NeuroSpin

supraconducteurs ? La supraconductivité appliquée aux aimants est marquée en ce moment par l’immense effort lié à la réalisation du LHC au Cern (voir Les aimants supraconducteurs au service du LHC, p. 4), au projet ITER au centre CEA de Cadarache et au projet NeuroSpin au centre CEA de Saclay (voir L’imagerie par résonance magnétique à ultra-haut champ, p. 30). Ces projets font tous appel à de très basses températures, dans la gamme de 1,8 à 5 K. Les supraconducteurs à haute température critique laissaient espérer

le nouvel accélérateur de particules du Cern et ceux du tokamak Tore Supra, dédié aux recherches sur la fusion thermonucléaire. Ils travaillent déjà à ceux du futur réacteur expérimental de fusion Iter et du grand instrument d’imagerie médicale NeuroSpin. Ils développent des nano-aimants en vue d’applications industrielles dans le stockage et la transmission de l’information... Mais le CEA s’applique aussi à comprendre le champ magnétique « naturel » des astres et des planètes, qui joue un rôle très

produits, la différence entre produit se faisant par l’aimant : 4 produits en 1.5T très différenciées, 3 produits en 3T très différenciées, 1 produit bas champ en 0.35T, 1 produit en 7T pour la recherche en neurologie principalement (notamment au Neurospin de Saclay : 1 IRM 7T, avec le développement en cours d’une IRM 11.7T pour l’humain en recherche ; à l’ICM dans l’enceinte de la PitiéSalpêtrière, pour la recherche clinique notamment sur les maladies neurodégénératives (Alzheimer, sclérose en plaques…)

à la recherche sur les maladies neurodégénératives est incontestable pour mieux connaître l’évolution de la maladie. Or, la France ne dispose actuellement que d’un seul IRM à très haut champ (≥ 7 Teslas) qui vient d’être installé dans le centre NeuroSpin de Saclay. 2. Objectif Création d’un « centre de recherche sur le traitement automatisé de l’image », incluant un processus d’extraction de connaissance exploitable à partir de grands volumes de données, avec l’installation de deux nouveaux IRM à

recherche de nanotechnologies (Minerve) et au projet de Laser ultracourt et Intense et Applications (LUCIA). Il cofinance également l’implantation de l’Institut d’Optique près de l’Ecole polytechnique, des bourses et des constructions dans le SOLEIL, Neurospin, Numatec. Le département a aussi mis en place des réseaux d’intermédiation technologique dans le but de mettre à la disposition des entreprises et des laboratoires de recherche des études de veille personnalisées qui soient des outils de prospective