Orgue de Barbarie

rive dormir inerte Face tournée au ciel changeant Juin ton soleil ardente lyre Brûle mes doigts endoloris Triste et mélodieux délire J’erre à travers mon beau Paris Sans avoir le cœur d’y mourir Les dimanches s’y éternisent Et les orgues de Barbarie Y sanglotent dans les cours grises Les fleurs aux balcons de Paris 20 Penchent comme la tour de Pise Soirs de Paris ivres du gin Flambant de l’électricité Les tramways feux verts sur l’échine Musiquent au long des portées De rails leur

rive dormir inerte Face tournée au ciel changeant Juin ton soleil ardente lyre Brûle mes doigts endoloris Triste et mélodieux délire J'erre à travers mon beau Paris Sans avoir le cœur d'y mourir Les dimanches s'y éternisent Et les orgues de Barbarie Y sanglotent dans les cours grises Les fleurs aux balcons de Paris Penchent comme la tour de Pise Soirs de Paris ivres du gin Flambant de l'électricité Les tramways feux verts sur l'échine Musiquent au long des portées De rails leur folie

Sur la rive dormir inerte Face tournée au ciel changeant Juin ton soleil ardente lyre Brûle mes doigts endoloris Triste et mélodieux délire J'erre à travers mon beau Paris Sans avoir le cœur d'y mourir Les dimanches s'y éternisent Et les orgues de Barbarie Y sanglotent dans les cours grises Les fleurs aux balcons de Paris Penchent comme la tour de Pise Soirs de Paris ivres du gin Flambant de l'électricité Les tramways feux verts sur l'échine Musiquent au long des portées De rails leur folie de machines

Strophe 1 allitération en « r »  qui insiste sur le râle du poète.  « ardentes », « lyre », « endoloris » Image de quelqu’un qui agonise  « y mourir » Il se met en place une sorte de musique de l’âme. Verbe « sanglote » + personnification « orgue de Barbarie » qui sanglote. B/ Ardeur de la passion Le poème fait ressortir une suite de profonde dépression. A la strophe 2 il est fait mention de la couleur « grise ». Les couleurs dominantes sont ternes après le départ. Idée d’un temps perpétuel

le 'i' Ne pas oublier 'i' dans : châtaignier, groseillier, joaillier, quincaillier. h) les 3 mots qui changent de genre Il existe en français 3 mots qui sont masculins au singulier et deviennent féminins au pluriel... si si :) - amour - orgue - délice i) le son /euil/ Après c ou g, le son /euil/ s'écrit 'ueil' : accueil, orgueil. j) les verbes commençant par 'ag' Les verbes commençant par 'ag' ne prennent qu'un g : agrandir => 3 exceptions : aggraver, agglomérer, agglutiner

(la) • Gazouillis inhabituel (un) • Gel • Gêne • Génération cathodique • Génération solitude • Génération, G.S.M. • Générosité infatiguable (d'une) • Génie de l'école maternelle (le) • Génie humain et barbarie • Génie militaire (le) • Gens de Forchies-les-enclumes (Les) • Gens de légende (les) • Gens du brouillard (les) • Gens du voyage (les) • Gens face à face (les) • Gens sans importance (les) • Gens tellement

56 — © Cned, Histoire-géographie et éducation civique 3e séance 2 — Séquence 2 Exercice 7 : Je décris les effets des progrès technologiques dans le domaine des loisirs Document 14 : Se divertir en écoutant de la musique vers 1900. Un orgue de barbarie dans les rues de Paris : c’est un appareil mécanique, le musicien tourne une manivelle pour obtenir de la musique. Gravure publiée par Le Petit journal, 1908. Crédit photographique : © Roger-Viollet/RVB-11520/13860-6. Document 15 : Se divertir

soldats la mirent nue et hissèrent son pauvre petit corps d’oiseau sur celui de l’empalé. Ils écartèrent les jambes de la malheureuse et le vit gonflé qu’elle avait tant désiré la pénétra encore. La pauvre petite âme simple ne comprenait pas cette barbarie, mais le vit qui la remplissait l’excitait trop à la volupté. Elle devint comme folle et s’agitait le long du pal. Il déchargea en expirant. C’était un étrange étendard que celui formé par cet homme bâillonné et cette femme qui s’agitait sur lui

Sur la rive dormir inerte Face tournée au ciel changeant Juin ton soleil ardente lyre Brûle mes doigts endoloris Triste et mélodieux délire J'erre à travers mon beau Paris Sans avoir le cœur d'y mourir Les dimanches s'y éternisent Et les orgues de Barbarie Y sanglotent dans les cours grises Les fleurs aux balcons de Paris Penchent comme la tour de Pise Soirs de Paris ivres du gin Flambant de l'électricité Les tramways feux verts sur l'échine Musiquent au long des portées De rails leur folie de machines

bouche un os de mort."(p. 327) Flaubert extrapole à partir de la source en ajoutant au détail de l'os dans la bouche une caractérisation ("de mort") qui l'oriente vers le cannibalisme, ce qui renforce le parallélisme entre les deux sommets de la barbarie dans Salammbô, la dévoration des enfants par le dieu dans "Moloch" et les scènes d'anthropophagie dans "Le défilé de la Hache". H) "tu feras retentir une trompette de terouâ (jubilation) au septième mois, le dix du mois ; au jour de redemption