Oscar Wilde Le Déclin Du Mensonge

en ne se bornant point à juste approuver l’idée que de l’art ne saurait se réduire à une vulgaire imitation du réel, mais en adoptant, à la suite d’Oscar Wilde, la perspective très exactement inverse, à savoir la réciproque selon laquelle : « La vie imite l’art bien plus que l’art n’imite la vie. » Dans son essai Le déclin du Mensonge, Wilde montre, en effet, que l’Art définit un monde à part, avec ses critères propres de perfection et de beauté ; un monde où, pour reprendre ses termes : « La Vérité

choses que, la plupart du temps, nous ne voyons pas. Cependant, n'a-t-on pas trop vite réduit l'imitation à la seule reproduction ? L'imitation n'est-elle pas, elle-même, une forme de production ou de genèse ? Dans son article " le déclin du mensonge ", Oscar Wilde remarque les choses suivantes : " des brouillards ont pu exister pendant des siècles à Londres ... Mais personne ne les a vus et, ainsi, nous ne savons rien d'eux. Ils n'existèrent qu'au jour où l'art les inventa ". L'art n'est donc pas

peintre allemand de la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle, Paul Klee, de ce qui n’est pas perçu par l’Homme habituellement, dans sa vie quotidienne. Oscar Wilde, un écrivain irlandais du XIXe siècle, dit “A présent, les gens voient les brouillards …. Ils n’existèrent qu’au jour où l’art les inventa.” tiré de l’ouvrage Le Déclin du mensonge. Wilde montre ici que certaines peur, illusions, sentiments, ne sont apparus seulement avec l’appartion de l’art, sinon, ces impressions n’existeraient certainement

jugement, préjugé ...................................................................26 Apparence, caché, paraître .....................................................................................................................................28 Mensonge, vérité, réalité .........................................................................................................................................30 Diffusion, rumeur, trace, indiscrétion .................................................

l'enrichissant, le regard que nous porterons sur la réalité quotidienne et sur le monde qui nous entoure : « De nos jours, les gens voient les brouillards [...] parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets » (Oscar Wilde, le Déclin du mensonge). Le goudron n'est pas seulement un revêtement pour chaussées, il est aussi un matériau de peintre (cf Dubuffet → portrait de Jean Paulhan). Après avoir vu les œuvres de Dubuffet, nous ne regardons plus le trottoir de la même manière

à s’en créer un qui lui est propre, de façon à nous faire percevoir la réalité telle qu’elle lui apparaît à lui. En ce sens, l’art enrichi notre perception des choses et les objets banals deviennent des œuvres d’art ; ce qu’appuie Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge lorsqu’il évoque le brouillard auquel on ne faisait pas attention jusqu’à ce que l’artiste le représente. Mais alors l’artiste qui créer l’œuvre d’art à t’il pour but d’atteindre le beau ? La réponse à cette question se

convertir en symbole de l'horreur de la guerre en général, figurent émotions et sentiments, leur conférant un véritable droit à la perception. C’est ce qu’explique Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge. Il existe certaines choses qui n’existent que parce que l’artiste nous les a montrées et nous a appris à les voir. Ainsi, Oscar Wilde prend l’exemple du brouillard londonien que nous ne voyons que depuis que les impressionnistes l’ont peint. Ce n’est pas qu’il existait auparavant sans que nous le

existe dans la nature. Lorsque nous remarquons un beau coucher de soleil ou un beau ciel chargé de nuages, n’est-ce pas parce que l’art nous a appris à les voir, parce qu’ils nous rappellent certains tableaux ? C’est ce qu’affirme Oscar Wilde dans Le déclin du mensonge : « La Vie imite l’Art beaucoup plus que l’Art n’imite la Vie ». Il prend l’exemple des brouillards de Londres qu’on ne voit que depuis Turner et Manet : « Des brouillards ont pu exister pendant des siècles à Londres. Mais personne

qu'Oscar Wilde défend dans son ouvrage intitulé "le déclin du mensonge". Dans cette ouvrage Oscar Wilde proposent une révolution de l'esthétique sous la forme d'un paradoxe. Pour lui c'est la vie qui imite l'art bien plus que l'art n'imite la vie (paradoxe car l'idée de l'art monte la nature semble aller de soi). En effet la figuration de la nature semble un passage obligé de la nature. Le paradoxe de Wilde signifie que l'art n'est pas une simple imitation de la nature, de la réalité. Pour Wilde notre

sensibilité Lecture cursive autonome d’une œuvre intégrale : l’essai le plus célèbre d’Oscar Wilde sur l’ art et la sensibilité de l’artiste. Oscar WILDE , Le Déclin du mensonge, 1890 (Essai tiré d’un recueil d’essais sur l’art et la critique intitulé Intentions et paru en 1890 Vivian est ici un avatar d’Oscar Wilde) CYRIL (il entre par la fenêtre ouverte qui donne sur la terrasse) : Mon cher Vivian