Nouvelles de la république des lettres

Claudia Ulbrich qu'il n'existe aucune étude systématique sur la politique rhénane de la France au temps de la Révolution, examinant les diverses positions théoriques au sujet des fron tières naturelles sur fond de l'expansion militaire de la jeune République (2). Notre propos cherche surtout à faire revivre les débats (1) Cf. par exemple du côté français le titre de l'ouvrage de Philippe SAGNAC, Le Rhin français pendant la Révolution et l'Empire, 1917. Une rare exception et un brillant essai est signé

XVIIes, après la création de l'académie française, des institutions se mirent en place pour encadrer la vie littéraire, sc ou artistique. Destinées à rassembler les plus remarquables créateurs ou savants, les académies devaient aussi former les nouvelles générations. Il faut savoir que le mot académie est aussi employé pour des collèges protestants destinés à former les futurs pasteurs ainsi que pour designer des établissement où les gentilshommes apprennent l'art de l'équitation, l'escrime ou la

2nde guerre mondiale, le régime politique de la 3è République et de nombreux politiciens sont discrédités pour avoir été incapables de lutter contre l'envahisseur allemand. Pour beaucoup de français, et plus particulièrement pour le très populaire Charles de Gaulle, de nouvelles institutions s'imposent. Un double référendum et des élections législatives sont organisés en 1945. Cela conduit à la création d'une assemblée et au projet d'une nouvelle constitution. Cependant ce projet est rejeté par la

servi de bouc émissaire au cours de l’histoire. Malgré l’idéologie de liberté et d’égalité qu’avait transmis le siècle des Lumières puis la révolution, une recrudescence de l’antisémitisme apparait à la fin du XIXème. La naissance de la troisième république en 1870 marque la fin de l’Ancien Régime. Les débuts de celle-ci s’accompagnent d’un conflit entre conservateurs et républicains. L’affaire Dreyfus, qui apparait dans ce contexte de renouveau de l’antisémitisme, n’est donc qu’un prétexte pour alimenter

MICHEL DEBRÉ et LA CONSTITUTION DE 1958 Souvent décrit comme architecte constitutionnel de la Cinquième République, Michel Debré reste cependant assez méconnu et s’efface largement devant le général de Gaulle par rapport à la paternité du nouveau régime. On s’intéressera ici au rôle joué par cet homme d'État dans l’élaboration de cette Constitution, en commençant par l’idéologie néo-libérale qui a inspiré sa vision constitutionnelle, avant de voir son influence dans l’élaboration théorique et

l'agrégation de grammaire en 1935, après une première tentative non couronnée de succès. Senghor fut donc le premier Africain agrégé de grammaire, mais pas, comme on le lit parfois, le premier normalien africain[3]. Il débute sa carrière de professeur de lettres classiques au lycée Descartes à Tours, puis est muté, en octobre 1938, au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés, dans la région parisienne. Outre ses activités d'enseignant, il suit des cours de linguistique négro-africaine dispensés par

La Vème république a vu consacrer la séparation des pouvoirs et l'étroite collaboration entre ceux-ci. Le pouvoir exécutif en France est bicéphale : composé du président et du premier ministre, on recherche toujours à optimiser son fonctionnement pour permettre la pérennité de la nation. Le gouvernement est composé des ministres et donc à sa tête est le premier ministre. Le constituant de 1958 a fait du président un arbitre ; or, dès janvier 1959, le président est devenu le chef de l'exécutif. Dans

notre littérature, au même titre qu’un « Longtemps je me suis couché de bonne heure », dont elle partage le rythme. Pourtant, l’œuvre de De Gaulle est très peu abordée en classe de français, l’homme politique étudié en histoire effaçant l’homme de lettres, alors même que, pour reprendre le mot de Mauriac, « le général de Gaulle a le style de son destin ». C’est dire ici l’égale importance de l’œuvre littéraire et historique. Le présent supplément invite à cette (re)découverte. Le groupement de textes

André Vallini Imprimer Le Conseil constitutionnel a validé le 15 janvier 2015 la nouvelle carte à 13 régions et le calendrier des élections départementales et régionales, premier volet de la réforme territoriale adopté par l'Assemblée nationale le 25 novembre 2014. Le Sénat a adopté en première lecture, le 27 janvier 2015, le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), par 192 voix pour et 11 voix contre. Conseil des ministres 18 juin

« Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la république et relatif à l’élection du président de la république au suffrage universel ? »C’est cette question que le président Charles de Gaulle soumet au peuple français, en 1962 par referendum ;certain que les 2 chambres s’opposeraient à cette révision , le chef de l’état chercha alors le soutien du peuple à sa personne et à sa politique. Suite à cela, le conseil constitutionnel sera saisi par le sénat, en effet