Oedipe Roi Résumé Acte Par Acte

UBU ROI Alfred Jarry © Hatier, 2002 ISBN 2-218 74130-X LIRE L’ŒUVRE QUESTIONNAIRE DE LECTURE LE TITRE 1. Le titre de la pièce est un écho au théâtre antique dont Œdipe roi de Sophocle constitue l’exemple scolaire canonique ; la première hypothèse de lecture serait alors celle d’une pièce qui s’inscrirait dans cette filiation et qui reprendrait ce modèle en vue de le détourner. Hypothèse évidemment infirmée dès les premiers mots de la pièce. Le nom « Ubu » ne renvoie pour sa part à aucune

A Acte Division externe de la pièce en parties d'importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action. Pavis 1987 Acte de langage Unité de parole définie dans sa capacité d'influencer ou d'orienter l'agir. L'énoncé est : locutoire en ce qu'il est une prise de parole, production d'une séquence verbale sonore et organisée; illocutoire quand il établit ses conditions de réception et influence les relations entre participants; perlocutoire quand il indique l'effet recherché. On peut

du donné et à nous déterminer par nous-mêmes. L’homme peut donc prendre toutes les décisions possibles qui se présentent à son bon vouloir, à ce qu’il a envie de faire. En ce sens il peut décider gratuitement et indifféremment de faire tel ou tel acte. Peut-on donc défendre une contingence au niveau de l’action humaine ? La thèse de la liberté d’indifférence formulée par Descartes est une réponse positive à cette question. Elle est illustrée par le « complexe de Buridan ». Le paradoxe de l’âne


liens
avec
l’art
 thérapie
(partie
3
de
mon
exposé).
 
 1. Les
fondements
du
jeu
:
le
cadre,
les
règles,
le
semblant,
le
plaisir,
le
hasard,
la
 répétition,
le
partenaire,
la
création
libre

 
 5
 
 L’hypothèse
de
départ
:
Le
jeu
est
un
acte
pour
modifier
une
situation
réelle
physique.
 Il
permet
quand
on
est
immobilisé
dans
le
rapport
au
corps
(tel
un
désir
qui
ne
pourrait
 pas
aboutir)
de
mettre
en
place
une
situation
ludique
qui
autorise
une
variation
des
 différents
blocages.
Le
f

1 Vincent Descombes, “ La confusion des langues ”, Enquête, n° 6, 1998, p. 35-54. Résumé : La notion de “ description épaisse ” demande à être éclaircie. S’agit-il d’une authentique description ? Non, selon ceux qui l’entendent plutôt dans l’acception de Clifford Geertz. Elle serait plutôt une interprétation de matériaux eux-mêmes de nature interprétative, à la manière de l’explication de texte. Oui, pourtant selon le philosophe (Gilbert Ryle) auquel Geertz a emprunté le concept : la description

Dumas (1845) ; Corneille, Horace (1640) : « Ta vertu met ta gloire au-dessus de ton crime » ; Kafka, Le Procès (1924) ou Le Château (1926) ; Alfred Jarry, Ubu-Roi (1896) : « Je tuerai tout le monde et je m'en irai » ; Corneille, Cinna, ou la Clémence d'Auguste (1640) : « Prends un siège, Cinna » ; Molière,

disant par exemple le goût de beaucoup pour les exécutions capitales, la perversité de certains bourreaux, la minutie presque sadique de certaines vengeances, la fascination pour le sang que ressentent certains êtres. Les exemples pullulaient : Un Roi sans divertissement, Les Diaboliques, les romans de Sade, Là-bas de Huysmans (avec l'histoire de Gilles de Rais), le cinéma d'horreur, le roman noir, certaines tragédies de Shakespeare comme Macbeth, celles, si sanglantes, de Sénèque, Britannicus de

partir de la psychanalyse. Freud nous indique une voie dès 1897 en faisant remarquer à Fliess que si la pièce de Sophocle Œdipe-Roi produit une réaction dans l’âme du public aujourd’hui comme dans l’Antiquité c’est par la mise en jeu et la représenta- tion des désirs inconscients refoulés en chacun d’entre nous. « Chaque auditeur a été un jour en germe et en fantaisie cet Œdipe, et devant un tel accomplissement en rêve transporté ici dans la réalité, il recule d’épou- vante avec tout le montant du

maîtresse quand tu voudras. Tu veux parler? Je sais ce que tu vas me dire. Cela m'est égal. Tout m'est égal. Je veux que ton bras retrouve le chemin de ma taille, ta tête le chemin de mon épaule sans aucune arrière-pensée.» Et, au rideau du premier acte, elle obtient cette union des corps qu'elle désire de tout son cœur. Mais Monime est enceinte et devrait se faire avorter. La vieille duchesse de Granat, ridicule dans son fauteuil à oreilles, tyrannique, qui est immensément riche, qui est la tante

maîtresse quand tu voudras. Tu veux parler? Je sais ce que tu vas me dire. Cela m'est égal. Tout m'est égal. Je veux que ton bras retrouve le chemin de ma taille, ta tête le chemin de mon épaule sans aucune arrière-pensée.» Et, au rideau du premier acte, elle obtient cette union des corps qu'elle désire de tout son cœur. Mais Monime est enceinte et devrait se faire avorter. La vieille duchesse de Granat, ridicule dans son fauteuil à oreilles, tyrannique, qui est immensément riche, qui est la tante