Narcisse Parle

moderne, cette préoccupation étant aussi celle de Gide(Mise en abyme). André Gide reçoit le prix Nobel de littérature en 1947, et meurt en 1951 à Paris. Bibliographie d'André Gide Les cahiers d'André Walter. L'art indépendant, 1891 Le traité du narcisse. L'art indépendant, 1891 Les poésies d'André Walter. L'art indépendant, 1892 Le voyage d'Urien. L'art indépendant, 1893 Les tentatives amoureuses. L'art indépendant, 1893 Palude. L'art indépendant, 1895 Réflexions sur quelques points de littérature

cousine. Très tôt Gide fréquente des cercles littéraires, en particuliers celui des milieux symbolistes. Il publie alors , à compte d'auteur , Les Cahiers d'André Walter . Gide, du petit garçon fragile qu'il était, est devenu une sorte d'esthète, de Narcisse, très influencé par la littérature contemporaine. Un voyage et un séjour en Tunisie (1893-1895) vont être déterminants : parti pour y soigner sa tuberculose, il y assume pour la première fois son homosexualité et en revient libéré de toutes contraintes

avoir une identité –nous existerions sans plus mais nous ne serions alors personne. Il est donc essentiel de créer des liens avec ceux qui nous entourent pour nous forger une identité capable de nous définir. En sociologie, c’est Goffman, en 1975, qui parle de représentation de soi en élaborant une théorie des acteurs de théâtre. Pour lui l’identité se construit à partir des « rôles » que chacun joue dans la « scène sociale ». La vie sociale serait une vaste scène où les acteurs sont amenés à respecter

superficielles, le personnage de Macbeth diffère considérablement d’autres méchants shakespeariens, et en particulier de ces figures absolues du mal qui se donnent a priori pour telles. Dans la scène d’ouverture de Richard III, Gloster, véritable Narcisse de la malignité, se délecte à contempler la difformité de sa silhouette et la perfidie de son âme ; dès son monologue initial, il révèle avec complaisance au spectateur le projet de méchanceté qui le définit et qui suffit à motiver chacune de ses

le soir?), c'est une histoire qui est racontée, celle de l'homme, de son enfance à sa vieillesse. Tel est le sens étymologique du mot mythe, qui vient du nom grec muthos, signifiant précisément une histoire, un récit, une fable. Lorsqu'Aristote parle, dans la Poétique, de la tragédie, c'est le mot muthos qu'il emploie pour désigner l'intrigue, l'argument de la pièce de théâtre, qui le plus souvent est un mythe au sens où nous l'entendons aujourd'hui (l'Orestie, par exemple). Il définit le mythe

valeurs.” De Dieu qui vient à l’idée. Vouloir connaître l’Autre, se le représenter, c’est nier son altérité même dans son caractère d’Autre. Il ne peut correspondre qu’à une simple présentation, une épiphanie, qui s’expose à nous par ce visage qui nous parle. Car le visage rend possible le discours qui n’est pas de l’ordre du savoir. En effet, il est bien difficile de se taire en présence de quelqu’un. Lui répondre, c’est déjà répondre de lui c’est-à-dire le prendre en charge. Levinas le dit ainsi « Le

voudrais bien, afin d’aiser ma peine |Je veux mourir pour le brun de ce teint, | |Pour, gaillard, satisfaire à une seule amie. |Mais si quelqu’un venait de la part de Cassandre, | |Être un Narcisse, et elle une fontaine |Pour ce maintien, qui, divin, me contraint |Le seul Avril de son jeune printemps | |Ouvre-lui tôt la porte, et ne le fais attendre : | |Pour m’y plonger

on peut se heurter au pire obstacle le Moi, c’est un tyran qui se croit seul en moi. La maladie du Moi se nomme l’Ego, source de l’égoïsme, de l’orgueil et de la colère. Le petit moi doit découvrir le Soi et s’effacer devant lui. Reste l’erreur de Narcisse, l’âme peut être éblouie par sa propre beauté et rester captivée par sa propre image. Alors dans son auto-contemplation elle se noie et meurt. La leçon de Psyché c’est que l’âme est beauté. Si la psychologie ne redevient pas la science de l’âme

construction de l’être et ce, concernant l’histoire de Tony, sur plusieurs générations. » Elles se déclarent chez lui par une douleur intolérable au genou. Tony est victime de tous les non-dits de plusieurs générations dont il descend : «la souffrance non parlée de deux lignés peut s’exprimer chez un enfant de dix ans, leur héritier » . Si la personnalité d’un individu se construit grâce aux transmissions familiales, elle est également structurée par différents étapes. «La personnalité est l’ensemble

fois classique en parlant des roses. -La maison des morts: mélange entre le monde des vivants et celui des morts car tous dansent et boivent ensemble, un mort déclare son amour à une vivante et réécriture du mythe d’Echo et Narcisse. Le poète pense donc que toute personne décède puis renaît. On retrouve un souvenir personnel de l’auteur avec l’image des morts apprêtés pour leur enterrement en Allemagne. -Clothilde : c’est un poème sur l’amour avec un rythme