Passage Tragique Dans Antigone

Manon Lescaut Albert Camus, L’étranger Ahmadou Kourouma : Les Soleils des indépendances Ahmadou Hampaté Ba : L’étrange destin de Wangrin • Le théâtre : - Corneille : Horace Victor Hugo : Hernani Alfred de Musset : Lorenzaccio Jean Anouilh : Antigone Jean-Paul Sartre : Les mouches Seydou Badian : La mort de Chaka Samuel Beckett : En attendant Godot 27 Nouveaux Programmes de Français – édition 2008 - Maxime Ndébéka : Le président Bernard B. Dadié : Monsieur Thogo-Gnini Cheikh Aliou Ndao

de sincérité ; Beaumarchais quant à lui véhicule les idées des lumières à travers le personnage de Figaro notamment, devenant le porte-parole du tiers état, critiquant la censure, le pouvoir, le droit du seigneur . Le théâtre n’est plus simplement tragique ou comique, les deux se mêlent. En Italie, Carlo Goldoni propose un théâtre nouveau, en réaction au théâtre versifié affecté et à la vulgarité de la commedia dell’arte. Il est aujourd'hui considéré comme le père de la comédie italienne moderne

de chair à ces maigres squelettes décharnés : c’est de retourner au plus vite aux textes. 2 PREMIÈRE PARTIE COMMENTAIRES COMPOSÉS (durée de l’épreuve : 4 heures) Rappel de quelques principes généraux : L’explication de texte demeure le passage obligé vers le commentaire, et ce dernier ne diffère de l’explication que par la façon de rassembler et de présenter les résultats : la même démarche empirique s’impose, la même attention au détail, le même souci de s’appuyer sur les phénomènes stylistiques

ouest, Quai ouest, Le Retour au désert. 16 Lettre à Hubert Gignoux à propos des Amertumes, 7 avril 1970. Publiée dans Séquence 2, journal du Théâtre national de Strasbourg, mars 1995. 17 “Un hangar, à l’ouest”, art. cit, p.115. 18 François Regnault, “Passage Koltès”, Nanterre-Amandiers-Les Années Chéreau 1982-1990, coll. “Le spectateur français”, Imprimerie nationale Éditions, 1990. 14 crise, menace, déstabilisation. Par un effet de dénégation, leur désarroi s’exprime par une autoaffirmation, une mise

on n’est plus sûr de rien, plus aucune évidence ne s’impose encore avec évidence, tout se discute. Les valeurs, le couple, la famille, la profession, l’économie, la religion, rien ne va plus de soi, comme si l’Histoire avait tout bousculé sur son passage, anéantissant les absolus et empêchant toute certitude. Le problématique étant partout, il est temps de le problématiser à son tour. L’énigmaticité du Beau, que traduit l’art, et pas seulement l’art contemporain, rejoint celle du Bien et de la morale

s’auto-analyse. Il est heureux de voir qu’elle l’aime, mais triste de ne pas pouvoir la posséder : « persuader aussi qu’il n’en recevrait jamais nulle marque, et qu’il était impossible d’engager ». Mais il va vouloir montrer sa fierté et pousser alors le tragique de la fin : « Il trouva de la gloire à s’être fait aimer d’une femme si différent » : glorieux, vaniteux. La vraisemblance ? Cette scène exceptionnelle a posé la question de la vraisemblance et a donné lieu a une enquête ds Le Mercure galant :

devient fascinante car elle est évoquée par sa fille. C’est en grande partie le regard de l’enfant qui permet à ce personnage en apparence banal de sortir de l’ordinaire. Dans Les Raisins de la colère de Steinbeck, Man devient l’égale des héroïnes tragiques. Même un auteur naturaliste comme Émile Zola cède parfois à cette tentation. Dans Nana, le personnage éponyme devient lui aussi fascinant par sa capacité à séduire puis à détruire la majorité des hommes du roman. Nana est même assimilée, à la fin

l’influence s’est fait et se fait encore heureusement sentir dans nos travaux artistiques et littéraires. Pour expliquer et apprécier le génie d’Athènes et celui de Rome, il est nécessaire de posséder au moins quelques notions de Mythologie. Que de passages resteraient inexplicables dans les auteurs les plus répandus, sans la connaissance de ces notions ! Que de jeunes gens se trouvent arrêtés, nous ne dirons pas dans Homère, Hésiode, Pindare, mais dans Ovide, Virgile, Horace, même dans un grand nombre

l’influence s’est fait et se fait encore heureusement sentir dans nos travaux artistiques et littéraires. Pour expliquer et apprécier le génie d’Athènes et celui de Rome, il est nécessaire de posséder au moins quelques notions de Mythologie. Que de passages resteraient inexplicables dans les auteurs les plus répandus, sans la connaissance de ces notions  ! Que de jeunes gens se trouvent arrêtés, nous ne dirons pas dans Homère, Hésiode, Pindare, mais dans Ovide, Virgile, Horace, même dans un grand nombre

chargé de copier, ou plus exactement de transcrire de mémoire, n'hésite jamais à inventer pour combler une lacune, rajouter ou retrancher une partie du texte, l'adapter à un nouvel état de langue ou aux goûts d'un public particulier, corriger un passage qu'il trouve obscur ou mauvais, relier entre elles des œuvres différentes pour les organiser en un ensemble plus vaste, lorsqu'au XIIIe siècle les cycles sont à la mode. Enfin le jongleur, homme de spectacle qui récite, chante, mime ou met en scène