Nerf vague

premier vers constitue une allusion au séjour qu’Apollinaire effectua à Londres en septembre 1903, la « demi-brume » correspondant à cette époque de l’année. Mais surtout, il crée d’emblée une atmosphère irréelle et louche : « Un soir » est assez vague et, par sa résonance romanesque, frappe l’imagination ; « demi-brume » qui, au contraire de « demi-jour », est un néologisme, impose l’image d’un monde flou, voire inquiétant ; quant à la ville de Londres, elle symbolisait alors les grandes métropoles

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plan alors que l'autre est dans le fond. Le premier des deux est positionné sur la principale ligne du tableau. Celle-ci est matérialisée par un rayon de soleil qui part du ciel en haut à gauche, éclaire le bateau est fini sa course en éclairant une vague déferlante. La direction de se rayon est identique à celle du vent. On à ainsi l'impression que le rayon de lumière est responsable de la tempête qui risque de faire sombrer les deux navires. On note ensuite une deuxième ligne, moins importante. Elle

accablés d'un « tas d'ennuis » ce qui les poussent à quitter leurs terres pour refaire leurs vies en Amérique. Dès lors, beaucoup d'entre eux décident d 'aller s'installer là bas ce qui entraine un grand nombre de départs collectif. En effet, cette vague d'émigrations vers l'Amérique ne fait que cultiver le culte du « rêve Américain ». Les émigrants noirs quittent la misère de leurs pays, pensant trouver en Amérique une sorte d'eldorado leurs permettant de reconstruire une nouvelle vie, ce qui, bien

s'élève, Et l'enfant qui rêve Fait des rêves d'or ! Les Djinns funèbres, Fils du trépas, Dans les ténèbres Pressent leurs pas ; Leur essaim gronde : Ainsi, profonde, Murmure une onde Qu'on ne voit pas. Ce bruit vague Qui s'endort, C'est la vague Sur le bord ; C'est la plainte Presque éteinte D'une sainte Pour un mort. On doute La nuit ... J'écoute : - Tout fuit, Tout passe ; L'espace Efface Le bruit. Août 1828. Que sont les Djinns ? Dans

Dans tout l'enivrement d'un orgueil sans mesure, Ébloui des lueurs de ton esprit borné, Homme, tu m'as crié : « Repose-toi, Nature ! Ton œuvre est close : je suis né ! » Quoi ! lorsqu'elle a l'espace et le temps devant elle, Quand la matière est là sous son doigt créateur, Elle s'arrêterait, l'ouvrière immortelle, Dans l'ivresse de son labeur? Et c'est toi qui serais mes limites dernières ? L'atome humain pourrait entraver mon essor ? C'est à cet abrégé de toutes les misères Qu'aurait

sans gardien. En l'espèce le gardien du navire est l'armateur mais ce n'est pas le navire qui a causé le dommage, l'accident a été provoqué par ce que l'on appelle la vague d'étrave créée sur le passage de la SNCM lancé à pleine vitesse. En mer libre, ce phénomène à peu de conséquences, cependant à proximité des côtes, la vague d'étrave peut se révéler dévastatrice. La SNCM aurait pu se prévaloir du fait que las vagues d'étraves sont des res nullius c'est-à-dire des choses sans gardien et ainsi

quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous

crête », etc. Les déterminants pluriels annoncent un nom au pluriel : « ses vagues », « les doigts », « des vagues ». Quelques accords difficiles : « pente de sable » ; « au sommet de la dune » (la dune a un sommet) ; « chaque crête de vague » (chaque vague a une crête) ; « couleur de cendres » (les cendres d'un feu) ; « traversé de ruisseaux » (sinon, on aurait dit « d'un ruisseau ») ; « de larges flaques ». Attention aux homonymes : et / est ; coup / cou / coût ; la / là ; sa / ça ; ses / ces

dominent : les noms propres ou les noms communs ? · les noms communs, vagues et imprécis On voit à nouveau que cet emploi de mots vagues colle avec l’atmosphère générale du poème qui est celle de l’automne et du brouillard où tout paraît justement vague, flou et imprécis. Essayez maintenant de regrouper les différents sujets en sous-ensembles pour faire apparaître les différents acteurs ou les différents thèmes dont il est particulièrement question dans ce poème. Quels sont ces sous-ensembles