter Flore, les champs, Pomone, les vergers ; 32 Au combat de la flûte animer deux bergers ; 33 Des plaisirs de l’amour vanter la douce amorce ; 34 Changer Narcisse en fleur, couvrir Daphné d’écorce ; 9 35 Et par quel art encor l’églogue, quelquefois, 36 Rend dignes d’un consul la campagne et les bois. 37 Telle est de ce poème et la force et la grâce. 38 D’un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace

d’art; arts décoratifs Apollodore de Damas (arch) Dioscoride (sc) Dioscouridès de Samos (cé) Herennius (cé) Pasitélès (orf) Vitruve (arch) Littérature Apulée Catulle César, Jules Cicéron Frontin Horace Lucien Lucrèce Marc-Aurèle Ovide Plaute Polybe Sénèque Suétone Tacite Tite-Live Varron Virgile Musique Térence (poé) LE MOYEN ÂGE Arts plastiques; métiers d’art; arts décoratifs Albéric (déc) Cimabue, Giovanni (pt) Cosmati (sc) Duccio di Buoninsegna (pt)

à la province. Il débuta probablement par l'imitation de l'antiquité, qui inspirait vers le même temps le roman de Troie de Benoît de Sainte-More, le roman de Thèbes et l'Eneas. Une parenté d'esprit naturelle le fit s'attacher avec prédilection à Ovide : il traduisit, sans doute le premier au moyen âge, L'Art d'aimer et emprunta aux Métamorphoses l'épisode de Progné, Térée et Philomèle. La version de cette muance a été intercalée, avec d'autres ouvrages anciens d'auteurs inconnus, dans L'Ovide moralisé

de voir plus clair en lui. 3e étape (jusqu’à la fin de la scène) : « Don Juan n’est plus Don Juan ». Discussion autour d’un changement plus que surprenant. Sganarelle a mené son enquête ! 11 2 « Narcissisme » : le mot renvoie au mythe de Narcisse puni par la nymphe Écho pour avoir été insensible à l’amour qu’elle lui portait. La déesse de la vengeance Némésis s’en mêlant, il en mourra. Le mythe a inspiré des œuvres célèbres (notamment, d’Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray). Il a pris