Parfois Lorsque Tout Dort Hugo

le soleil cruel frappe à traits redoublésSur la ville et les champs, sur les toits et les blés,Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés. Ce père nourricier, ennemi des chloroses,Éveille dans les champs les vers comme les roses;Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.C'est lui qui rajeunit les porteurs

épicerie A la petite épicerie,On trouve de tout, oui, de tout :Du sel, des clous, de la vanille,Du pain de seigle, du saindoux. A la petite épicerie,On trouve de tout, oui, de tout.Et lorsque c'est la jeune filleQui vous demande tout à coup :"Mon bon Monsieur, que voulez-vous ?" On dirait que le soleil ritEntre les pommes et les choux,Dans la petite épicerieOù l'on a chaque fois envieDe répondre en tendant ses sous :"Je voudrais de tout, oui, de tout ." Maurice Carême ________________

À Aurore La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même. George Sand A une fleur Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable

La Femme Chocolat Taille-moi les hanches à la hache J'ai trop mangé de chocolat Croque moi la peau, s'il-te-plaît Croque moi les os, s'il le faut C'est le temps des grandes métamorphoses  Au bout de mes tout petits seins S'insinuent, pointues et dodues Deux noisettes, crac! Tu les manges C'est le temps des grandes métamorphoses Au bout de mes lèvres entrouvertes pousse un framboisier rouge argenté Pourrais-tu m'embrasser pour me le couper... Pétris-moi les hanches de

conceptions esthétiques de la poésie revendiquées par une personne ou un groupe. Le vers Le vers comporte un certain nombre de syllabes, définies d'après l'oreille. Le e muet ne compte pas à la rime, s'efface lorsque le mot qui suit commence par une voyelle. La diérèse (séparation syllabique de deux voyelles comme « préci-eux ») et la synérèse (réunion syllabique de deux voyelles comme « l'ouvrier ») sont employé par les auteurs dans un souci d'expressivité

mesure Vers et prose ? "Le vers est un fragment d'énoncé formant une unité rythmique définie par des règles concernant la quantité, l'accentuation ou le nombre de syllabes." (Robert). Pour calculer ce nombre, il faut prendre en compte toutes les syllabes sauf * celles qui peuvent s'élider (e muet devant voyelle ou h non aspirée) * la syllabe muette finale. (chan-te-rai-ent compte dont quatre syllabes à l'intérieur d'un vers mais trois en finale.) Lorsqu'il compte

(1590/1626) -XVIIème siècle le classicisme Nicolas Boileau (1636/1711) Pierre Corneille (1606/1684) Jean Racine (1639/1699) Jean de la Fontaine (1621/1695) -XIXème siècle le romantisme Chateaubriand (1768/1848) Lamartine (1790/1869) Victor Hugo (1802/1885) Alfred De Vigny (1797/1863) Alfred De Musset (1810/1857) Gérard De Nerval (1805/1855) George Sand (1804/1876) -XIXème siècle le parnasse Leconte de Lisle (1818/1894) Théophile Gautier (1811/1872) Catulle Mendès (1841-1909)

subsiste, est-il responsable des actes qu'il commet dans l'ignorance de la gravité de cet acte ou encore dans les conséquences que cela implique ? Il détermine donc sa responsabilité. Pourtant, lorsque qu’un crime sans préméditation a été commis, il n’est pas rare d’entendre: « je ne l’ai pas voulu » ou encore lorsque quelqu’un est malade mental on le juge juste irresponsable de ses actes. Pourtant l’homme a agit et son acte a engagé des conséquences donc sa responsabilité. De quoi sommes nous alors responsables

SOMMAIRE . Préface (Page 2) . L'amour (Page 3) . Souvenirs (Page 7) . La solitude, la prison (Page 10) . La mort (Page 13) Alfred de Musset, Victor Hugo, Maurice Sève, Guillaume Appolinaire, Gérard de Nerval, Charles Cros Préface C'est en lisant de nombreux poèmes que l'idée m'est venue de réaliser une anthologie de la poésie romantique. A travers les différents poèmes que j'ai lu, j'ai trouvé une part de vérité notamment sur la fuite du temps et ses aspects destructeurs

ou détachée | Le beau chat dort. | Groupe nominal ou pronominal | Mis en apposition | Le chat, animal agile, dort. | Groupe nominal prépositionnel (introduit par les propositions de ou à) | Complément du nom | Le chat de ma mère dort. | Proposition subordonnée Relative (introduite par les pronoms relatifs, qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés) | Complément de l’antécédent (=mot que le pronom relatif reprend) | Le chat qui appartient à ma mère dort. | On appelle expansion du