Pascal Pensées Fragment 743

♦ Qu’est-ce que le moi ? Laf. 688, Sel. 567. Qu’est-ce que le moi ? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants ; si je passe par là, puis-je dire qu’il s’est mis là pour me voir ? Non ; car il ne pense pas à moi en particulier ; mais celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté, l’aime-t-il ? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu’il ne l’aimera plus. Et si on m’aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m’aime-t-on, moi ? Non, car je puis

TONALITÉ IRONIQUE ET LUDIQUE DES PENSÉES DE PASCAL La tonalité ironique et ludique des Pensées de Pascal « Pour mieux capter l’attention de son destinataire dans les Pensées, Pascal va conférer à son texte une tonalité pour le moins novatrice dans le genre apologétique. En effet, Pascal a immédiatement compris que le ton habituellement mort et morne des apologies traditionnelles, des sermons, n’est pas adapté à son destinataire athée. Pour pallier cela, Pascal va séduire son interlocuteur en

Léon BRUNSCHVICG Membre de l’Institut (1869-1944) Descartes et Pascal lecteurs de Montaigne (1942) Éditions de la baconnière, Neuchâtel Un document produit en version numérique conjointement par Réjeanne Brunet-Toussaint, et Jean-Marc Simonet, bénévoles. Courriels: rtoussaint@aei.ca et jmsimonet@wanadoo.fr. Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/ Une collection développée en collaboration

a reproché de s’être éloigné de la nature. Il| |malheureuse |y évoque longuement les lieux de manière à faire percevoir ses sentiments, ses | |NATHAN Annales 2010 |pensées, ses émotions, selon qu’il apprécie ou non son nouveau cadre. Vous | | |écrirez sa lettre. | |

l'extériorité de la poésie, Philippe Jaccottet choisit : il se détourne de lui-même pour se consacrer à une nature contemplée et interrogée. C'est à un tel départ que nous assistons dans "Au dernier quart de la nuit" qui semble prolonger le mouvement du fragment précédemment cité de La Semaison : "Hors de la chambre de la belle rose de braise, de baisers le fuyard du doigt désignait Orion, l'Ourse, l'Ombelle à l'ombre qui l'accompagnait Puis de nouveau dans

idéologies. Pour Beckett, par exemple, ne vouloir rien dire est devenu vouloir dire le rien (notamment dans ses dernières œuvres comme Oh les beaux jours). La perspective du théâtre épique consiste à mettre en scène la vie sociale des hommes. Brecht pense que le monde est transformable, il dit : ZOLA, Emile, Le Naturalisme au théâtre, œuvres complètes, Tome XI, Editions établies sous la direction de Henri Mitterrand, Cercle du Livre Précieux, Paris, 1968, p. 299. 3 Avertissement à la « Parodie et

ce goût immodéré pour la liberté, s’avère en fait être indissociable de la quête identitaire que l’auteur entreprend par le biais de ses héroïnes. En restant bloqué sur le désir profond d’un retour à l’enfance, la femme vagabonde « cristallise » sa pensée et la transforme en une véritable obsession. De la même façon, l’amour est devenu le point central de son auto-analyse. Toutefois, on peut se demander si les deux thématiques ne sont pas liées par la figure de la mère : « Sido ». L’écrivain l’a figée

même définition au théâtre ? Dans Le Mythe de Sisyphe (1942), il précisera heureusement sa pensée en'opposant les «grands romanciers», ou « romanciers philosophes », aux « écrivains à thèse » : ces derniers transposent dans leur œuvre, telle quelle, une « pensée satisfaite », au contraire des écrivains philosophes qui utilisent leurs propres personnages et leurs propres symboles pour approfondir une pensée personnelle, toujours en recherche. Caligula offre un message assez ambigu pour qu'on lui épargne

la lettre d’un ami qui lui a reproché de s’être éloigné | |- Supervielle, « Paris », Poèmes de la France malheureuse |de la nature. Il y évoque longuement les lieux de manière à faire percevoir ses sentiments, ses pensées, ses émotions, selon qu’il apprécie ou| |NATHAN Annales 2010 |non son nouveau cadre. Vous écrirez sa lettre.

Freud, L’Inquiétante Étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1985, p. 207-263. 3. Dans un article sur G. Romano, S. Resnik fait l’hypothèse que l’expérience esthétique offre une plongée dans les mystères du fonctionnement de la pensée humaine. Quand G. Romano peint les affres de la passion entre 1 l’inconscient », selon la belle expression de S. Resnik. Quelle biographie de l’inconscient Zola écrit-il ? Quelle est la nature de cet inconscient ? La dimension fantastique de l’existence contenue dans l’hypothèse