Norbert De Varenne

journal. ( La Vie Francaise ). - Laroche-Mathieu, ministre des Affaires étrangères. - Saint Potin, le reporter sans scrupules. - Rival, un chroniqueur parisien ( un des premiers chroniqueurs français, incarnation du Paris des apparences. - Norbert de Varenne, pessimiste, solitaire, hanté par la mort, l'un des masques de Maupassant. - Mme Walter (ou Virginie Walter), la vieille maîtresse acharnée, maladroite mais sincère. - Suzanne Walter, une adolescente naïve. Elle est décrite comme une « frêle

gagne ici trente mille francs par an pour deux articles par semaine. Et comme ils s’en allaient, ils rencontrèrent un petit homme à longs cheveux, gros, d’aspect malpropre, qui montait les marches en soufflant. Forestier salua très bas. – Norbert de Varenne, dit-il, le poète, l’auteur des Soleils morts , encore un homme dans les grands prix. Chaque conte qu’il nous donne coûte trois cents francs, et les plus longs n’ont pas deux cents lignes. Mais entrons au Napolitain, je commence à crever

manipulation supérieure, et Bel-Ami, ce Scapin du journalisme, peut montrer l’étendue de son savoir-faire. Il sait entrer dans les bonnes grâces du patron par son élégance et sa prestance. S’opposent à lui les secrétaires de la rédaction que sont Nobert de Varenne et Boisrenard : « Ils ne possèdent pas cette rouerie native qu’il fallait pour pressentir les pensées secrètes du patron » car trop honnêtes. En revanche, ne sont que mentionnés rapidement les journalistes occasionnels qui contribuent à ‘’La vie française’’

Il gagne ici trente mille francs par an pour deux articles par semaine.» Et comme ils s'en allaient, ils rencontrèrent un petit homme à longs cheveux, gros, d'aspect malpropre, qui montait les marches en soufflant. Forestier salua très bas. «Norbert de Varenne, dit-il, le poète, l'auteur des Soleils morts, encore un homme dans les grands prix. Chaque conte qu'il nous donne coûte trois cents francs et les plus longs n'ont pas deux cents lignes. Mais entrons au Napolitain, je commence à crever de

a plusieurs promenade dans Paris qui sont importantes : dans la première partie du roman et dans la deuxième. Lors de la première, Duroy n’est qu’observateur alors que dans la deuxième il devient acteur, avec Mme de Marelle. La ballade avec Norbert de Varennes avec Duroy fait naître quelque chose en lui : la peur de la mort. C’est à ce moment-là que BA prends conscience d’une finitude proche. Les voyages et les distances : Lors du voyage à Cannes, Duroy ressent une forte angoisse de la mort, il transpose

l’humanité du sceau de son dédain et de son désenchantement ». L’œuvre de Maupassant porte la marque de cette philosophie pessimiste notamment le passage dans lequel Georges Duroy, personnage principal de Bel-Ami, roman publié en 1885 converse avec Norbert de Varenne un vieux poète désabusé. Au chapitre 1, de la seconde partie, le personnage éponyme effectue un retour à ses origines normandes en revenant dans sa région natale afin de présenter sa femme Madeleine à ses parents qui tiennent un cabaret à Rouen

réclame. Enfin, interviennent les personnages secondaires comme Rival, chroniqueur parisien d’actualité et qui saura entrer dans les bonnes grâces du patron par son élégance et ses prestations. On peut les opposer les journalistes tels que Norbert de Varenne et Boisrenard, tous deux secrétaires de la rédaction : << ils ne possèdent pas cette rouerie native qu’il fallait pour pressentir les pensées secrètes du patron >> car ils sont trop honnêtes. Quant à Saint Potin, on le qualifie <<d’impudent

moins vif et ouvert. Ceci est une vision plutôt optimiste de voir le monde et par ce biais, les Hommes. Au XIXème siècle Maupassant fit de même, dans son roman nommé Bel Ami, il montre l’ouverture d’esprit des gens qui l’entoure par le biais de Norbert de Varennes qui raconte a Mr Duroy sa vision de la mort (p155 à 159). Mais nous pouvons toujours nous demander quelles sont les limites de cet esprit pourtant si ouvert.

étaient écrits par Madeleine Forestier, et en profitant des plaisirs de Paris. Pour finir, la société que décrit Maupassant dans ce livre est corrompue, les plus forts l’emportent aux dépends des plus faibles, comme le souligne une réplique de Norbert de Varenne dans le deuxième chapitre de la première partie : « Les hommes intelligents s’y feront place, les autres succomberont. C’est la loi sociale. » Donc l’auteur montre une image négative de sa société, manipulable et corrompue.

partis extrêmes, sorte de jésuite républicain ». De plus, Laroche Mathieu est un personnage plutôt "passif" qui se fait manipuler par Madeleine Forestier qui fera de lui son amant uniquement pour faire entrer dans son salon de grands politiciens. Norbert de Varenne développe le thème de la médiocrité des hommes politiques du temps : « Tous ces gens-là, voyez-vous, sont des médiocres, parce qu’ils ont l’esprit entre deux murs : l’argent et la politique. Ce sont des cuistres64, mon cher, avec qui il est