Palais des Ducs de Lorraine

s’allie autour de l’Eglise romaine. L’apport chrétien est important, notamment Charlemagne lui-même va être entouré non seulement du Pape mais aussi du confesseur de sa sœur Gisèle, Alcuin. C’est lui qui est à l’origine de l’école, d’abord au sein du palais puis dans l’ensemble de l’empire. Conséquence : Avec eux les prêtres sont éduqués, donc cela va faire reculer l’ignorance non seulement chez les laïcs mais aussi chez les religieux. Cette école chrétienne va favoriser la transmission de la tradition

vassal (vassus), mais a aussi donné gars en français. Cette relation se diffuse par les Pippinides (les descendants de Pépin le Bref). Les maires du palais mérovingiens vont progressivement écarter du pouvoir les rois mérovingiens. Les maires du palais s’emparent du pouvoir royal, changement de dynastie. Dans la période de transition, où les maires du palais monopolisent le pouvoir, les liens de vassalité se généralisent, à leur profit bien sûr. Les maires se constituent ainsi des réseaux de fidélité

Clovis. Vers 560, toute la France est aux mérovingiens. Au 8ème siècle, la dynastie mérovingienne est en plein déclin. Le latin est oublié peu à peu par exemple. Les souverains mérovingiens ne gouvernent plus, ils se reposent sur les maires du palais, des fonctionnaires. On les appelle les « rois fainéants ». Ils gèrent et dirigent le Royaume. En 751, un des maires réalise un coup d’état : Pépin le bref. Il s’empare de Childéric 3, le dernier souverain mérovingien, qu’il va envoyer dans un couvent

a convaincus de rappeler Napoléon. Ils l'instrumentalisent pou pourvoir chasser les Bourbons. B) Le gouvernement civil, un Empire libéral Les Cent-Jours commencent le 20 mars 1815, date de l'installation de Napoléon à Paris, au palais des Tuileries. (palais où Louis XVI avait été emmené, pour qu'on ait l’œil sur ses actions) Les Cent-Jours sont radicalement différents du Premier Empire (1804-1814), qui était très autoritaire et très despotique. C'est un Empire libéral qui est instauré.

raffinent sur le luxe et sur la dépense, et apprennent à ce sexe de prompts moyens de consumer de grandes sommes en habits, en meubles et en équipages ; ils ont eux-mêmes des habits où brillent l’invention et la richesse, et ils n’habitent d’anciens palais qu’après les avoir renouvelés et embellis ; ils mangent délicatement et avec réflexion ; il n’y a sorte de volupté qu’ils n’essayent, et dont ils ne puissent rendre compte. Ils doivent à eux-mêmes leur fortune, et ils la soutiennent avec la même adresse

capitaine qui ne dût le regarder avec envie. Sa valeur était soutenue de toutes les autres grandes qualités : il avait un esprit vaste et profond, une âme noble et élevée, et une égale capacité pour la guerre et pour les affaires. Le cardinal de Lorraine, son frère, était né avec une ambition démesurée, avec un esprit vif et une éloquence admirable, et il avait acquis une science profonde, dont il se servait pour se rendre considérable en défendant la religion catholique qui commençait d'être attaquée

constitutions = la source essentielle et presque exclusive du droit. Sont préparées dans les bureaux de la capitale (chancellerie, consistoire sacré) par des juristes fonctionnaires dont la personnalité reste inconnue. Rédaction assurée par le questeur du palais, de formation + rhéto. que jurid. D’où un style svt assez prétentieux. La langue reste largement le latin, même dans la partie orientale de l’ER, tt au moins jusqu’au début du VIè s. Un exemplaire de la constitution est conservé aux archives impériales

capitaine qui ne dût le regarder avec envie. Sa valeur était soutenue de toutes les autres grandes qualités: il avait un esprit vaste et profond, une âme noble et élevée, et une égale capacité pour la guerre et pour les affaires. Le cardinal de Lorraine, son frère, était né avec une ambition démesurée, avec un esprit vif et une éloquence admirable, et il avait acquis une science profonde, dont il se servait pour se rendre considérable en défendant la religion catholique qui commençait d'être

qu’il ne peut plus arracher. Juste avant notre passage, le dialogue entre les deux personnages est le suivant : « PHILIPPE . Tu me fais horreur. Comment le cœur peut-il rester grand avec des mains comme les tiennes ? L ORENZO. Viens, rentrons à ton palais, et tâchons de délivrer tes enfants. PHILIPPE . Mais pourquoi tueras-tu le duc, si tu as des idées pareilles ? L ORENZO. Pourquoi ? tu le demandes ? PHILIPPE . Si tu crois que c’est un meurtre inutile à ta patrie, pourquoi le commets-tu ? L ORENZO

L’administration centrale : le Palais Elle s’organise autour du chef, de celui qui gouverne le royaume. Elle est très embryonnaire : le roi s’entoure de conseillers et de fonctionnaires, d’un groupe d’homme qui l’accompagne et qui s’appelle le « Palais » (qui n’a rien d’un lieu géographique, le pouvoir est itinérant). Tous les membres du Palais ont une fonction double, publique et domestique. Les rapports se font oralement et tout est assez informel. Le maire du palais (= major domus) n’a que des