Pamphlet

dernier a, lui aussi, plus de facilité à écrire car il ne doit pas rechercher des personnages et mondes fictifs nous représentants et représentants notre monde. Il se contente de dire ce qu'il pense directement sans sous-entendus. Par exemple le pamphlet de Victor Hugo Napoléon le petit, publié en 1852, n'est autre qu'un portrait satirique de Napoléon III. Hugo y tient des propos extrêmement acerbes, virulents contre cet empereur. Il défend les valeurs de la République face à un homme qu'il critique

du système monarchique. La Bruyère dans « Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle », attire l'attention du lecteur sur la noirceur du monde, les vices et dérives du système aristocratique sous le règne de Louis XIV. Ses écrits sont autant de pamphlets à valeur morale, de critiques, de sentences marquées par l'indignation, la réprobation face à la cruauté des hommes, l'appétit de gloire des nobles, la jouissance et le sadisme des puissants. La violence est intolérable entre semblables et ne peut

gloire posthume de l’écrivain. Très tôt, ce texte a été considéré comme un pamphlet antimonarchique invitant au tyrannicide. Prudemment, Montaigne avait plutôt proposé de ne voir dans cet écrit de jeunesse qu’une « exercitation » rhétorique, une sorte de déclamation à l’antique. Ces hésitations sont bien la preuve de la complexité du Discours qui ne se laisse pas enfermer dans un genre particulier : il est tour à tour pamphlet, harangue et réflexion politique, comme si la difficulté de la question posée

Louis Sébastien Mercier fut décisive : l’auteur du Tableau de Paris lui fit prendre conscience des conditions de vie misérable de bon nombre de ses concitoyens. Dés lors, elle ne cessa plus d’écrire : pièces de théâtre, propositions politiques, pamphlets, lettres, affiches…. Elle dilapida sa fortune dans l’impression et la diffusion des ses écrits. En 1781, elle fut membre de la Loge La Candeur où elle rencontra Julie Candeille, musicienne et auteur, Pierre Choderlos de Laclos, et peut-être La

latin, puis traduite par ses soins en français), semblable à une somme organique de théologie. Il est ainsi le premier à donner une version systématique de la théologie réformée, à l'inverse de Luther qui n'a rédigé qu'une somme de commentaires, pamphlets, lettres, sermons et opuscules. Il est aussi l'un des premiers écrivains en français, langue qu'il choisit pour faciliter la propagation de ses idées caractérisées par la rigueur, la logique et la clarté. Du Bellay (1522 - 1560) Joachim Du Bellay

Quand l'eau de ta bouche remonte             Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême,             Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème             D’étoiles mon cœur ! Poésie engagée, pamphlet : Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.  Avec cette pleine puissance,  en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.  Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant

lui-même. L’œuvre, qui n’est pas sans rappeler le style de Xénophon par ailleurs, mais qui comporte certaines incohérences, se présente sous la forme d’une sorte de pamphlet contre la démocratie athénienne et en faveur du régime oligarchique (celui des meilleurs). La critique y est vigoureuse, le parti pris affirmé. On pense que ce pamphlet est destiné à un aristocrate lacédémonien. Selon l’auteur, la démocratie, c’est le pouvoir des pauvres et des méchants (sous-entendu par opposition aux riches

définition dans le premier paragraphe et crée donc une complicité avec le lecteur qui est poussé à réfléchir sur le sujet. Enfin, cet article, extrait de l’Encyclopédie qui est une œuvre engagé et polémique du siècle des lumières, représente un pamphlet contre la guerre qui a pour but l’instruction du lecteur. Par le biais des divers arguments donner par le philosophe, des divers procédés utilises (conditionnel présent : « marqueraient » (l.17), « verrait » (l.16), vastes champs lexicaux de la guerre

privilège pour l’Encyclopédie, jusqu’à la contrainte, pour Voltaire, de désavouer Candide. On perçoit dans chacun de ces textes, les ambitions réformatrices de ceux qu’on appellera les Philosophes des Lumières. On ne sait pas grand-chose de la genèse du pamphlet* qu’imagine Voltaire en pastichant un rendu de jugement oriental. C’est sans doute l’un de ces libelles* dont l’écrivain fait l’arme principale de cette guérilla incessante qu’il livre contre « l’infâme », à savoir l’intolérance et l’obscurantisme

A ? Ferney, Dans la guerre, 2003. Question 1 : Quelle image chacun de ces trois textes donne-t-il de la guerre ? Les trois textes du corpus, respectivement le poème de Victor Hugo extrait du recueil « Les chansons des rues et des bois », le pamphlet de Jean Giono ainsi que l’extrait du roman d’Alice Ferney « Dans la guerre » dénonce chacun des aspects négatifs de la guerre. Dans son poème, Victor Hugo, dénonce l’aspect insensé et vain de la guerre. Il présente un monde de « peuples querelleurs »