Nul Ne Conteste Mill

les principes de population (1795), avant qu’il devienne le principal contradicteur de son ami David Ricardo qui l’incite à publier ses conceptions générales des mécanismes économiques dans des Principes d’économie politique (1820). John Stuart Mill (1806-1873) est souvent considéré comme le dernier des grands auteurs classiques. Dans son Traité d’économie politique (1848), il amorce déjà un début de critique vis-à-vis de la théorie classique, développant ses idées sur les droits sociaux et

sur les principes de population (1795), avant qu’il devienne le principal contradicteur de son ami David Ricardo qui l’incite à publier ses conceptions générales des mécanismes économiques dans des Principes d’économie politique (1820). John Stuart Mill (1806-1873) est souvent considéré comme le dernier des grands auteurs classiques. Dans son Traité d’économie politique (1848), il amorce déjà un début de critique vis-à-vis de la théorie classique, développant ses idées sur les droits sociaux et les

permettre à l’étudiant d’acquérir une intelligence qui lui permettra d’exercer n’importe quel métier, plutôt que d’être façonné pour tel ou tel métier, sans avoir d’outils pour la réflexion13. De façon assez intéressante, l’économiste libéral John Stuart Mill soutiendra également cette idée d’une université qui donnerait une formation plutôt morale, et non une formation axée uniquement sur les compétences. Surtout, il faut voir dans ces oppositions les premières critiques face à un capitalisme triomphant

invitons avec cet ouvrage. Chacun des chapitres qui suivent représente une étape décisive de l’histoire de la pensée occidentale. Du présocratisme à l’augustinisme, tous ces mouvements sont autant de sources auxquelles viendront puiser, quitte à les contester voire à les dépasser, tous les philosophes et, plus généralement, toutes les générations qui viendront ensuite. © Groupe Eyrolles 7 La philosophie antique Ph i los op h ie a n tiq ue : mo d e d ’e mpl oi Ce livre a pour objectif de

l'associationisme, il y avait le kantisme, dont l'influence, souvent combinée d'ailleurs avec la première, était non moins puissante et non moins générale. Ceux qui répudiaient le positivisme d'un Comte ou l'agnosticisme d'un Spencer n'osaient aller jusqu'à contester la conception kantienne de la relativité de la connaissance. Kant avait établi, disait-on, que notre pensée s'exerce sur une matière éparpillée par avance dans l'Espace et le Temps, et préparée ainsi spécialement pour l'homme : la « chose en soi »

politique ou le souverain, ne tirant son être que de la sainteté du contrat, ne peut jamais s'obliger, même envers autrui à rien qui déroge ilcet acte primitif.»; L'état de nature que décrit Rousseau, est un paradis, un monde où l'homme sauvage « n'a nul besoin de ses semblables». Pourtant, c'est l'étape suivante qui est présentée comme « la plus heureuse et la plus durable », parce que l'homme y découvre les relations avec ses semblables et notamment, la famille. Dans cet état naturel, l'homme connaît

de l’Homme ; ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l’oppression. Article 3 : Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n’est que la réunion de la Femme et de l’Homme ; nul corps, nul individu, ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. Article 4 : La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle

278-279. Texte 3 : ROBBINS Lionel [1932], « L’objet de l’économie politique », La nature et la signification de la science économique, trad. : I. Krestovsky, Paris, Librairie de Médicis, 1940, p. 17-30. Questions Textes 2-3 Q°2-3-1 : Pourquoi Robbins conteste-t-il la définition matérialiste de l’économie politique ? Q°2-3-2 : Quel doit être d’après Robbins l’objet de l’économie politique ? Cet objet se situe-t-il nécessairement dans une perspective micro-économique ? TEXTE 1 : M. BEAUD, G. DOSTALER, [LA

astronomiques. Que prendrons-nous de là sinon qu’il ne nous doit chaloir lequel ce soit des deux ? Et qui sait qu’une tierce opinion, d’ici à mille ans, ne renverse les deux précédentes [40] ? » Le mot « fondé » doit retenir l’attention. Montaigne ne conteste pas la cohérence et l’efficacité des thèses de Copernic. Simplement, à ses yeux, la quête d’un fondement rationnel n’est que la répétition d’une errance à travers l’ignorance, et non le signe d’une vérité ultime. Loin de donner aucune certitude,

d’économistes, essentiellement en France qui d’ailleurs ne tiendra pas longtemps. L’inspirateur de l’école des physiocrates est un économiste et médecin français, François QUESNAY, ce dernier a publié en 1758 « le tableau économique ». Cette doctrine conteste d’une part à l’Etat d’intervenir dans les affaires économiques et d’autre part le postulat mercantiliste de base à savoir que la richesse réside dans l’accumulation des métaux précieux. Pour les physiocrates, la richesse provient entièrement et