Passions De Pyrrhus

tragédie est triste. La fin tragique peut être due à la mort du héros tragique. Cette mort peut être un suicide comme dans Phèdre de Racine. Le personnage éponyme croyant son époux Thésée mort, se laisse à avouer à Hippolyte, son beau fils, la passion coupable qu’elle éprouve pour lui. Cet aveu met Phèdre dans une situation intenable : non seulement Hippolyte la rejette mais Thésée qui avait simplement disparut est bientôt de retour. Phèdre est alors poussée au mensonge par Oenone la nourrice de

ravage de la passion (Racine passion de Néron pour Junie dans Britannicus) + permet catharsis = le spectateur se libere de ses angoisses et de ses sentiments inavouables en les vivant a travers les peronnages des tragédies pour lesquels il eprouve de la terreur (devant crime ou demusure) et de la pitié (pour victime) (ex Œdipe-Roi de Sophocle. La violence des actions d'Œdipe provoque normalement chez le spectateur répulsion et pitié) Euripide met accent sur tourments de la passion Sophocle humanisme

conflit par les ressources scéniques - la voix, le ton, l'expression du visage : émotion de Phèdre face à Hippolyte lors de son aveu/ le ton moqueur, impertinent de La Flèche qui titille l'avarice de son maître dans la scène de la fouille corporelle/ Pyrrhus implorant Andromaque de lui retourner son amour « Puis-je espérer encore/ Que vous accepterez un cœur qui vous adore ? » - la gestuelle, le déplacement dans l'espace : Harpagon fouillant Le Flèche, comique de geste qui exprime aussi l'opposition

par une fatalité. cf. III, 1 et V, 5 Il est entrainé par son destin, une passion à laquelle il ne peut résister. cf. I, 1 et II, 2 Pyrrhus Il ne parvient pas à lutter contre son amour pour Andromaque cf. II, 5; III, 6 et 7 Et renonce à ses devoirs de roi grec ennemi de Troie cf. I, 2; I, 4 Il est écartelé entre ses engagements (aux Grecs, à Hermione) et son amour cf. IV, 5 Hermione Elle se sent bafouée par l'infidélité de Pyrrhus cf. II, 2, IV, 5 Eprouve des sentiments contradictoires cf. II,1; II,

violence /// de leur passion comme dans Bérénice de Racine où Titus aimait passionnément Bérénice Reine de Palestine mais préfère sacrifier celle qui l’aime à sa propre gloire, d’ou les célèbres vers de Racine « Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ? Que le jour recommence, et que le jour finisse, sans que jamais Titus puisse voir Bérénice… » Ou bien dans Andromaque du même auteur ou un dilemme irréductible est présent Pyrrhus aime Andromaque

Ce monologue tragique est souligné par l’expression d’une passion douloureuse. Tout d’abord, Hermione ressent passion mais aussi en colère. En effet, tout au long du texte, Hermione change plusieurs fois d’avis sur ses sentiments. Elle utilise une série d’exclamations comme «le cruel !» qui confirme la haine puis il y a un retournement exprimer par «mon lâche cœur s’intéresse pour lui» (vers 12), ou l’amour est donc encore présent. Puis à nouveau, elle exprime la fermeté de sa résolution «ne révoquons

s’identifier à certains d’entre eux , à vivre leurs aventures et leurs épreuves. Ex : selon Aristote, le héros de la tragédie antique suscite terreur et pitié ; il provoque ce qu’il nomme une « catharsis » chez le spectateur et le purge de ses passions. Dans la tragédie de Sophocle OEdipe-Roi, OEdipe, roi de Thèbes, descendant d’une famille maudite par les Dieux est puni pour son hybris, sa démesure d’oser se comporter comme leur égal. Les spectateurs sont ainsi rappelés à l’humilité et au respect

surcroît, Hermione se sert des sentiments que lui porte Oreste afin de venger sa propre vengeance à l'encontre du roi Pyrrhus. En dépit de cela, même lorsque qu'Oreste apprend la supercherie, il poursuit sa folle passion pour cette dernière et envisage même de la suivre dans son suicide. Cette situation nous révèle une sorte de triangle amoureux dont Hermione est le meneur de jeu, Pyrrhus et Oreste étant ses victimes. Nous pourrions même dire qu'Oreste sombre dans la folie. C'est pourquoi cette folie

http://www.histoire.ac-versailles.fr/IMG/pdf/JPvernant.pdf I La mort du héros est un moment important dans la "purgation des passions" (la catharsis).  Le philosophe grec Aristote (384-322) a théorisé ce concept qu'on nomme catharsis et qu'on traduit par "purgation des passions". Le spectacle tragique permet au spectateur de se délivrer, sans risque,  de ses passions comme la terreur, la pitié, la crainte. Aujourd'hui on dirait que le théâtre (mais aussi le roman, le cinéma) permet de nous délivrer

http://www.histoire.ac-versailles.fr/IMG/pdf/JPvernant.pdf I La mort du héros est un moment important dans la "purgation des passions" (la catharsis).  Le philosophe grec Aristote (384-322) a théorisé ce concept qu'on nomme catharsis et qu'on traduit par "purgation des passions". Le spectacle tragique permet au spectateur de se délivrer, sans risque,  de ses passions comme la terreur, la pitié, la crainte. Aujourd'hui on dirait que le théâtre (mais aussi le roman, le cinéma) permet de nous délivrer