Panamericanisme

guerre franco-allemande de 1870 et la défaite de la France, ont mis fin définitivement au principe d'équilibre où il apparaît que devant la position domaine de l'Allemagne, le concert européen n'était pas apte à assumer l'équilibre.   D- Le panaméricanisme La naissance de multiples Etats en Amérique latine par l'affranchissement des colonies espagnoles et portugaises, a fait naitre l'idée de les unir en un seul état. Tel fut le projet de Simon Bolivar en 1783. Il est né à Caracas au Venezuela et

latine, l’ajout de l’Amérique du Sud, centrale et des Caraïbes. Comment l’affrontement Est/Ouest s’est greffé sur les relations entre les Etats Unis et Amérique latine ? Dans les discours ce que prônent les présidents américains c’est le panaméricanisme, une volonté unitaire des Etats américains, chaque problème d’un état américains est le problème de tous les états américains. En 1945, est créée l’Organisations états américains (OEA). Puis débute l’affrontement avec l’URSS et donc en 1948 est

d’aboutir à des organisations internationales dans lesquelles ils vont développer des relations géopolitiques qui leurs sont propres. Le régionalisme est fondé sur une base géographique et historiquement à l’échelle du continent. (L’Amérique avec le panaméricanisme qui apparait au 19ième siècle). Aujourd’hui, on a cette dimension régionale partout sauf en Asie où on n’a pas une organisation qui rassemble tous les états d’Asie. On l’a en Europe, le conseil de l’Europe avec son siège à Strasbourg. On l’a

composée des actuels Venezuela, Colombie, Panama et Equateur. Simon Bolivar est élu Président de la Grande Colombie, il délègue ses pouvoirs civils à Francisco de Paula de Santander. Simon Bolivar ne fut ni théoricien de la nation, ni adepte du panaméricanisme, il ne fut ni libéral, ni antilibéral. Son style martial était pourtant imprégné de la philosophie des Lumières. Son discours réaffirme les idéaux fondateurs de la Révolution et les principes du libéralisme politique. Pour lui, il faut adapter

révolution française de 1789 avec son concept d’Etat-nation (à chaque nation un Etat, à chaque Etat une nation), substitue la nation au prince, au Roi. Les efforts politiques visant à affaiblir le sentiment national (internationalisme prolétarien, panaméricanisme, panafricanisme, panarabisme…) n’ont pu venir à bout du fait national qui demeure encore toujours vivace. Le nationalisme s’épanouira dans l’impérialisme européen (domination et supériorité de l’Europe sur le reste du monde : pangermanisme,

l’unité et la solidarité des peuples africains contre toutes les formes de néo-colonialisme) - Au Moyen-Orient : « panarabisme » (se confond avec l’action de Nasser ; prend tout son relief lors de la crise de Suez) - En Amérique : « panaméricanisme » - Hésite depuis 1948 (création de l’OEA : Organisation des Etats Américains) entre la voie légale ou le processus révolutionnaire - S’est fixé 3 objectifs : paix entre les Etats/ action conjointe en cas d’agression/ bien

l’inspirait. Marti a toujours été une référence pour lui. Castro a aussi toujours voué une grande admiration à Simon Bolivar et son discours politique est clairement teinté de bolivarisme. Avant d’être antiétasunien, Castro est surtout animé de panaméricanisme et d’une volonté d’indépendance nationale. Lors de son entretien avec le journaliste du New York Times Herbert Matthews en 1957 dans la Sierra Maestra, Castro avait affirmé être « anti-impérialiste » et vouloir briser « les chaînes économiques »

États-Unis étaient trop faibles pour les faire respecter et incapables d'en voir les prolongements. Il ne s'agissait encore que d'une doctrine défensive, mais, avec le temps, elle se modifia pour devenir un véritable programme d'action, celui du panaméricanisme, invoquée à ce titre à la fin du xixe siècle. •  L'« ère des bons sentiments » Au moment de cette déclaration, la vie politique américaine connaît, depuis quelques années déjà, une certaine atonie. Parce que l'exercice du pouvoir a rapproché

et 1883 eut pour conséquence que la Bolivie vaincue fut privée de tout accès direct au Pacifique, devint un Etats enclavé et n’a pas cessé depuis de revendiquer un corridor lui permettant d’avoir un « fenêtre » sur cet océan. Néanmoins, la panaméricanisme allait naître dans le premier tiers du XXe siècle, incarné par Simon Bolivar[72] qui, après avoir lutté contre la domination coloniale espagnole, voulait établir une véritable fédération d’Etats entre la Colombie, la Pérou, le Mexique et le Chili

l’espace dénommé « sphère asiatique de co-prospérité » cachait l’exploitation des richesses naturelles des pays asiatiques par le Japon. On imagine que le destin des autres zones n’eut pas été très différent. Par ailleurs, la référence au panaméricanisme et à la doctrine de Monroe, n’était pas du goût des géographes américains qui protestèrent du sentiment démocratique de leur nation et de sa solidarité envers les autres peuples de leur continent. Mais c’était aussi, de la part du général-professeur