Optique Plaisir

parler de canons suppose qu’il existe des règles générales ? Empiriques ? En tous les cas ce ne sont pas des règles universelles. Comment expliquer qu’un chef d’oeuvre puisse plaire à l’un et déplaire à l’autre. Une oeuvre d’art ne touche-t-elle qu’au plaisir des sens ? Les hypothèses de Kant sont parfois difficiles à défendre. La prétention légitime à l'universalité découle, on l'a vu, du désintéressement. Mais un jugement peut être désintéressé et néanmoins propre à celui qui le porte. Ainsi d'autres

Généreux, il n’en reste pas moins intéressé dans ses offrandes puisque son regard oblique clairement vers les tomates farcies. Son regard approbateur montre que la cuisine de sa compagne le met en appétit. Il continuera à l’équiper pour leur plus grand plaisir car comme le dit le slogan : « Pour elle, un Moulinex Pour lui, des bons petits plats » Cette publicité offre une vision assez machiste (l’homme travaille, la femme cuisine) d’un couple de Français. On y voit clairement que l’achat fait le bonheur

en intensité – de l’ensemble de nos désirs. Telle est du moins la définition que Kant donne du bonheur. D’emblée, en effet, au mot « bonheur » est plus ou moins distinctement attaché une idée de perfection, de plénitude, qui le distingue du simple plaisir pris à ceci ou à cela. Cette définition amène à Kant affirmer que le bonheur est « un idéal de l’imagination ». Autant un « idéal de la raison » est un idéal susceptible d’être réalisé, puisqu’en principe justifié ou fondé rationnellement : on se

Philosophie – ACCEPTER LE TRAVAIL EST-CE RENONCER AU PLAISIR ? Si l’on considère le plaisir comme la satisfaction d’un désir immédiat, le travail que l’on accepte alors empêche cette satisfaction d’aboutir, et la remet à plus tard .C’est dans ce cas là, que l’on renonce donc au plaisir. Mais il peut y avoir aussi un « Plaisir » dans le projet, et où le travail ne serait qu’une aide, ce plaisir là se rapproche un peu du Bonheur, celui que l’on imagine dans notre futur et où cette fois-ci le

de consommation veut, et doit avoir ce qui est nouveau et veut toujours faire mieux que son voisin. Dans la recherche artistique c’est pareil, les techniques et les matériaux font évoluer mais restent cantonnés entre des principes de beauté et de plaisir de l’acheteur. Des artistes comme Siu lan ko, fût censurer et reconnu comme anticapitaliste, car il a mis son œuvre à l’entrée des beaux arts de Paris, deux affiches « gagner plus » et « travailler moins ». Des artistes comme lui ne cherchent pas

Le désir est l’ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non. Cette notion de désir est l’essence même de l’homme, le plus évolué des êtres vivants. Appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre

inutileet non pertinent. Une étudiante ou un étudiantqui ne voit pas de lien entre le cours qu’onl’oblige à suivre et la profession qu’il exercera,ne sera pas intéressé à y investir temps et éner-gie. On s’engage rarement dans une activitépour le simple plaisir de le faire. On finit tou-jours par se demander qu’est-ce que ça peutnous rapporter.- le type de but fixé.Habituellement, une personne tente d’atteindreplusieurs buts avoués et non avoués lorsqu’elleest aux études. On classifie souvent ces butsen

cet état qui nous remplit d’impatience, de souffrance de devoir patienter et à la fois du bonheur. « On jouit moins de ce qu’on obtient que de qu’on espère» Rousseau nous montre bien que la notion de jouissance, s’apparente bien avec celle du plaisir. Cependant cette jouissance ne vient pas de la possession, de l’obtention « on obtient » mais elle provient de l’espérance « on espère ». « On est heureux qu’avant d’être heureux » C'est-à-dire qu’on est plus heureux en attendant le cadeau et non

Ensuite, nous évoquerons les idées qui en ressortent en les illustrerons avec certains philosophes comme Epicure et Spinoza. Enfin nous nous pencherons sur l’étroite relation entre les désirs et le rôle de la société. L'hédonisme, la recherche du plaisir et du bonheur semble être l'une des préoccupations des plus importantes de l'Homme. L’être humain désire de sa naissance à sa mort, ce sentiment le conduit tout au long de sa vie. Dans un désir, il y a plusieurs phases : tout d'abord la naissance

heureuse n'est pas seulement une vie où les plaisirs s'accumulent, il faut savoir modérer, limiter et raisonner le plaisir. Il existe alors d'autres valeurs beaucoup plus hautes que le plaisir: arriver au sommet de son existence et être capable de se dire que notre vie a été une vie raisonnable, modérée de tout excès, une vie sobre, là est peut-être le bonheur, dans la fierté d'un passé accompli. La raison peut être un avantage dans d'autres cas, le plaisir est parfois si fort, si puissant qu'il peut