Nous Deux Paul Eluard

Ce recueil est un modèle de complicité artistique, les deux auteurs engendrant une ouvre qui exige que les dessins de l'un et les poèmes de l'autre demeurent indissociables. Renversant l'ordre habituel des choses, Paul Éluard avait d'ailleurs tenu à préciser sur la page de titre du manuscrit de travail des Mains libres que c'était lui, le poète, qui avait 'illustré' les dessins de Man Ray. En fait d'illustrations, les textes entrent plutôt en résonance intuitive avec les propositions graphiques :

II.Des valeurs revendiqués: 1)La poésie comme outil de révolte: Liberté de Paul Eluard De son vrai nom : Eugène Emile Paul Grindel est né à Saint-Denis le 14 décembre 1895, mort le 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont : c'était un poète Francais. Mobilisé pour la guerre en 1914 > poèmes très influencés par les horreurs de la guerre qu'il a vécu. Dès 1919 s'engage ds groupe des surréalistes. Le style de Paul Eluard marqué par une grande clarté , et grande simplicité d'expression. S'impose au

Naissance, à Saint-Denis, en région parisienne, d'Eugène, Emile, Paul Grindel, qui prendra le nom de Paul Eluard. Le 3 août 1914, Paul est mobilisé, et devient infirmier dans un hôpital militaire de la Somme. Il est envoyé sur le front comme infirmier et est le témoin de terribles hécatombes. 1916 En Août, au front, il fait paraître un recueil de dix poèmes (polycopié par lui-même à 17 exemplaires ) intitulé Le Devoir. Il signe Paul Eluard, du nom de sa grand-mère maternelle. Il y exprime son horreur

sens du texte. Support didactique : Texte 1 : « Ma morte vivante», Paul ELUARD, Letempsdéborde, 1947. Texte 2 : « Le solitaire», Malick FALL, Laplaie, Albin Michel 1967. OST : A la fin de l’apprentissage, l’élève doit être capable de rédiger l’introduction et l’un des centres d’intérêt d’un commentaire composé. OSI 1 +OSI 2  : -Analyser le libellé ; -Construire le sens du texte. -Bibliographie  : -LecommentairedetexteauBaccalauréat, Paul PARDON et Michel BARLOW, Hatier, Paris 1978. -leFrançaisenpremièreetterminale

de Paul Eluard , car oui , ce recueil est inversé , les poémes illustrent les déssins. Les mains libres s’inscrit dans le mouvement surréaliste de par l'écriture de ses poèmes et par le type de déssins qu'on y trouve , assez libres. Le titre nous annonce que la main se trouve au cœur du recueil et aussi de par le fait que les mots "les mains " sont au cœur du titre. La couverture peut nous faire penser que " les mains " renvoient à la collaboration des deux artistes indépendants car les deux mains

arbre je tai vue Au bout de tous mes voyagesAu fond de tous mes tourmentsAu tournant de tous les riresSortant de leau et du feu Lt lhiver je tai vueDans ma maison je tai vueEntre mes bras je tai vueDans mes rves je tai vue Je ne te quitterai plus. Paul Eluard, Derniers pomes damour, 1963 La courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon cur,Un rond de danse et de douceur,Aurole du temps, berceau nocturne et sr,Et si je ne sais plus tout ce que jai vcuCest que tes yeux ne mont pas toujours

 Les dessins de Man Ray nous donnent à voir des «paysages» (naturels et architecturaux): quels rôles jouent-ils dans l'ensemble du recueil ? Les Mains libres, recueil de Man Ray et Paul Eluard paraît en 1937. Il est constitué de dessins illustrés de poèmes. Ce recueil est une parfaite illustration de la démarche et des recherches des Surréalistes qui refusent les catégories esthétiques et qui envisagent l’art comme un instrument de libération et de révolution. Les dessins et poèmes font référence

En quoi est-il question de liberté dans l’œuvre Les mains libres ? Les mains libres se présente comme un ouvrage à quatre mains, incluant les dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Eluard. Si cette composition se révèle étonnante , elle se révèle aussi révolutionnaire dès la première lecture du titre. En effet le titre Les mains libres laisse justement le lecteur libre d’interprétation. « Les mains » donne à penser à l’outil auquel l’écrivain à recours et le terme « libre »

la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes raisons réunies J'écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris

condition du poète à travers l'Albatros. ~ Nous poursuivrons notre étude avec « Le Chat » qui reflète, de part son regard, l'image de la femme selon Baudelaire. C'est un poème extrait du recueil intitulé les Fleurs du mal en date de 1847. ~ Les deux fables de La Fontaine extraites des Fables, « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf » et « Le loup et l'agneau », nous permettrons, grâce au symbolisme animalier de dénoncer les mauvais fonds et les mauvais côtés des Hommes. ~