Norbert De Varenne

Il gagne ici trente mille francs par an pour deux articles par semaine." Et comme ils s'en allaient, ils rencontrèrent un petit homme à longs cheveux, gros, d'aspect malpropre, qui montait les marches en soufflant. Forestier salua très bas. "Norbert de Varenne, dit-il, le poète, l'auteur des Soleils morts, encore un homme dans les grands prix. Chaque conte qu'il nous donne coûte trois cents francs, et les plus longs n'ont pas deux cents lignes. Mais entrons au Napolitain, je commence à crever de soif

Il gagne ici trente mille francs par an pour deux articles par semaine." Et comme ils s'en allaient, ils rencontrèrent un petit homme à longs cheveux, gros, d'aspect malpropre, qui montait les marches en soufflant. Forestier salua très bas. "Norbert de Varenne, dit-il, le poète, l'auteur des Soleils morts, encore un homme dans les grands prix. Chaque conte qu'il nous donne coûte trois cents francs, et les plus longs n'ont pas deux cents lignes. Mais entrons au Napolitain, je commence à crever de soif

Il gagne ici trente mille francs par an pour deux articles par semaine. Et comme ils s’en allaient, ils rencontrèrent un petit homme à longs cheveux, gros, d’aspect malpropre, qui montait les marches en soufflant. Forestier salua très bas. – Norbert de Varenne, dit-il, le poète, l’auteur des Soleils morts, encore un homme dans les grands prix. Chaque conte qu’il nous donne coûte trois cents francs, et les plus longs n’ont pas deux cents lignes. Mais entrons au Napolitain, je commence à crever de soif

Il gagne ici trente mille francs par an pour deux articles par semaine. Et comme ils s’en allaient, ils rencontrèrent un petit homme à longs cheveux, gros, d’aspect malpropre, qui montait les marches en soufflant. Forestier salua très bas. – Norbert de Varenne, dit-il, le poète, l’auteur des Soleils morts, encore un homme dans les grands prix. Chaque conte qu’il nous donne coûte trois cents francs, et les plus longs n’ont pas deux cents lignes. Mais entrons au Napolitain, je commence à crever de soif

son propre appartement. Jacques Rival : chroniqueur duelliste au journal, il a acquis une certaine célébrité. Il donne chez lui une réception en faveur des orphelins du sixième arrondissement de Paris où le ridicule le dispute au grotesque. Norbert de Varenne : poète du journal, il permet à Maupassant de formuler sa pensée sur l’omniprésence et la domination de la mort, rendant futile les ambitions et les désirs d’argent (p.134-138). Maupassant montre ainsi qu’il est travaillé par la hantise de la

à propos de la situation au Maroc) dirigé par M. Walter, qui jouera un sale tour à Georges du Roy, avec l'aide du ministre des Affaires étrangères, par le biais du journal. Rival, le chroniqueur parisien, incarnation du Paris des apparences. Norbert de Varenne, poète pessimiste, solitaire, hanté par la mort, l'un des masques de Maupassant. Mme Walter (ou Virginie Walter (surnommée "La Patronne")), femme du patron de Georges, celui-ci parvient à la séduire. Folle amoureuse, elle devient une vieille

pour lui de découvrir le secret de sa femme, qui refuse de le lui révéler (p. 266). Mais si le paraître devient un mode d'être, Bel-Ami a-t-il réussi, dans cette adéquation, à détourner, ou plutôt à expulser l'angoisseprimordiale dont parle Norbert de Varenne lorsqu'il rappelle à Duroy que «derrière tout ce qu'on regarde, c'est la mort qu'on aperçoit» (p. 168)? Il semble au contraire que plus la montée se fait abrupte, plus la plongée est vertigineuse, plus l'on est à l'extérieur de soi, plus l'intimité

l'évidence, et " meurt " de chagrin... Laroche-Mathieu, ministre des basses-besognes (ministre des Affaires étrangères). Saint-Potin, le reporter sans scrupule. Rival, le chroniqueur parisien, incarnation du Paris des apparences. Norbert de Varenne, pessimiste, solitaire, hanté par la mort, l'un des masques de Maupassant. Clothilde de Marelle. Beaucoup mieux qu'une maîtresse sensuelle, avide des seuls plaisirs de la chair et de perversité. Bohême, jolie, avenante et gaie, elle possède

française », l. 410- 412, p. 136), est invité à dîner chez les Walter, rencontre leurs filles (l. 491-494, p. 138) et côtoie des députés tels que Firmin et Laroche-Mathieu (l. 473-474, p. 137). Il devient un peu plus proche du vieux poète Norbert de Varenne en le raccompagnant chez lui après le dîner (l. 654-661, p. 143). Désormais reconnu dans le milieu du journalisme, il a suffisamment d’argent, noue des relations avec des gens influents, et les portes du grand monde s’ouvrent à lui. Les femmes

parisien, incarnation du Paris des apparences. Jacques Rival est chroniqueur dans la vie française. Il est d'ailleurs l'un des trois meilleurs dans Paris. Il sait trouver les sujets d'actualités ce qui lui permet d'être apprécié de M. Walter. •Norbert de Varenne, pessimiste, solitaire, hanté par la mort. C’est " un petit homme à longs cheveux, gros, d'aspect malpropre C'est un poète qui n'a pas de grande importance dans le livre, mais dans la vie française, c'est un bon chroniqueur. •Mme Walter