Pantoum

2 : Vertiges des sens et des sensations Axe 3 : Le Spleen Baudelairien Etude I. Une forme particulière a. Une forme adaptée à l’harmonie du poème : le pantoum Le Pantoum : d’origine malaise, le pantoum présente une structure compliquée que les poètes romantiques ont mis à la mode. Fonctionnement du pantoum : reprise des vers 2 et 4 de la première strophe aux vers 1 et 3 de la deuxième strophe et ainsi de suite. b. A qui s’adresse le poème ? Il faut attendre le

publie la version finale des Lesbiennes, rebaptisée les Fleurs du Mal. Ici, nous allons étudier le poème Harmonie du soir en particulier. Construit sous la forme d’un pantoum, il présente une originalité certaine. Le poète y évoque différents thèmes mais l’on peut se demander … (problématique au choix). I- Un Pantoum d’une forme originale qui mène deux sens Cette forme fixe est apparue au XIX° siècle, introduite par Victor Hugo en France avec les « Orientales » en 1828. Il s’agit

d’alexandrins, et des rythmes et sonorités organisés. Nous étudierons en premier temps l’effet qu’apporte la forme particulière du pantoum puis nous verrons le vertige des sens et des sensations dans ce poème et enfin nous verrons le spleen baudelairien du poème. I)Une forme particulière : 1) forme fixe orientale : le pantoum • Le fonctionnement du pantoum : o Reprise des vers 2 et 4 de la première strophe aux vers 1 et 3 de la deuxième strophe ; reprise des vers 2 et 4 de la deuxième

Faites toutes les remarques nécessaires sur la structure de ce texte Le poème est en pantoum à forme fixe, il est composé de 4 quatrains. Le deuxième quatrain reprend deux des vers de la première strophe. Le deuxième et le quatrième vers du premier quatrain sont repris en tant que premier et troisième vers du deuxième quatrain. Et ainsi de suite de strophe en strophe. Mais ce pantoum à une forme particulière, puisque celui-ci n’a qu’un seul thème, son dernier vers ne ressemble pas au

titre du poème donne une des clés de son interprétation. Tout en respectant la rigueur de la forme du pantoum, Baudelaire en fait le lieu de transfiguration poétique d’un paysage crépusculaire. Nous nous demanderons comment , à partir de la forme du pantoum, Baudelaire parvient à dégager de ce poème musical une harmonie de beauté et de tristesse. Dans un premier axe , nous étudierons la forme du pantoum, puis dans un second axe, nous analyserons l’harmonie des sens et du sens, puis dans un dernier axe

fleur-poème, mais de façon à lui conférer une valeur positive. La forme codifiée du pantoum, d’origine indienne, organise le retour des alexandrins d’une strophe à l’autre, et purifie la fleur-poème de ses attraits sensuels (première et deuxième strophes) en la métamorphosant, par le douloureux travail du poète (troisième strophe), en vecteur spirituel du souvenir éternel (strophe finale. Dès lors, comment la rigidité du pantoum, et le retour du même, permettent-ils de fonder une dynamique propre à constituer

BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal. « Harmonie du soir » p. 127 1. Un pantoum remarquable (Question 1) « Harmonie du soir » est un des poèmes les plus originaux des Fleurs du mal. Il s’agit d’un pantoum régulier, une forme poétique d’origine malaise, découverte et utilisée par Hugo puis par les parnassiens. Composé de quatre quatrains d’alexandrins, il offre de subtils effets d’enchaînements et de répétitions par la reprise systématique des vers 2 et 4 d’une strophe, aux vers 1 et 3 de la suivante

fait partie du cycle de l'amour : c'est l'avant dernier poème consacré à Mme de Sabatier. Il est fondé sur l'harmonie, avec un ensemble de 4 quatrains formés d'alexandrins, et de rythmes et sonorités organisés : le pantoum. I) Une forme particulière 1. Le pantoum Fonctionnement du pantoum : reprise des vers 2 et 4 de la première strophe aux vers 1 et 3 de la strophe suivante, puis ainsi de suite jusqu'à la dernière strophe. Cette forme est arrivée en France avec Victor Hugo "Les Orientales", et les

recueil La Diane Française, dont est extrait Elsa au miroir, que Louis Aragon publie en 1945, en est un parfait exemple. Le poème dont nous proposons la lecture, offre un portrait d’Elsa Triolet, la muse du poète, et s’inspire de la structure du pantoum ; il s’apparente aussi à la tradition du blason en décrivant plus particulièrement la chevelure de la jeune femme. Mais cet éloge amoureux n’en est pas moins un chant engagé qui rend hommage aux libérateurs de la France. Aussi, nous nous demanderons

soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir! » Dans ce pantoum, Baudelaire évoque l'ambivalence des souvenirs et troubles de la passion, on y retrouve un attachement au souvenir dans le mot « vertige » qui désigne une trace du passé d'autant plus précieuse qu'elle est infime. Baudelaire éprouve souvent un dégoût