Niki Sanders

des Deux Mondes). Le drame figure ensuite dans l'édition Charpentier des Comédies et Proverbes (1840). Son écriture est contemporaine de la liaison de Musset avec George Sand, commencée à la fin de juillet ou au début d'août 1833 pour s'achever dans les derniers jours de mars 1834 : avant de rencontrer Musset, Sand avait en 1833 composé une « scène historique » en six tableaux intitulée Une conspiration en 1537, tirée de la douzième nouvelle de l'Heptaméron de Marguerite de Navarre (1558)

lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche, une exaltation de l'amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse qu'illustre emblématiquement sa relation avec George Sand. Biographie : Né sous le Premier Empire, le 11 décembre 1810, Alfred de Musset appartient à une famille aristocratique, affectueuse et cultivée, où l'on a le goût des lettres et des arts. Son grand-père était poète, et son père était un homme

illustrée, au début du XVIIIe siècle, comme cantatrice. Elle avait coutume de se vêtir en homme, de temps à autre, pour le simple plaisir de vivre quelques expériences défendues aux femmes. Classée aventurière. Un peu avant Rosa Bonheur, George Sand (1804-1876) avait aussi trouvé bien pratique la tenue masculine. Nécessaire, même. Elle était montée à Paris quelques années auparavant afin de tenter sa chance en littérature. Ce n'est pas de gaieté de cœur que son mari l'avait vue s'éloigner de Nohant

vie affective d'Alfred de Musset. Il a écrit On ne badine pas avec l'amour suite a sa rupture en 1834 avec George Sand(pseudonyme de Amantine Aurore Lucile Dupin ). Il s'en suit de cette rupture faite à Venise un retour précipité d'Alfred de Musset à Paris où Bulos [sic] demande une comédie à Musset. Musset décide alors, comme il l'écrit dans une de ses lettres destinée a George Sand :« J'ai bien envie d'écrire notre histoire [...] ». C'est ce qu'il fera et On ne badine pas avec l'amour sera publiée

de ses difficultés : « À mesure que j'écris, le plan que je m'étais tracé m'échappe et l'on dirait que plus je regarde en moi-même plus tout ce que je vois devient confus, les thèmes que j'avais cru primitivement  […] Histoire de ma vie – Georges Sand Comme je ne prétends pas donner le change sur quoi que ce soit en racontant ce qui me concerne, je dois commencer par dire nettement que je veux taire et non arranger ni déguiser plusieurs circonstances de ma vie. Je n'ai jamais cru avoir de secrets

prétend appliquer au roman. “Le romancier, dit-il, est fait d’un observateur et d’un expérimentateur” Presque tous les romans de Zola traitent les problèmes du peuple. Il conviendrait ici de mentionner le fait que, déjà, les romans de George Sand et Les Misérables de Victor Hugo ont peint la vie des ouvriers. Mais, chez eux, la pitié et le style atténuent la laideur du réel. Chez Zola, au contraire, le lecteur assiste à un véritable avachissement des personnages ; il peut voir, devant lui

Dans ''Combray'', le narrateur raconte son enfance à Combray, sa relation à sa mère dont il réclame la présence le soir avant de se coucher. Il évoque ses premières lectures, notamment François le Champi de George Sand. On voit se dessiner l'univers culturel et affectif d'un personnage dont on va suivre la vie et l'évolution pendant le reste de la Recherche. C'est aussi dans ''Combray'' qu'apparaît le personnage de Swann et surtout c'est là que naît la fascination du narrateur pour les Guermantes

magnifique. Dans un second temps, il m'a semblé judicieux d'évoquer le thème du souvenir par rapport à la fuite du temps. En effet, nous avons tous quelques souvenirs en mémoires, quelques souvenirs auxquels nous pouvons se raccrocher. Comme dit George Sand « Le souvenir est le parfum de l'âme », c'est essentiel. Nous pouvons remarquer que le thème du souvenir est notamment évoqué dans le titre du poème de Théodore de Banville et celui de Victor Hugo avec l'emploi du verbe revoir dans le premier et l'emploi

cela soit le plus simple possible pour qu’un plus grand nombre de personne le comprenne. VII- Le soucis du style : Flaubert a très tôt conscience que le réalisme est une utopie. Qu’il est impossible de traduire le monde réel avec des mots. George Sand a toujours refusé l’étiquette de réaliste. Elle s’oppose systématiquement à la doctrine réaliste qui voudrait faire le d’œuvre d’art une simple photographie du réel. Elle reste attachée au romanesque et à l’imaginaire. Le projet Balzacien : Honoré

roman est méprisé et réservé à un public féminin, on lui reproche son immoralité, ce reproche fut beaucoup combattu par Balzac, et son manque de normes. Ce n’est qu’en 1858 qu’un romancier, Jules Sandeau (connu pour avoir « prêté » son nom à George Sand don t il fut l’un des premiers amours), entre enfin à l’Académie. Balzac écrivit toutes sortes de romans : le roman d’histoire contemporaine comme Un ténébreuse affaire, le roman philosophique comme Louis Lambert, le roman gai, le roman noir venu