Néron Ou Un Monstre Naissant

 sur  l’antiquité  dont  la  mythologie.     • situation  proche  de  celle  du  spectateur   • Racine  ici  aborde  un  sujet  antique  pour  sa  pièce  «    Phèdre  ».  Monstre   marin  qui  fait  que  tout  devient  subitement  hornorme.   →La  censure  au  théâtre   a. a.  Les  règles  de  la  tragédie  :  Nicolas  BOILEAU(  1636-­‐1711  )  

de schéma. Les personnages : Agrippine, la mère de Néron, qui a porté par l’intrigue et le crime son fils Néron à la tête de l’empire. C’est elle qui en fait exerce jusque-là le pouvoir ; au début de la pièce, elle est inquiète car elle pressent que son fils veut se débarrasser d’elle. Néron, le jeune empereur de Rome, commence à s’émanciper de la tutelle de sa mère et à donner libre cours à ses férocités futures. Racine parle de « monstre naissant ». Junie, la petite fille de l’empereur Auguste, a

Et le courroux du sort voulait être assouvi. O toi, soleil, ô toi qui rends le jour au monde, Que ne l'as−tu laissé dans une nuit profonde ! A de si noirs forfaits prêtes−tu tes rayons ? Et peux−tu sans horreur voir ce que nous voyons ? Mais ces monstres, hélas ! ne t'épouvantent guères : La race de Laïus les a rendus vulgaires ; Tu peux voir sans frayeur les crimes de mes fils, Après ceux que le père et la mère ont commis. Tu ne t'étonnes pas si mes fils sont perfides, S'ils sont tous deux méchants

constitutive de la condition de la personnalité humaine [... ]. À la base une figure de la concupiscence, désir tyrannique et perverti, qui se tournera en violence meurtrière et finalement autodestructrice. Tout commence quand ce sujet (par exemple, Néron ou Phèdre) rencontre un objet (Junie ou Hippolyte) dont l'idéal de pureté l'excite et le fascine tout en lui faisant prendre plus ou moins conscience de sa coupable déchéance. Il est alors saisi d'une passion qui est à la fois l'expression de sa concupiscence

fils jusqu’où va votre amour. » (Racine, Andromaque, III, 4) « Va, je ne te hais point. » (Chimène à Rodrigue, Le Cid, III, 4) « La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ! » (Racine, Phèdre, II, 5) « Avant la fin du jour je ne le craindrai plus. » (Néron à Burrhus à propos de Britannicus, Britannicus, IV, 3). « La mère de César veille seule à sa porte ? » (Albine à Agrippine dans Britannicus, I, 1) Procédés d’écriture ➠ Veuillez vous reporter à la fin du chapitre pour consulter le corrigé. Séquence

puissance du monde et la minuscule créature humaine qui, seule sur son ridicule rocher s’arroge le droit d’interpeller l’univers dans un « y’a quelqu’un ? » pathétique ? C’est également dans ces termes que le philosophe Pascal, au moment où la science naissante rappelait à l’homme sa petitesse, formulait une angoisse nouvelle : Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie[2] Par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point, par la pensée, je le comprends. [3] La première citation

jusqu’où va votre amour. » (Racine, Andromaque, III, 4) « Va, je ne te hais point. » (Chimène à Rodrigue, Le Cid, III, 4) « La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ! » (Racine, Phèdre, II, 5) « Avant la fin du jour je ne le craindrai plus. » (Néron à Burrhus à propos de Britannicus, Britannicus, IV, 3). « La mère de César veille seule à sa porte ? » (Albine à Agrippine dans Britannicus, I, 1) ➠ Veuillez vous reporter à la fin du chapitre pour consulter le corrigé. Séquence 4 – FR20

la Toison et le retour des Argonautes avec Médée. La grande originalité de ce poème réside dans la peinture de l’amour. Il est le premier à avoir décrit les étapes de la passion amoureuse dans l’âme enflammée d’une héroïne : éveil d’une passion naissante impossible à réprimer, luttes et remords. Il excelle à montrer les effets physiologiques et psychologiques de la passion qui s’avère la plus forte. Ovide, compare son exil à Tomes, sur les bord de la mer Noire avec l’épopée des Argonautes et son

historique du caractère de la cour de Néron. Boileau, presque seul, en fut frappé; et courant embrasser Racine, il lui cria devant tout le monde : « Voilà ce que vous avez fait de mieux ». Ce grand critique ne fut pas seulement utile à Racine en le louant; sa sévérité le servit mieux en lui faisant supprimer deux scènes qui déparaient l'ouvrage : l'une entre Burrhus et Narcisse, au commencement du troisième acte; l'autre, qui ramenait Junie, au cinquième, en présence de Néron. Louis Racine, dont on apprend

agissent sous l'emprise des passions. A partir de 1670, il éclipse Corneille vieillissant. • Britannicus Comment devient-on un tyran sanguinaire ? C'est l'intrigue de Briatnnicus, où Racine montre, en 1669, la prise de pouvoir de Néron. Ce « monstre naissant », sous le joug d'Agrippine mère possessive, et d'un mauvais conseiller, le traître Narcisse, va laver l'affront d'un amour sans retour dans le chantage, l'enlèvement et le meurtre. En quelques minutes, Racine nous fait assister au spectacle