Orientales Francis Etienne Sicard

En bateau de Paul Verlaine (1869) La prose du transsibérien de Blaise Cendrars (1913) Ondes- Voyage d’Apolinnaire (1918) Paquebot in Débarcadères de Jules Supervielle (1922) Moravagine de Blaise Cendrars (1926) Orientales de Francis Etienne Sicard (1995) Au seul souci de voyager… est un poème écrit de 1842 à 1898 par Stéphane Mallarmé. Ce poète est un artiste du 19eme siècle. Il est né à Paris le 18 mars 1842 et mort a Valvins le 9 septembre 1898 en tant qu’auteur de deux

je revois… Bien souvent je revois sous mes paupières closes, La ... Poème classé dans Le temps qui passe, Lieux, Nostalgie, Théodore de Banville. 7 commentaires Cénotaphe Sous le portique ancien d’un grand temple oriental Repose ... Poème classé dans Francis Etienne Sicard, Le temps qui passe, Sonnets. Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout ... Poème classé dans Automne, Le temps qui passe, Paul Verlaine. 14 commentaires

qu’engouffrent les abysses Dégoulinent de feu, s’attachant au festin De rêves alléchés par un goût de réglisse. Les îles alentour s’éteignent une à une, Et la Grèce apaisée déclame son destin Sous le rayon brillant d’une mèche de lune. Francis Etienne Sicard, Odalisques, 1995 Aimez-vous le passé Aimez-vous le passé Et rêver d’histoires Évocatoires Aux contours effacés ? Les vieilles chambres Veuves de pas Qui sentent tout bas L’iris et l’ambre ; La pâleur des portraits, Les reliques

verger plein d’oiseaux, de chansons, de murmures, Les pêchers de la vigne avec leurs pêches mûres, Et j’entends près de nous monter sur le coteau Les joyeux aboiements de mon chien Calisto ! Théodore de Banville, septembre 1841 Biographie : Étienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, dit Théodore de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris dans le 6e arrondissement, il est un poète dramaturge et critique dramatique français. Célèbre pour

Cénotaphe Sous le portique ancien d’un grand temple oriental Repose l’or du temps et son précieux visage Entre les pampres roux d’une vigne sauvage, Dont les mèches de feu exhalent le santal. Le sable des allées et son miroir fatal Dévorent les années et leurs milliers d’images D’une faim attisée par les baisers volages Des alizés grisés au souffle du cristal. Le damas bleu du ciel, brodé de rêveries, Couvre les marbres bruts d’une guimpe de soie Dont le soleil brûlant habille l’infini

Eviteront les gouffres Pour balayer ensuite Les traces de nos morts Je traverserai les villes J’emporterai ta voix J’irai chercher le feu dans le ciel Et le vent dans nos voiles Une étoile se repose Dès qu’un ange s’endort… ORIENTAL DE FRANCIS ETIENNE SICARD Perle ivoire et vermeil, dragée et draperie, Maculent le palais de mes plus riches rêves De leurs ombres gorgées d’une suave sève Dont les palmiers brutaux nourrissent mes envies. Lascives et vaincues des sultanes se plient Aux

polonais de l'Empire russe. D'après sa fiche militaire, il est né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris. Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Étienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, dit Théodore de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins et mort le 13 mars 1891 à Paris 6e arrondissement, fils du lieutenant de vaisseau Claude Théodore Faullain de Banville et de Zélie Huet, est

Dégoulinent de feu, s’attachant au festin De rêves alléchés par un goût de réglisse. Les îles alentour s’éteignent une à une, Et la Grèce apaisée déclame son destin Sous le rayon brillant d’une mèche de lune. Francis Etienne Sicard, Odalisques, 1995 Dans ce poème en alexandrins Etienne Sicard propose une très belle description de la lune. Il associe la fuite du temps et la beauté de la nature en donnant à la lune un statut supérieur, loin des abus et imperfections de la terre elle appartient à un

Que l’art toujours voulut raser Ô douce barbe féminine Reçois mon vers comme un baiser Car il faut des oublis antiques Et des pudeurs d’un temps châtré Venger dans des strophes plastiques Grande Vénus, ton mont sacré ! Théophile Gautier Orientales Perle ivoire et vermeil, dragée et draperie, Maculent le palais de mes plus riches rêves De leurs ombres gorgées d’une suave sève Dont les palmiers brutaux nourrissent mes envies. Lascives et vaincues des sultanes se plient Aux regards de

larmes, Et le golfe mouvant Qu’à nos yeux a coûté Qui tremble au vent, La volupté ! Tout se tait, fors les gardes Alfred de Musset Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux Orientales Perle ivoire et vermeil, dragée et draperie, Maculent le palais de mes plus riches rêves De leurs ombres gorgées d’une suave sève Dont les palmiers brutaux nourrissent mes envies. Lascives et vaincues des sultanes se plient Aux regards de mes